Les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont déjà établi les bases d’un espace mieux adapté à la nouvelle donne mondiale. Il convient pour l’Union d’adopter aujourd’hui une vision volontariste pour l’avenir de cet espace, de l’élargir encore géographiquement, de la doter d’institutions communautaires capables de négocier et d’agir au nom de l’Afrique de l’Ouest, d’adopter des politiques macroéconomiques et sectorielles qui ont la flexibilité et la souplesse nécessaires pour anticiper le changement et s’y adapter rapidement, de rationaliser l’utilisation de ses ressources humaines et naturelles.
Trois axes d’actions prioritaires conduisent à une intégration réussie dans ce monde nouveau et qui respecte les riches traditions et les valeurs de la culture. Les trois axes prioritaires intégrateurs sont : l’éducation et la culture, développer la technologie et l’innovation et enfin renforcer la gouvernance publique et privée par le respect effectif des droits humains et de la démocratie.
Cependant, ces trois axes prioritaires ne sont pas une réalité. S’agissant de l’éducation, dans l’espace UEMOA, elle tarde à prendre son vol. Les frais d’inscription varient d’une université à une autre. Sauf au Burkina Faso, au Niger et en Guinée Bissau qui ont un prix uniforme.
Vieillesse, ennemi dit l’adage. Le général Moussa Traoré, ancien président de
Nous lui souhaitons bonne guérison et un bon retour à Bamako.
