Le véhicule de service du 5ème vice- président de l’Assemblée nationale a été braqué en plein jour devant sa porte à Baco Djikoroni. Les braqueurs ont emporté le véhicule. Depuis, aucune nouvelle de la voiture 4X4 de l’hémicycle. Le vice-président n’a pas jusqu’ici souhaité faire de commentaire. Est-ce un coup monté par ce dernier ?
A Bagadadji, à la fin de leur mandat, les élus nationaux ne tarissent pas de stratagèmes. Des exemples similaires y sont monnaie courante chez les «dés» honorables.
A propos de la nomination de Diango Sissoko, Médiateur de la République, conseiller spécial du Premier ministre de «Pleins pouvoirs»
La loi N°010 du 8 février 2012 portant modification de la loi N°97-022 du 14 mars 1997 instituant le Médiateur de la République stipule : «Le Médiateur de la République peut en outre être chargé par le président de la République, le gouvernement ou le Parlement de toutes autres missions particulières dans le cadre de l’amélioration de l’état de droit, de la gouvernance et des droits humains ou en matière de règlement des conflits.»
Dans l’exercice de ses attributions, le Médiateur de la République ne reçoit d’instruction d’aucune autre autorité.
Nous nous excusons auprès du Médiateur de la République pour le désagrément causé suite à la parution de notre article intitulé : «Diango Sissoko, conseiller spécial du PM : cumul de fonction».
Rectificatif : le ministre Sy n’est pas de la famille Mademba Sy (Seye selon certains chroniqueurs)
Amadou Baba Sy, ministre des Mines, n’a rien à voir avec la famille Mademba Sy. Amadou Baba Sy est descendant de la famille Sy du roi de Boundou, de la même lignée que la famille de l’ancien chef de la Décentralisation (Ousmane Sy). Cependant, le nouveau ministre des Mines traîne les casseroles du Fonds mondial.
Le général Yaya Sangaré sur le point d’être radié de la police
Les vieilles habitudes ont la vie dure, dit l’adage. Le général de police radié une première fois pour indiscipline caractérisée dans la corporation et repris par ATT et promu général en 2010 risque de connaître une seconde radiation dans les jours à venir. Le mardi 28 août tout le staff des corps des forces armées était en effervescence au Camp I de la gendarmerie où était gardé le général bâtisseur. Objectif ? Pour ou contre cette seconde radiation.
Au Camp I, les gendarmes reprocheraient au général flic de faux et usage de faux documents (45 cas environ sur le foncier) et escroquerie. Une pratique qui n’honore pas les porteurs d’uniforme.
Club de Jade vous connaissez ?
Eh bien, c’est une boîte de nuit chic de la capitale, située au quartier ACI 2000, où le Premier ministre de «Pleins pouvoirs» malien vient s’éclater. Malgré ses multiples tâches, Cheick Modibo Diarra fréquente le night club le «Club de Jade» pour esquisser des pas de danse. Hum ! Il paraît que CMD danse bien le meringué.
Augmentation du prix du gaz butane : le Premier ministre s’essouffle déjà
Après s’être glorifié de payer les salaires sur les ressources mobilisées à l’intérieur, d’avoir le meilleur gouvernement du Mali indépendant, de maîtriser les prix des produits de première nécessité durant le mois de carême, les réalités du pouvoir viennent de rattraper le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra. Sans rupture de stock, ni de pénurie sur le marché mondial, les Maliens ont appris, à la surprise générale sur le petit écran de leur télévision, l’augmentation du prix du gaz butane. Il passe désormais de 2.500 FCFA à 3.500 FCFA pour le 6kg. Raison avancée : le prix est en deçà de la sous- région.
Au moins, sous le régime corrompu et haïssable d’ATT, l’augmentation des 500 FCFA avait donné à des explications.
Si déjà le détenteur de «Pleins pouvoirs» s’essouffle, bonjour les dégâts. Rien ne justifie cette augmentation sauvage de 1 000 F CFA. Il est temps que Cheick Modibo Diarra remette les pieds sur terre pour mieux observer la misère ambiante dans laquelle son beau- père (le général Moussa Traoré) et les pseudo- démocrates ont plongé le peuple malien.
Sinon, en lieu et place de la jouissance de «Pleins pouvoirs», il risque d’avaler de la quinine.
ORTM : l’ordre protocolaire sens dessous dessus
Chaque jour qui passe, le professionnalisme est mis sous le boisseau à Bozola. Et les téléspectateurs se perdent en conjectures. Ils ne comprennent que pas le sabotage de l’ordre protocolaire dans la diffusion des éléments à la télévision nationale.
Dans le cas qui nous concerne, une télévision nationale, les activités du président de la République passent en première position. Mais du côté de Bozola, on semble ignorer l’ordre protocolaire des institutions. En faisant la part belle aux activités du Premier ministre et d’autres activités non moins importantes en reléguant celles de la première institution.