Notre pays a aujourd’hui 29 blocs pétroliers dont 16 attribués, trois à quatre étaient actuellement en discussions intenses pour être attribués, mais il y avait d’autres blocs libres. Au Mali, on sait qu’il y a un système pétrolier, c’est-à-dire tout ce qu’il faut pour qu’il y ait du pétrole est là. On a appris en Mai 2010 qu’un forage avait commencé dans le bassin de Taoudénit en Mauritanie et, on a jusqu’ici pas entendu pas parler de résultats.
Maintenant, mon général est-ce qu’il y a le pétrole ? C’est la grande question. ATT doit édifier son peuple sur la découverte du pétrole avant de quitter le pouvoir car il y a eu assez de déclarations fracassantes autour des forages. Les plus hautes autorités avaient donné des promesses fermes : «le forage sur le bloc no 4 de Taoudénit pourrait, enfin, être réalisé début 2011».
A combien peut-on estimé le coût d’un forage ?
Demain s’il y a le pétrole, quelle sera la part du Mali ?
Notre pays, selon nos sources, a deux types de contrats : les contrats de concession et les contrats de partage de production. Dans le contrat de concession, le concessionnaire, après avoir assuré les charges de la recherche, verse des redevances à l’Etat du Mali au moment de l’exploitation. Les redevances sont assises sur le nombre de barils par jour.
Le contrat de partage de production se fonde sur le fait que l’entreprise a investi de manière très importante pour arriver au développement. Toutes les dépenses engagées par l’entreprise constituent ce qu’on appelle le cost-oil, qui sont d’abord déduites ensuite, le reste est partagé entre la compagnie et l’Etat suivant une clé convenue d’avance.
Hum ! On sait que pour l’or, l’Etat malien n’a obtenu que 20%.
La «Chinisation» du commerce malien
Depuis l’ouverture du secteur commercial aux étrangers, les Chinois ont conquis le marché malien, on les retrouve dans tous les secteurs. Du coup, tous les commerçants maliens importateurs et exportateurs ont mis les clés sous le paillasson.
Les rares braves femmes commerçantes préfèrent acheter sur place les marchandises avec les Chinois au lieu de parcourir un si long trajet, jonché par des transactions douanières.
Actuellement, nos marchés sont inondés d’articles chinois moins cher à duré limitée. Devant cet état de fait, le gouvernement doit réagir en faveur des nationaux sinon c’est un chaos économique pour le Mali à l’heure de la mondialisation.
Redéploiement des Chinois en Afrique
Selon des sources diplomatiques, un fonds de redéploiement des Chinois en Afrique serait disponible dans toutes chancelleries de la Chine en Afrique pour permettre à leurs ressortissants de s’installer confortablement dans les pays hôtes. Le Mali est une parfaite illustration de cette politique de redéploiement chinois sur notre territoire. C’est pourquoi Bamako, la capitale, a basculé dans l’alcool, la drogue et cela depuis l’arrivée des chinois avec leurs bars restaurants.