Selon plusieurs sources concordantes, certains porteurs d’uniforme (gendarmes, gardes, policiers) sèment la terreur dans la capitale. Radiés de leur corps pour faute grave, ils seraient partis avec leur tenue militaire, leurs armes et leur carte professionnelle. Selon les mêmes sources concordantes, ces hommes de rang rayés de l’armée ou de la police se seraient mués en grands criminels.
Les armes que l’on retrouve sur les criminels arrêtés seraient celles de nos forces armées. Les ministres de la Sécurité et de la Défense sont interpellés pour remédier à cette insécurité d’origine militaire qui empoisonne la capitale.
Communales du 20 novembre 2016 à Bamako: dure campagne des candidats
Les Bamakois semblent tirer les leçons de vingt-quatre (24 ans) de gestion des édiles dans les six (06) communes du district et des villages environnants. Les candidats des partis qui sont toujours les mêmes pour avoir changé tout simplement de formations politiques pour des raisons qu’ils savent ont peur de s’aventurer vers le peuple qui a pris ses distances envers les hommes politiques.
Ce manque de confiance en la politique, installé entre les candidats aux élections communales et les électeurs trouvent sa réponse dans le comportement du président de la République, plébiscité en 2013 par un taux de participation de 77,62% des voix exprimées.
Camp de Koulouba: les femmes des bérets rouges refusent de quitter leur logement le «moussalaha» (le laisser-aller), dit-on, a la vie dure
Chaque fois que le ministre de la Défense et des Anciens combattants demande aux familles des bérets rouges «décédés» de quitter le camp, elles noient ces doléances du ministre en mettant en exergue la tenue du procès du général Amadou Haya Sanogo, ancien président du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE) qui serait le commanditaire de l’assassinat de leurs époux.
La date du 30 novembre 2016 a été fixée par le gouvernement pour le procès du général Sanogo. Mais d’ici là, les épouses des bérets rouges et leurs enfants doivent quitter le camp de Koulouba ; elles toucheraient chacune un prime de logement de 25 000 FCFA par mois.
La Rédaction