Focus : Présidentielle 2018 IBK non partant

1

Le président sortant ne se représentera pas pour un second mandat  dixit les analystes politiques. Selon plusieurs sources interrogées par nos soins. Le bilan de quatre ans de gestion du président Ibrahim Boubacar Kéita est calamiteux (délinquance financière et népotisme). L’armée qui est le gardien de la nation a été complètement «décimée» pour des raisons politiques. La classe politique qui a soutenu le candidat IBK, en 2013, cherche  un nouveau «médecin» pour le peuple malien.

Quant à la vieille société civile qui n’est plus le représentant de la nouvelle génération, son cœur balance entre le soutien à IBK et le peuple. Ce qui est sûr quand  lit ses derniers entretiens accordés à la presse étrangère et ses dernières rencontres avec les barons de son Rassemblement Pour le Mali IBK est non partant: «J’ai occupé tous les postes dans ce pays». Il fut successivement: Secrétaire général à la présidence de la République, Ambassadeur en Côte d’Ivoire, ministre des Affaires étrangères, Premier ministre, président de l’Assemblée Nationale du Mali, aujourd’hui Président de la République, depuis le 4 septembre 2013. Vie professionnellement et politiquement bien rempli.

Ministères des Transports: Les cheminots accusent un retard de quatre (4) mois de salaires

Les travailleurs des chemins de fer du Mali communément appelés cheminots accuseraient quatre (04) mois de salaires. Leur dernier traitement date de juillet 2017. Le gouvernement garde le silence devant cette insécurité boursière qui devient de plus en plus résiduelle dans les services.

Gestion du pays: Entre le général Moussa Traoré et les démocrates qui a fait pire ?

Les démocrates sincères et convaincus pour la destruction des acquis du peuple ont fait pire que le général Moussa Traoré. Ils ont pillé le patrimoine qui nous appartenait tous. Au finish, les démocrates sincères et convaincus ont accordé la grâce présidentielle à Moussa Traoré, en 2002.

Et la famille d’un condamné à mort par le général Moussa Traoré, réhabilité à 100 pour cent par les «démocrates sincères et convaincus»

Pour avoir détourné des milliards de francs FCA dans une société de l’Etat, le général Moussa Traoré mis en prison le Président directeur général (PDG) de la SONATAM. Ce fut une descente aux enfers  pour le PDG et sa famille. L’arrivée de l’Adema et ses ramifications (MIRIA, RPM, URD, PDES …) changera le cours de l’histoire. Au procès crimes de sang ouvert à Bamako, le 4 juin 1992, le général Moussa Traoré avait prédit qu’au fil du temps, les Maliens découvriront les vrais visages de ses tombeurs. Triste réalité de nos jours. Les délinquants à col blanc qu’il avait mis sous les verrous pour détournements de fonds publics, leurs familles et alliés ont repris services et bombardés à de hautes responsabilités.

Vote de la loi sur l’enrichissement illicite: pourquoi les députés se sont volontairement amnistiés ?

Le Parlement malien serait truffé de grands délinquants à col blanc. Il serait devenu un lieu de refuge pour des cadres délictueux et trafiquants de drogue. Dès lors on comprend aisément leur protection par rapport à la loi sur l’enrichissement illicite. Un des présidents de l’auguste Institution serait sur un chantier qui défraie la chronique. Quant à son neveu à peine nommé chef des services financiers de l’Institution, il serait en passe de finir son château à Bamako. Qui est fou ?

Le ministre Mohamed Aly Bahtily détesté par les tisserands à cause de sa popularité

L’Espace d’Interpellation Démocratique (EID) du 10décembre 2017, a été l’occasion pour le ministre de l’Habitat, l’Urbanisme et des Affaires foncières, Mohamed Ali Bathily d’asséner ses vérités sur la mauvaise gestion du foncier qui ronge le pays. Tous les interpellateurs ont pointé un doigt accusateur sur la mauvaise gestion du foncier. Me Mohamed Ali Bathily avec le franc parlé qu’on le connait n’a pas mâcher ses mots ; il a dit le droit et ce qu’il y a lieu de faire pour mettre fin à l’expropriation et à la spéculation foncière. Ces propos du ministre Bathily tenus sur les antennes de l’ORTM n’ont pas plu à certaines personnalités du parti du Rassemblement Pour le Mali (RPM) et à des gens de l’entourage du président…

Commission de normalisation du Sport (CONOR) au Mali: Mahamane Founè Mahalmadane pressenti à la tête

Le renouvellement du bureau sortant de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT) a été émaillé d’une grande crise qui a mis à nu la faiblesse du gouvernement. N’ayant pas pu juguler cette crise, le gouvernement laisse la porte ouverte à la naissance d’une Commission de normalisation du sport qui serait dirigée par l’ancien ministre des Sports Mahamane Founè Mahalmadane si l’on en croit à nos sources.

L’ancien ministre de la jeunesse et des Sports sous la transition et juge à la CEDEAO en fin de mission serait pressenti pour diriger la Commission de normalisation du Sport au Mali imposé par le ministre des Sports Housséini Amion Guindo. En attendant la fin des hostilités entre les deux (02) camps Mamoutou Touré et Salaha Baby, la Commission de normalisation du Sport s’évertuera à dissiper les malaises. La naissance de cette Commission montre la faiblesse du pouvoir en place et l’immixtion des hommes politiques dans le Sport. La personnalité la mieux indiquée pour diriger cette structure serait Ousmane Diarra dit Ba Ousmane.

Saviez-vous pourquoi les marques de thé foisonnent sur le marché malien ?

A Bamako, la capitale du Mali, carrefour de rencontres et de civilisations, on enregistre plusieurs marques de thé (boisson préférée des Maliens). Comme disent les sages: un malheur ne vient jamais seul. La crise malienne est entourée d’une grande escroquerie financière. Du coup, elle s’est transformée en un fonds de commerce pour certains pour d’autres pour assouvir leurs desseins. L’argent récolté sert à  faire du commerce ou à construire des immeubles loués à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) ou à Barkhane. Un florissant commerce est là défiant toute concurrence. A Bamako, il y a toutes sortes de thé vert importé de Chine avec toutes sortes d’écriteaux: Thé Serval etc.

Rassemblés par la Rédaction

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. IBK a commis selon moi quelques erreurs
    1- Élu à plus de 77% le président IBK sachant que ce pourcentage n’est pas du à son parti RPM moribond à l’époque avec beaucoup qui étaient
    prêts à quitter le parti aurait du se méfier d’eux.
    2- beaucoup de cadres du RPM sont incompétents, ou inexpérimentés dans la gestion administrative, des ressources humaines et non aucune vision.
    Ils se sont tous rués sur les biens publics comme leur chef (achat d’un avion, introduction par infraction de son fils en apolitique et son enrichissement fulgurant…)
    Donc les Rpmistes ont été incapable de défendre les projets de leur président.
    Donc tout ce qui pourrait arriver à IBK et de sa faute d’avoir volontairement ou involontairement eu confiance à ses compagnons qui l’ont trompé
    Ses 1ers ennemis se trouvent dans son entourage.
    Exemple Un député qui perçoit des fonds pour restituer les textes et les actes du parti, ne l’on jamais fait ou au plus une fois mais font des réalisations tapageuses devant ses électeurs frustrés.

Comments are closed.