Focus : En nommant Abdou Mallé, Sidiki Diarra, Amadou Coulibaly, Abdoulaye Koné comme responsables adjoints des centres d’examen du Bac : Le Pr. Salikou Sanogo piétine son propre arrêté

0

A quelques heures du démarrage des épreuves du baccalauréat malien, session de juin 2011, tout est presque fin prêt. Mais, c’est au niveau de la décision portant nomination des responsables des centres d’examen qu’il y a problème. Elle prend carrément le contre-pied de l’arrêté du ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues nationales qui fixe les modalités d’organisation de l’examen du Bac.

Cet arrêté est clair sur la surveillance. Il stipule que la surveillance incombe aux professeurs de l’enseignement secondaire. Mais au cas où leur nombre n’arrive pas à satisfaire la demande, on fera recours aux enseignants du fondamental. Mais tel ne semble pas être le cas cette année.

Curieusement, on a nommé comme  adjoints de centres en lieu et place des enseignants du secondaire, les responsables syndicaux du fondamental et du supérieur. C’est ainsi que l’on retrouve sur la décision les noms de Abdou Mallé, secrétaire général du SNESUP, Amadou Coulibaly, secrétaire général du syndicat des enseignements de l’Education de base, de Sidiki Diarra du SNEC, de Abdoulaye Koné du syndicat des enseignants du fondamental des collectivités et d’autres responsables syndicaux.

Avec la nomination de ces «étrangers» comme responsables dans la surveillance du Bac, le ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues nationales viole ainsi son propre arrêté au vu et au su de tout le monde. Avec de tel laxisme, on ne pourra jamais moraliser les examens.

Conseil : Monsieur le ministre, remplacer ces hommes, sinon c’est désormais la porte ouverte à l’aventure dans l’organisation des examens dont la moralisation est le souhait de tout le monde.

Lycée Mamby Sidibé de Kati : Le proviseur exclut les militants d’un syndicat de la surveillance du Bac

Le proviseur du lycée de Kati, en complicité avec l’académie d’enseignement de la même localité, n’aurait pas voulu proposer le nom des professeurs de son établissement, militants du syndicat national des enseignants du secondaire de l’Etat et des collectivités (SNESEC), comme surveillants à l’examen du Bac.

Le pot aux roses a été découvert lorsque la décision de nomination des surveillants a été rendue publique. Les intéressés, après moult démarches auprès des autorités scolaires de Kati, ont porté la nouvelle auprès de leur bureau syndical national qui s’est aussitôt saisi de l’affaire. La situation a été débloquée après des séances d’échanges avec le département de tutelle.

Dans cette affaire, c’est le nom du proviseur qui revient sur toutes les lèvres. Ce dernier serait plus qu’un militant d’un autre syndicat qu’un administrateur scolaire.

Son grief : que les militants du SNESEC basculent dans son syndicat. Il serait le seul proviseur qui n’a pas pu organiser les compositions dans son établissement. Raison : il a pris fait et cause pour son syndicat qui observe un mot d’ordre de boycott des compositions.
Il sacrifie ainsi l’avenir de milliers d’élèves par son activisme syndical. Car les élèves du lycée de Kati passeront en classe supérieure avec une seule moyenne. Contrairement aux autres lycéens.

Bamako, ville insalubre : A quoi servent les multiples GIE de salubrité et les services d’assainissement dans les six (6) communes du district de Bamako ?
Ces GIE de salubrité sont des structures qui appartiennent à des femmes cadres. Ils  brassent d’importantes sommes à chaque fin de mois pour leur promotrice. Quand au service d’assainissement communal, il ne fonctionne pas. Leur travail qui doit consister à veiller sur la propreté de la commune et à protéger les espaces verts, c’est transformé en un travail d’insalubrité dans les quartiers.

Faites un tour dans certains quartiers, sur certaines rues ou espaces verts, vous serez édifiés. L’insalubrité, avec son corollaire de dépôts d’ordures ou d’eaux usées stagnantes en pleine rue, tend à devenir un comportement chez les Bamakois si on ne sanctionne pas. Il faut être vraiment un citadin «non préparé sinon mal éduqué» pour jeter ses eaux usées devant une maison d’autrui.
Des comportements qui polluent l’atmosphère du bon voisinage. Face à ce mal vivre, les agents des services d’assainissement communaux passent le clair de leur temps à jouer aux cartes sur des ordinateurs dans les bureaux, pendant ce temps un voisin jette ses ordures devant la porte du voisin et pendant ce temps la capitale des Trois Caïmans croupit sous le poids de la saleté.

