Focus : Recrutements dans les institutions de la République : une promotion des candidats malheureux aux élections

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A quoi servent les institutions de la République du Mali ? A caser certes, les militants politiques et les candidats malheureux aux élections. A force de recruter par affinité politique, certaines institutions de la République n’ont plus de cadres chevronnés pour le travail administratif. Ainsi, dans une des institutions la plus en vue, nombreux sont les anciens députés à reprendre service dans cette institution comme chargés de mission ou conseiller spécial. Hum ! Quand viendra la révolution, elle balayera toutes ces inégalités.

 

L’AMDH veut traduire Amadou Haya Sanogo à la CPI

Le président de l’Association malienne des droits de l’homme (AMDH) jure d’envoyer le général Amadou Haya Sanogo, ex-président de la junte militaire à la Cour pénale internationale (CPI) à la Haye pour assassinat de bérets rouges et violation de droit de l’homme. Ce que le président de l’AMDH ignore, la popularité du général Amadou Haya Sanogo est intacte auprès des Maliens qui affirment sans ambages : «Si Amadou Haya Sanogo n’avait pas fait un coup d’Etat, IBK ne serait pas président du Mali». C’est au cours d’une cours d’une au rencontre tenue au CICB avec la présidente de la FIDH (Fédération de la ligue internationale des droits de l’Homme que le président de l’AMDH a tenu des propos virulents contre l’ex-junte  dont les chefs militaires sont tous en prison.

 

Des officiers militaires malades du virus «FDR»

Seyba Diarra, Christophe Dembélé, Yamoussa Camara, tous ex-membres du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE), sont tous malades. L’adage bambara, qui dit qu’«un homme dans les mains d’un autre homme est mauvais», n’a été aussi vrai que dans cette situation qui nous interpelle. Ces officiers putschistes souffrent de maladies graves et de mauvaises conditions de détention.

Ils sont arrêtés au nom de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui ne veut plus entendre des bruits de bottes dans les Etats membres de l’organisation. Les partis membres du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et la république (FDR) avaient demandé les têtes des putschistes à la CEDEAO, ce qui est une réalité aujourd’hui. Reste le retour du général Amadou Toumani Touré au bercail.

 

 

DECLARATION DE LA CNAS-FASO HERE

Sur les événements politiques survenus au Burkina Faso

Le Bureau Politique National de la CNAS-Faso Hèrè (Convention Nationale pour une Afrique Solidaire) prend acte des évènements politiques survenus au Burkina Faso et salue le courage et la détermination patriotiques de la société civile, de la jeunesse, des femmes et de la classe politique face aux velléités anti-démocratiques d’un homme et de son clan.

La CNAS-Faso Hèrè met en garde les Forces Armées du Burkina Faso contre toute tentative de récupération du vaste mouvement populaire et social qui vient de sauver la Constitution et la démocratie au pays des hommes intègres. Elle invite la classe politique et la société civile du Burkina à rester vigilantes pour préserver à tout prix la victoire du peuple et les acquis démocratiques.

Le peuple du Burkina Faso, soutenu par ses Forces Armées et de Sécurité, peut compter sur le soutien indéfectible de toutes les forces  patriotiques, démocratiques et progressistes du continent africain et singulièrement sur la solidarité des militants et militantes de la CNAS-Faso Hèrè.

Le Bureau Politique National de la CNAS-Faso Hèrè souhaite vivement que tous les Présidents africains respectent scrupuleusement les règles constitutionnelles de l’alternance démocratique, car l’heure des dynasties prédatrices fondées sur le tripatouillage de la constitution est à jamais révolue.

Fait à Bamako, le 1er  novembre 2014

Pour le Bureau Politique National

Le Secrétaire Général, l’Ingénieur Soumana TANGARA

 

 

 

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