Focus : Gao: une vengeance décentralisée en cours actuellement

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Dans la Cité des Askia, une vengeance décentralisée entre la population, voire guerre civile, est en exécution. Malgré une forte présence des forces armées à Gao, les attaques à domicile sont permanentes. La situation sécuritaire est compliquée dans toutes les régions du Nord-Mali. Il faut procéder au désarmement de tous ceux qui portent illégalement des armes. Les villes et les villages seront mis en état de siège par les Forces armées maliennes (FAMa), afin de procéder aux fouilles des maisons.

 

Reprise des marches-meetings au Boulevard de l’Indépendance: la transition court à l’échec

Malgré la forte islamisation du Mali, les musulmans plus de 90% de la population et la présence des chrétiens, d’animistes et autres, le Mali reste et demeure un pays tolérant et cela a facilité la coexistence des différentes communautés d’où le fondement de la laïcité par la Constitution. Notre pays est riche par sa culture et est fortement rattaché à ses valeurs culturelles

À l’occasion de l’occupation du Nord- Mali par des groupes djihadistes en 2012, l’imam Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil islamique du Mali (HCIM) et Haut Représentant de la faction wahhabite du Mali, s’est déclaré favorable à l’instauration d’une République islamique au Mali «sous réserve du respect du jeu démocratique». Et Chérif Ousmane Madane Haïdara, président du Haut Conseil islamique du Mali (HCIM), avait dit en substance qu’il n’était pas exclu de voir un jour, un imam président du Mali. Cette première sortie des musulmans contre les blasphèmes du Coran serait sans doute une occasion inespérée de jauger leur force. À ce rythme, il faut prier fort pour la transition. Des partis politiques favorables à ces deux (02) personnalités du monde musulman évoluent depuis belle lurette sur le terrain.

Diplomatie: la République tchèque ferme son ambassade à Bamako

La République tchèque est un pays ami du Mali. Plusieurs cadres maliens ont été formés dans ce pays quand il s’appelait Tchécoslovaquie. Elle a annoncé, mercredi 02 novembre 2022, la fermeture de son ambassade au Mali à la fin de l’année 2022. Cette fermeture de l’ambassade Tchèque au Mali est la suite logique de l’état de dégradation de la situation sécuritaire et l’éloignement des pays de l’Europe.

Rappelons que la Tchécoslovaquie est un ancien État de l’Europe centrale, formé de la réunion de la Bohème et de la Moravie qui constituent la République tchèque et de la Slovaquie. Sa capitale est Prague. La diplomatie tchèque a informé la suppression de l’ambassade de Kaboul à compter du 1er janvier 2023. Celle-ci est déjà fermée depuis plus d’un an en raison de la situation sécuritaire en Afghanistan suite à la prise du pouvoir par les Talibans ?

Dans le cadre de la mission européenne, cent vingt (120) soldats tchèques opéraient au sein de l’Union européenne (500) soldats. Quand la République tchèque supprime son ambassade en Afghanistan et ferme son ambassade au Mali, c’est un signal fort dans le jargon diplomatique. C’est une situation sécuritaire dégradante sous occupation. Et les Tchèques comparent les aspects sécuritaires dans les deux (02) pays pour se retirer.

L’Afghanistan est un État d’Asie centrale de 650 000 km2 avec une population de 25 000 000 habitants, situé dans une zone montagneuse. Le Mali est un pays de d’Afrique de l’Ouest, d’une superficie de 1241 328 km2.

 

 

 

Qui serait à l’origine des Républiques islamiques dans le Sahara ?

En France, on pointe du doigt la responsabilité des pays du golfe (Qatar et Arabie saoudite, eux-mêmes en compétition) et de la Turquie. Au Mali, l’islam modéré malikite, pourtant majoritaire, ne parvient pas à éteindre la voix des wahhabites qui sont influents dans le Haut Conseil islamique (HCI). Au Burkina Faso, les medersas se développent. Le Niger fait aussi face à la montée de l’obscurantisme. Et le conservatisme social est plus fort au Sénégal qu’il y a dix (10) ans.

Pour la France, il faut promouvoir des personnes bien formées qui ne sont pas dans l’idéologie islamique et dans la lutte postcoloniale, ou qui connaissent mieux la France que leur propre pays comme président de la République. L’imam Mahmoud Dicko est une personnalité très populaire, il a aidé Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) à accéder au pouvoir, en 2013, puis a contribué à la chute de son régime, le 18 août 2020, au sein du mouvement révolutionnaire du 5 juin 2020.

