Focus : Hôpital Nianankoro Fomba : le calvaire du client

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On aurait pu titrer le calvaire du client, mais cette expression ne sied plus au regard des comportements réservés aux usagers par les agents du service d’accueil et de la pharmacie. La direction de l’hôpital gagnerait plus encore à leur enseigner les règles d’accueil et d’orientation que la reforme institutionnelle est en train de vulgariser.

Sinon leur comportement jette l’opprobre sur une structure qui a fait la fierté de la région grâce à des changements positifs qu’elle a enregistrés ces dernières années.
Il faut se lever très tôt pour aller faire le rang. Peu importe votre âge ou votre état de santé. Vous devez faire le rang et vous soumettre aux caprices de ces agents, qui derrière la baie vitrée, se croient tout permis. Non seulement, madame n’est pas à l’heure pour les inscriptions mais aussi elle traîne les pieds, car préoccupée à grignoter son sandwich.

Le monsieur, qui se trouve à ses côtés, se donne le droit de trier le nom de ses proches qui sont servis à travers une porte accédant à la cour. Le gémissement des clients ne semble pas les émouvoir. Ceux qui n’arrivent pas à tenir physiquement, la seule solution pour eux, c’est de s’affaisser contre le mur. Car de votre inscription au payement du ticket d’entrée, il faut faire plus de dix minutes.
Si vous avez eu la chance d’être servi à l’entrée, le second acte de votre calvaire se jouera à la pharmacie. Vautrée dans son fauteuil, Mme n’hésite pas à vous faire balader pour un jeton après vous avoir perdu plus de quinze minutes à attendre.

Si vous êtes trop pressés, vous renoncerez à votre jeton, car la mauvaise volonté est passée par là. Et cela, malgré sa sédentarisation au guichet. Comme on le voit, on se plie aux humeurs de Mme, agent de l’Etat, en mission de l’Etat.
Source : Delta Tribune

Adema Ségou : la contestation couve
La section de la jeunesse Adema vient de procéder au renouvellement de son bureau, en y mettant les représentants de toutes les communes de Ségou. Cette ouverture, qui a été saluée par plus d’un, vise selon ses tenants à favoriser un ancrage territorial du parti en vue de l’élection présidentielle à venir.

Si tout semble baigner dans l’huile chez les jeunes, tel ne serait pas le cas chez les anciens où la contestation couve depuis. En effet, à la section, les langues se délient petit à petit pour dénoncer les faits et gestes de certains responsables au nombre desquels l’honorable Barou Soumounou. Barou et alliés, dont il est question de démettre, sont accusés d’être à la solde de certains barons du CE et procéder au verrouillage du parti à des fins strictement personnelles.
Aussi sont- ils accusés d’avoir conduit le parti à sa perte lors de la mise en place du conseil communal, malgré la majorité différentielle dont l’Adema disposait.
Source : Delta Tribune

La date des élections reste inconnue et jusqu’ici ATT ne parle que de reformes institutionnelles
 Le rapport «Daba Diawara» contient 233 propositions dont les unes renvoient à une révision de la constitution du 25 février 1992 et les autres à la modification ou à l’élaboration des textes fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement de certaines institutions de la République ou le cadre juridique de l’exercice des activités concourant à la consolidation de la démocratie stipule le paragraphe 5 de l’aperçu du rapport à la page 3.

La constitution de 1992 compte 122 articles. La commission des experts propose 233 changements. Les propositions de changement dépassent le nombre d’articles contenus dans la constitution de 1992. Ce qui nécessite une réelle révision des textes fondamentaux de la République. Toutes les dispositions institutionnelles subiront des changements.

Une révision constitutionnelle dicte une nouvelle République. C’est-à-dire une fois la nouvelle constitution  adoptée, ATT sera le nouveau président.

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