Focus : N’oublions pas les neuf (9) veuves de l’accident du 23 septembre 2006

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Les épouses, au nombre de neuf (9) dont les maris, ont trouvé la mort de retour de Gao où ils avaient participé le 22 septembre à la cérémonie d’inauguration du pont de Wabaria, ne savent plus à quel saint se vouer. Dans la foulée de la douleur et du recueillement, les autorités maliennes avaient promis monts et merveilles à ces jeunes dames. Mais cinq ans après, aucune des promesses n’a été tenue et plus grave on leur a fermé toutes les portes d’accès au palais afin de tirer au clair l’affaire auprès du président de la République Amadou Toumani Touré.

Le 23 septembre 2006, de retour de l’inauguration du pont Wabaria, 25 jeunes du Mouvement citoyen, organisation politique qui soutenait les actions du président ATT (mué en PDES), ont trouvé la mort dans un accident de circulation entre Mopti et Ségou. Ils sont morts pour ATT et il doit en conséquence avoir un droit de regard sur leurs épouses qui végètent dans la misère noire.
Le président ATT avait promis à ces neuf (9) veuves des logements sociaux. Et depuis 2006 jusqu’à maintenant rien. Pis, il ne leur adresse plus la parole. Qui avait dit que le président a tenu toutes ses promesses ?


CENI : Un des membres pas très Michel

La Commission électorale nationale indépendante (CENI), à peine installée, enregistre un malaise. Et pour cause : un des membres de la majorité présidentielle traînerait des casseroles de plus de 50 millions de nos francs.

Ancien comptable d’une structure de la place et ancien député d’un petit parti politique fusionné dans la ruche aurait évité la prison parce qu’il fut un élu national. Et depuis, notre ancien député cherche à tout prix à se couvrir sous les manteaux du pouvoir. Or Kafougouna Koné, ministre en charge des élections, ne cesse de tancer nos oreilles en parlant d’élections transparentes et crédibles.
Alors qu’un des membres de la CENI ne serait pas transparent dans la gestion des ressources financières.

Détournement des sous de l’organisation du concours des fonctionnaires des collectivités : Les voleurs contraints de rembourser l’argent
Le Pôle économique aurait mis le grappin sur certains cadres de la direction nationale des Collectivités. En effet, ils auraient détourné l’argent qui devrait servir à organiser le concours d’entrée à la fonction publique des collectivités en 2008.

Malheureusement pour eux, en 2008, il n’y a pas eu de concours. Ce n’est qu’en 2010 que le concours a été organisé par le département de Kafougouna Koné. Décelé, le Pôle économique aurait contraint ses délinquants financiers à rembourser l’argent du pauvre contribuable malien, qui souffre des affres du consensus.

Pourquoi Kafougouna garde- t- il encore ses cadres à col blanc ?

Maxi- Vacances : La médiocrité récompensée

C’est par un ouf de soulagement que les Maliens ont appris que l’émission Maxi- Vacances de l’ORTM a pris fin. C’était le jeudi dernier. Emission de divertissement, sensée mettre aux prises la crème de notre jeunesse, Maxi-Vacances s’est révélée nulle. Elle ne fait que la promotion de la médiocrité. L’animateur, qui doit donner du tonus à l’émission, éprouve des difficultés à lancer des mots pour maintenir l’ambiance dans la salle. Sa diction laisse à désirer.
Quant aux joueurs et les miss, c’est le comble. 
Vivement du changement à l’ORTM.

ORTM : Le régionalisme s’installe
Avant la nomination de Baly Idrissa Sissoko, comme directeur général de l’ORTM, l’image qui précédait la publicité, était le monument dédié au paysan de Sikasso. Mais depuis quelques temps, ce monument a laissé la place à une locomotive, rappelant la région (Kayes) à laquelle appartient le nouveau directeur.

Est-ce une règle non écrite à l’ORTM que l’appartenance régionale de son DG apparaisse à la télévision nationale ?

Pourquoi le boulevard du peuple n’est pas ouvert au trafic ?
Vous connaissez le boulevard  du peuple ? Eh bien ! C’est l’avenue qui  traverse une partie du marché pour aboutir à l’Assemblée nationale du Mali. Ici comme ailleurs à Bamako, le trafic est dense. Mais les nouveaux occupants du boulevard  étalent leurs marchandises sur le bitume au su et au vu des plus hautes autorités.

Devant cette incongruité, nous avons voulu en savoir les raisons de cette occupation anarchique de la voie. Interrogés par nos soins, les marchands  soutiennent sans détours  qu’il y aurait une entente secrète entre eux et les agents de la mairie centrale et de la police pour le versement d’un montant  par jour. Dès lors,  les marchands peuvent  vendre tranquillement leurs marchandises sur le boulevard sans crainte.

Pendant ce temps, les usagers du boulevard peinent à se frayer un chemin. L’absence d’autorité ouvre la voie au dérapage.

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