Aujourd’hui, l’imam Dicko, en faisant la politique, se compare au Pape. Le plus grand politique de notre temps, c’est qui martèle-t-il ? C’est le Pape, c’est un chef d’État. S’il vient au Mali, ce n’est pas un imam qui va aller l’accueillir, c’est le président de la République a-t-il tranché.

Afrique: Les États faillis ou fragiles

Les États faillis ou fragiles sont les pays en guerre, pouvant y entrer ou sortant de conflits violents. Plus de 20% de la population africaine sont touchées par les guerres. Les Forces armées maliennes (FAMa) sont souvent dans un état déplorable du fait de la précarité matérielle, de l’absence d’esprit de corps et de collusion entre intérêts privés et politiques.

Certains États sont devenus des zones de chaos, lieux d’affrontement des seigneurs de la guerre (Somalie, Tchad, Soudan), de faible contrôle du territoire (RDC, Mali) et ou de circuits de contrebande (Guinée-Bissau). Ces économies fonctionnent par des marchés parallèles, des pillages et redistribution de rentes

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2 COMMENTAIRES

  1. La liberté d’expression ne veut pas dire tout ce que l’on veut dire et sinon faire tout ce que l’on veut faire, car ma liberté s’arrete où commence celle des autres. Pour le vivre ensemble, le Koran est tres clair sur ce point: Lakoum diyini koum wal ya diyini, c’est le vivre ensemble dans une société et une république laïque.

  2. DROIT CONSTITUTIONNEL
    LIBERTÉ DE LA PRESSE
    LIBERTÉ D’OPINION
    LIBERTÉ D’EXPRESSION

    JUSTICE

    Menaces verbales des propagandistes de la transition militaire sur un journaliste dans l’exercice de sa fonction, où sont les procureurs?

    La chaîne de télévision française BFM TV a fait un reportage dont à la fin elle mentionne le nom de Malick Konaté comme journaliste, pour sa participation au reportage diffusé.

    Le journaliste malien Malick Konaté a précisé qu’il a participé dans ce reportage en fournissant une interview réalisé avec le mouvement “yerewolo debout sur les remparts”

    Adama Diarra dit Ben le Cerveau, membre du CNT et membre très actif du mouvement yerewolo debout a confirmé les propos de Malick Konaté pour ses travaux de journalisme dans la couverture de plusieurs événements du mouvement yerewolo debout sur les remparts au Mali.

    Le journalisme est une profession légale au Mali avec un droit constitutionnel reconnu quatrième pouvoir au Mali et une déontologie de la profession dont l’activité est contrôlée par la HAC, Haute autorité de la communication au Mali sous l’égide de loi malienne.

    Collaborer avec les médias français non interdits de diffusion au Mali comme BFM TV n’est pas contraire à la loi malienne.

    Malick konaté a exercé sa profession dans le cadre de la loi malienne et avec la déontologie du métier de journaliste.

    La HAC qui incrimine les manquements au métier de journaliste au Mali, n’a pas révélé un manquement à la loi dans le travail de Malick konaté.

    Alors pourquoi Sekou Tounkara, taximan malien à New York autoproclamé “ politologue”; Boubou Mabel Diawara, videoman se réclamant de la transition militaire; Tahirou Bah, également videoman se réclamant de la transition militaire, profèrent depuis quelques jours des menaces à l’encontre du journaliste Malick Konaté dans l’exercice légale de sa fonction de journaliste?

    Pire, Tahirou Bah, invoque le nom d’un certain Oumar Bah à Moura dans la région de Mopti et prétend que ce dernier a reçu l’argent de Malick konaté pour diffamer sur les soldats maliens et sans aucune preuve de ce qu’il avance.

    Tahirou Bah profère des menaces de mort au nommé Oumar Bah et toute sa famille s’il ne vient pas témoigner les propos diffamatoires que lui Tahirou Bah diffuse sur les réseaux sociaux.

    La dérive criminelle des réseaux sociaux est en marche sous la bannière de soutien à la transition militaire au Mali.

    Où sont les procureurs de la justice malienne pour s’auto saisir du comportement délictueux voire criminel de ces individus qui prennent les réseaux sociaux comme un terrain d’affrontement et de diffamation sans aucune preuve et en incitant à la haine et la violence verbale et physique en république du Mali?

    Si la justice ne fait pas son travail correctement qui serait responsable des conséquences de ces dérives verbales sur les réseaux sociaux?

    Wa Salam

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