Focus : Le colonel MALA dans une mission de l’Union africaine au Tchad

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Le lieutenant- colonel Mamadou Lamine Konaré alias Mala, aviateur à l’armée malienne, est nommé membre de la Cellule de l’Union africaine qui traque les terroristes. Elle est basée au Tchad, pays où les rebellions se succèdent. Arrêté après les évènements du 30 avril et 1er mai 2012, puis libéré sans être impliqué dans cette affaire, Mala est promu au grade de lieutenant-colonel.

 

 

Là-bas, l’apport de Mala sera vital. Dans la mesure où il s’occupait de cette section au niveau des services de renseignements du Mali. Et son bilan est positif. Bonne chance dans tes nouvelles fonctions.

 

Depuis 1976, le Tchad et la France ont signé un accord de coopération militaire. En 1986, la France lance l’opération Epervier : soutien logistique et militaire pour contrer les incursions libyennes. Vingt ans après, ce dispositif est toujours en place, avec plus de mille(1000) soldats français en permanence. Ces troupes ont notamment permis de contrer une rébellion contre Idriss Deby.

 

 

Les Etats africains, exception faite de l’Afrique du Sud qui vend des armes, disposent d’un potentiel militaire maritime, aérien et terrestre limité. En Afrique, l’Etat a souvent  privatisé sa défense (mercenaires, milice privées), voire laissé le champ libre à des seigneurs de la guerre. Les fonctions régaliennes de sécurité sont de plus en plus assurées par des forces internationales ou régionales.

 

 

Quand est- ce que nos dirigeants auront pitié du peuple qui souffre ?

Les ressources du Mali sont gaspillées, son peuple meurt, faute de moyens. Quand Alpha Oumar Konaré, dans ses envolées lyriques, affirmait que la prise en charge de son Premier ministre, Ibrahim Boubacar Keïta, par le gouvernement revenait très cher à l’Etat, il ne s’était pas trompé. La résidence d’IBK à Sébénicoro est en chantier alors que le Palais à Koulouba  doit être rénové.

 

 

Au même moment, l’ancien président par intérim, Dioncounda Traoré, refuse de  quitter sa résidence officielle au motif qu’il a été président de la République, ce qui lui  doit sa prise en charge par l’Etat. Il oublie que la Constitution ne mentionne la prise en charge d’un président par intérim. La résidence du président de l’Assemblée nationale est inhabitée depuis belle lurette. Qu’attend-t-il pour déménager ? Dans un tel scénario où va le Mali ? Cette pratique s’appelle en démocratie la «mangecratie». Dans un tel contexte, les dirigeants pillent le pays et le peuple meurt.

 

 

 

Organisation des élections des doyens et vices doyens de la Faculté droit privé et droit public : le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur met son pied dans le plat

Dans le cadre de l’élection des doyens, vices-doyens et accesseurs à la Faculté du droit privé et droit public, le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Sékou B. Traoré, donne l’impression d’un éléphant dans un magasin de porcelaine.

 

 

En effet, pour des considérations politiques, il s’adonne à cœur joie à la violation des textes régissant ladite élection. Ainsi, il a foulé au pied l’arrêté 20-14-0084 MESRS-SG du 22 juin 2014 portant modalités d’élections des doyens, vices- doyens et accesseurs en validant les candidatures de M. Kissima Gakou et de Daouda Dacko.

 

 

Kissima Gakou est promoteur, rédacteur en chef et directeur de publication du journal «VITAL-INFOS».

 

 

Quant à Daouda Dacko, il serait détaché auprès du PNUD depuis 2005. Selon nos sources, il serait du même bord politique (ADEMA) que M. Sékou B. Traoré, secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Suite à cette violation de texte, la tension est montée d’un cran. Les professeurs, militants du Syndication national de l’Education et de la Culture (SNEC), ont énergiquement réagi à travers une série de correspondances adressée à la présidence de la République, à la primature, à la Cour suprême pour demander l’annulation des deux candidatures aux relents politiques et le respect strict des textes.

 

 

 

Le cercle de Ténenkou : le grand oublié

Le cercle de Ténenkou, une zone inondée dans la région Mopti, a été sérieusement secoué pendant l’occupation djihadiste. Ledit cercle a été attaqué par les djihadistes. Bilan : pillage des boutiques, des magasins, destruction des bâtiments et l’enlèvement d’un gendarme.

A part le soutien des ressortissants de cette localité basés à Bamako, les autorités ont passé sous silence ce choc subi par la population. Elle n’a bénéficié d’aucun soutien encore moins une sécurisation de la zone. Pis, l’administration tourne au ralenti.

Et pourtant, le tronçon Nampala-Dioura jusqu’à Léré est une zone étendue et le chemin est fréquenté par des Djihadistes, connue de nos autorités. Mais aucun dispositif sécuritaire impressionnant n’existe présentement à Ténénkou. Cette zone est exposée à un grand danger pour toute attaque.

 

 

 

Sport scolaire : le DCAP de Sénou rackette les directeurs d’école

Le sport scolaire a permis de découvrir de milliers de talents et leur a souvent ouvert les portes des clubs de la capitale et de l’équipe nationale. Si les organisateurs de cette époque étaient animés par la seule volonté de réussir la mission à eux confiée, ceux d’aujourd’hui ne sont guidés que par le gain facile. Comme c’est le cas du Centre d’animation pédagogique (CAP) de Sénou.

 

 

Le directeur du CAP (DCAP) a mis en jeu une coupe qui va opposer les différentes équipes des écoles que compte le CAP. Mais pour y parvenir, il est exigé des directeurs d’école le payement de 10.000 FCFA pour l’organisation du tournoi de football. Le hic est que même les directeurs des écoles de trois classes sont contraints de s’acquitter du payement de ladite somme. Au risque de s’attendre les foudres du CAP.

 

 

 

Paix, sécurité et développement : la société civile et SIPRI se donnent la main

Au cours d’une table ronde consultative sur les contributions de la société civile, à la paix, à la sécurité et au développement au Mali, organisée le 20 février au Centre international de conférence de Bamako (CICB), les participants ont expliqué que les crises politico-sécuritaires et les rébellions, qui se sont succédé au Mali de 1962 à nos jours dans sa partie septentrionale, se sont exacerbées en 2012 avec l’arrivée et l’implantation des groupes armés, radicaux, djihadistes et narcotrafiquants constituant des réseaux criminels qui se sont livrés aux actes illicites violents, comme le trafic de tous genres, la contrebande, la prise d’otages, les viols des femmes, les mariages forcés, les enlèvements, l’extorsion de fonds publics, etc. Pour eux, elles ont pour conséquences graves l’occupation et le contrôle des régions du Nord à travers la connexion des groupes armés maliens et étrangers.

Les objectifs de la table ronde étaient de parvenir à une compréhension de la crise politico- sécuritaire dans le nord du Mali en ce qui concerne les cause profondes, les enjeux, les défis, les réponses apportées, les mécanismes et les leçons tirées y compris les piliers de la réconciliation, du vivre ensemble et de la cohésion nationale et de définir des pistes selon la vision des participants en ce qui concerne le rôle que la société civile peut assumer dans la conception, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des réponses durables à ces causes et défis.

 

 

La cérémonie était présidée par Dr Mariam Maïga, présidente du Conascipal et de M. Jakob Haallgren, directeur adjoint de SIPRI.

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