Focus : Les brèves de Inter de Bamako

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Le PDG de l’ACI dans l’œil du cyclone.

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La chasse des cadres proches de Soumeylou Boubeye Maïga a commencé. Le PDG de l’Agence de cessions immobilières (ACI) serait dans l’œil du cyclone. Et pour cause : le divorce serait effectif entre Amadou Toumani Touré et Soumeylou B. Maïga. Pour cela, les amis du général n’entendent plus faire de concessions à l’ancien vice président de l’ADEMA- PASJ et ses amis. On sait que Soumeylou B. Maïga a été très actif pour la nomination du PDG de l’ACI en 2000.

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Qui sont les spéculateurs fonciers dans le district de Bamako ?

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 La population des quartiers du District pleure pour raison d’expropriation de leurs parcelles. Elle cite nommément les noms des maires communaux et des gouverneurs Karamoko Niaré, Soumaïla Cissé dit Ila et Ibrahima Féfé Koné. Les deux premiers sont des officiers de l’armée malienne. Est-ce à dire que les militaires ne savent que s’accaparer des terres comme ils le font pendant la guerre ? A l’Inter de Bamako, nous sommes tentés de répondre par l’affirmative car le passage des colonels au gouvernorat n’a pas été glorieux.

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Les femmes du mouvement Citoyen plus riches que le président de la République ?

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On sait que les femmes du Mali sont championnes dans la création d’associations et d’ONG féminines toutes génératrices de fonds. Mais de la à franchir la barrière pour payer la caution de 10 millions F CFA, de Amadou Toumani Touré à  l’élection présidentielle de 2007. c’est sans mesurer la déception de leurs partenaires au développement. Elles qui passent tout le temps à crier leur mal-vie. Le paiement de cette caution montre aux yeux du monde que  ces femmes du Mouvement Citoyen se sont bien enrichies pendant ces cinq ans.

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ATT reçoit l’AMS- UNEEM :

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A la veille de la commémoration du 17 mars 2007, le général président Amadou Toumani Touré a reçu une délégation du bureau de l’AMS- UNEEM conduite par son secrétaire général, le camarade Abdoulaye Fofana. Les camarades ont évoqué les poursuites judiciaires contre l’ancien secrétaire général de l’UNEEM Tièblé Dramé. ATT a nié, avoir ouvert une poursuite judiciaire contre ce dernier. Ce sont plutôt mes services, a t-il lâché. Qui coiffe donc ses services ?

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Le délégué Général aux Elections face à la presse : ‘’Le fichier électoral est fiable’’

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Deux semaines après le verrouillage du fichier électoral, le colonel Siaka Sangaré, le Délégué Général aux Elections a animé une  conférence de presse le mercredi dernier au Centre International de Conférences de Bamako. La D.G.E, née après les élections contestées de 1997, a pour mission l’élaboration et la gestion du fichier électoral, la confection et l’impression des cartes d’électeurs et le financement des partis politiques. La Délégation Générale aux Elections compte plus d’une quarantaine d’agents dont cinq militaires.

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Abordant le sujet de l’audit du fichier électoral, le colonel n’a pas mâché ses mots : ‘’L’audit du fichier électoral n’est pas à l’ordre du jour’’. Il a été clair en disant que sa structure n’a pas encore été touchée par aucun parti, ni regroupement de partis sur cette question. Le Délégué Général aux Elections, pour couper court à la suspicion de sa structure, a déclaré que ‘’le fichier électoral est fiable et permet de bonnes élections ».

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Il a dévoilé le nombre des électeurs qui s’élève à 6.884.524.
Déjà, les documents électoraux des régions du nord, des Maliens de l’extérieur et certaines régions du Sud ont été acheminés à l’Administration Territoriale.

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Elle compte terminer ce processus par Bamako.

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 Conformément aux dispositions de la loi électorale, le retrait des cartes commencera normalement le 29 mars

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Diplomatie malienne : Mohamed Salia Sokona ménacé.

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Depuis un certain temps, l’ambassadeur du Mali en France, son Excellence Mohamed Salia Sokona, ancien ministre sous Konaré, serait dans le collimateur du pouvoir. On lui reprocherait d’être responsable de l’accueil glacial dont le président de la République ATT a reçu de la part de nos compatriotes vivant dans l’hexagone, en février dernier lorsqu’il lançait l’arrivée de l’ORTM dans ce pays. Aujourd’hui, les hommes du pouvoir veulent sa tête. S’il est parvenu à déjouer les grèves orchestrées depuis Bamako, pourra-t-il résister à d’autres assauts ?

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