Dans la foulée, on cite les noms de deux femmes bien connues au Mali et à l’extérieur. Chacune d’elle peut faire bouger les choses dans notre pays à condition qu’elles bénéficient d’une large manœuvre.
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La première est Mme Sy Kadiatou Sow qui fut gouverneur du district de Bamako et plusieurs fois ministre dans les gouvernements d’Alpha Oumar Konaré. Elle est membre fondateur du Mouvement démocratique. Sa nomination peut être facteur de cohésion sociale entre le civil et le militaire.
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Ensuite la ‘’Jeanne D’Arc’’ du Mouvement démocratique garde toujours son franc parler et elle est parmi les rares femmes fonctionnaires qui ont osé marcher contre la dictature du Général Moussa Traoré.
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L’autre femme dont on cite le nom est Mme Aminata Dramane Traoré, membre du Mouvement Alter mondialiste et ancienne secrétaire d’Etat à la promotion féminine en Côte d’Ivoire et ancienne ministre de la Culture du Mali. Sa nomination à la primature peut être interprétée de deux façons : soit pour que ATT se réconcilie avec Oumar Bongo Odimba, le président gabonais dont Aminata Dramane est une amie de ce dernier, soit en guise de reconnaissance à l’ethnie Bwa, qui aurait des affinités avec le Général ATT.
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‘’Je dédie ma victoire aux femmes et aux enfants du Mali’’, déclarait ATT après le verdict de la Cour constitutionnelle. Souvent les bons diseurs ne sont pas les bons faiseurs.
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Verdict : le soir du 8 juin 2007.
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L’Adema toujours nostalgique de la défunte UDPM ?
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Le parti de l’Abeille, né il y a de cela seize ans (16 ans), n’arrive toujours pas à se défaire de certains ‘’chevaux’’ du vieux parti unique l’Union Démocratique du Peuple Malien (UDPM). Pourtant, l’Adema dans ses slogans prône la promotion des hommes et des femmes intègres qui peuvent monter sur l’arbre de la transparence. Cette année encore aux élections législatives, on retrouve les noms de trois députés udépémistes reconvertis Adema en 1992 sur les listes Adema dans les localités du Nord. Ce qui démontre que la démarche de l’Abeille sous les auspices de Dioncounda Traoré reste ambigu. On ne saurait faire du neuf avec du vieux.
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Académie Rive-Droite de BAMAKO : Ça sent le régionalisme !
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Avec l’avènement du consensus, l’administration malienne a connu un phénomène nouveau : la régionalisation des postes de responsabilité. Cette politique de discrimination fait actuellement que notre administration tourne en rond. Raison ? Les meilleurs cadres sont mis à la touche parce qu’ils ne viennent pas de la même région que le chef tout puissant.
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L’Académie d’Enseignement de la Rive Droite de Bamako n’échappe à la règle. Du directeur aux chefs de division en passant par le personnel d’appui, on sent que le régionalisme est passé par là. Même si la langue de travail n’est pas d’une ethnie comme à la BMS, leur façon de parler indique de quelle région il s’agit.
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A l’approche des examens de fin d’année : Le frère d’un ancien Premier ministre arnaque les parents d’élèves
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Depuis l’instauration de l’impunité comme mode de gestion dans notre pays, certaines catégories de personnes, ignorant sûrement qu’elles ont un honneur à défendre, ne manquent pas d’imagination pour faire fortune. C’est le cas de cet enseignant, frère d’un ancien Premier ministre, qui ne recule devant rien.
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Maître titulaire de la 6e depuis des années, notre homme change de méthodes de racket lorsque les circonstances l’exigent. Les décès d’un parent de ses élèves sont des occasions pour se faire les poches. Le mois de carême est aussi une aubaine pour lui. Chaque élève de sa classe doit lui apporter un kilo de sucre.
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Maintenant que le CEP s’approche, l’enseignant se tourne vers les parents d’élèves. Il convoque ces derniers pour dit- on de payer une somme d’argent pour que leurs enfants puissent réussir leur examen avec brio. Ce n’est pas tout. Il menace par la même occasion les mauvais payeurs. Ceux d’entre eux qui ont tenté de le conseiller ou de le dénoncer ont été surpris d’entendre cette phrase : «Je ne suis pas du tout inquiété par vos «baga baga». Cette pratique, je la fais depuis des années. J’ai des bras longs». Il termine en disant à ces pauvres parents d’élèves : «ce sont vos enfants qui feront les frais et non moi».
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Le CEP, l’examen d’entrée en 7e, se déroulera le 1er juin prochain.
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