Où est donc passé le ministre de l’Environnement de l’Assainissement ?

Présidentielle 2012 : la démission de Modibo Sidibé attendue pour le 20 juin 2011
Selon nos confrères de l’Indépendant qui donne l’information : «Modibo Sidibé pourrait faire valoir ses droits à la retraite au sein de la police malienne le 20 juin prochain» Et le journaliste de poursuivre : le 20 juin prochain, on sera à dix mois, presque jour pour jour de la date probable de la présidentielle : entre le 28 et le 29 avril 2012. Si Modibo Sidibé décide donc de partir dès maintenant, ce n’est pas parce que la loi l’y obligerait, mais pour se donner plus de temps et peut être plus de moyens de préparer sa candidature à l’échéance attendue.
Le 20 juin 1959 est une date historique en Afrique occidentale française (AOF). Elle est la date de l’indépendance de la Fédération du Mali, composée du Soudan et du Sénégal. Hormis cet aspect historique de la démission l’inspecteur général de police, il a déjà commis une forfaiture en se lançant dans la campagne sans être soumis aux exigences de la loi.

ATT-  PDES, joyeux anniversaire !

L’équipe rédactionnelle de l’Inter de Bamako s’associe à la Cellule de communication de la présidence de la République pour souhaiter joyeux anniversaire à ATT et au PDES à l’occasion du 8 juin. Nous profitons de cette occasion pour poser les questions suivantes  au président de la République : Pourquoi marchez-vous si péniblement ? A l’émission «Baro» c’est toujours le trio Ibrahim, Diossé et Sy Solo. Pourquoi pas une femme des radios libres ? Pourtant, nous sommes sous un régime du «Tafé fanga». Les réponses à nos préoccupations nous parviendront sûrement sur les antennes de l’ORTM au cours d’une sortie présidentielle.

Célébration du 8 juin 2011 : Où sont passés les laudateurs ?
A la surprise générale des Maliens, la célébration de la date anniversaire de l’accession du président ATT est passée inaperçue. Comme si tous les gens là qui ne jurent que par son nom ont déménagé sous d’autres cieux. Ils ne sont partis nulle part. Ils sont tous là.

Leur nouveau slogan : «ATT c’est fini». Ils lorgnent maintenant du côté de celui qui sera élu en 2012. Plus grave, même la presse dite proche de lui n’a rien fait comme à son habitude pour rehausser l’éclat de la fête. Pas de numéro spécial, ni d’émission radiophonique consacrée à l’action du président ATT.

Décidément, c’est au moment de fin de règne qu’on connaît ses vrais amis.

Le candidat de la ruche perdra la présidentielle en 2012
Que ça soit le Pr. Dioncounda Traoré ou l’inspecteur général de police, Modibo Sidibé, l’Adema-PASJ perdra l’élection présidentielle de 2012. Et pour cause : il n’y a plus d’hommes charismatiques au sein de la ruche. En 1992, Alpha Oumar Konaré a été élu avec 26% des suffrages exprimés et cela grâce à son charisme qui caractérise un enseignant de profession.

Une fonction ouverte avec à la clé des connaissances innombrables: il fut ministre de la Jeunesse et des Sports sous le régime de l’ex Udpm. Il est écrivain. Sur ce plan,  grâce au charisme d’Alpha Oumar Konaré, sa connaissance du Mali profond (archéologue) que l’Adema a gagné les élections en 1992.

La mission actuelle de la ruche serait de soutenir des candidats afin d’éviter la prison comme l’a si bien dit en son temps le Pr. Dioncounda Traoré, président du parti. Et Adama Samassékou de conclure : «Le peuple ne nous fait plus confiance, nous avons commis par de bétises».

Quant à Modibo Sidibé, le clan qui soutient sa candidature dans la ruche trainera le plus grand nombre de casseroles. Autrement dit, c’est le clan  des délinquants financiers. Aujourd’hui, le citoyen malien sait tout sur nos dirigeants et nos cadres.

Commentaires via Facebook :