FOCUS : Les brèves de Inter de Bamako

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Après les résultats, Bamako sous haute surveillance

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Depuis la contestation des premiers résultats et des manifestations de rue par les militants du FDR, dénonçant les fraudes et autres irrégularités qui ont entaché le déroulement normal du premier tour de l’élection présidentielle du 29 avril dernier, Bamako, même si officiellement on a pas décrété le couvre feu ou l’état d’urgence, vit une situation particulière.  Les patrouilles mixtes ont repris avec plus d’intensité.

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Certains quartiers de la capitale, supposés favorables aux candidats du FDR, sont sous haute surveillance policière. Un impressionnant dispositif militaire veuille au grain sur le domicile des personnes qui ont en charge l’organisation des élections.

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Si les autorités ne se reprochent rien dans l’organisation du scrutin du 29 avril, pourquoi tant de présence des forces de l’ordre la nuit dans la capitale. 

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Le SYPCES annonce une grève de 24 heures

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 Suite au non respect du protocole d’accord du 12 février 2007,  le syndicat des professeurs contractuels de l’enseignement secondaire (SYPCES) a décidé d’observer une grève de 24 heures, le vendredi 11 mai. Ce préavis de grève comporte trois :

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1-   le paiement immédiat de toutes les primes de hiérarchisation : première et deuxième  tranches pour les professeurs contractuels admis au contrôle pédagogique (les ayant fait fonction), deuxième tranche pour les professeurs contractuels ayant déjà perçu la première tranche, le rappel des primes de hiérarchisation de la période allant de juillet à décembre 2004 à tous les professeurs contractuels de l’enseignement secondaire.

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2-   La levée des obstacles juridiques (formation, promotion etc.)

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3-   L’octroi de l’incidence financière de l’augmentation de la valeur indiciaire sur les salaires des professeurs contractuels de l’enseignement secondaire.

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Le syndicat des contractuels a invité, par le même préavis, ses militants à procéder à la rétention des notes, mesure qui  est en vigueur depuis le 27 avril dernier.

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 Le directeur des Impôts de Kidal menacé

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 Pour avoir immobilisé le véhicule d’une haute personnalité de la République, le directeur des Impôts de Kidal vit des moments difficiles dans la cité des Iforas. Il a à faire avec un président de l’une de nos institutions et sa tribu. Les membres des institutions de la République bénéficient des exonérations pour le dédouanement de leur véhicule. Mais comble d’incivisme ! Le gouvernement connaît mal ses gouvernés. Les exo sont plutôt cédées à bas prix à des opérateurs économiques.

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Un président d’une de nos institutions vient de payer les frais de son incivisme.

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Parti à Kidal, pour un bref séjour, le directeur des Impôts a conduit le véhicule de notre président dans la cour de la direction des Impôts pour non respect de la réglementation des droits de domaines en vigueur. C’est sur injonction du gouverneur de Kidal que le 4×4 a été remis à son propriétaire.

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Mais là où les choses se compliquent, le véhicule remis au chauffeur écrasa le petit fils du président de l’institution devant sa cour.

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La vie du directeur serait en danger dans une zone où l’insécurité est presque érigée en loi. Son tort serait qu’il  a bien fait son travail.   

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