Focus – Elections générales de 2012 : ATT en première ligne

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La dissolution de l’Assemblée nationale du Mali serait à l’ordre du jour. Selon les rumeurs qui circulent, elle serait chose faite en février 2012. Cette dissolution rendrait opératoire la volonté du président de la République sortant de tenir, vaille que vaille, les élections dans les délais constitutionnels.

Le Président, on le sait, a un pouvoir d’arbitre. Mais bien plus qu’un arbitre, il lui arrive souvent de prendre part au jeu et d’agir directement. Il a un certain nombre de fonctions et d’attributions qui lui sont propres et d’autres qu’il partage avec le gouvernement.

Un léger réaménagement ministériel en vue

Le gouvernement de Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé, formé en avril dernier, pourrait subir un léger réaménagement si l’on en croit aux rumeurs en provenance du palais présidentiel. Nos sources rapportent que trois ministres seraient des éventuels candidats à la présidentielle de 2012.

Si on se réfère à la volonté du président de ne pas maintenir un présidentiable dans le gouvernement, ils doivent remettre leur démission au chef du gouvernement au plus tard fin octobre. Parmi lesquels, on cite les noms des ministres Ahmed Diané Séméga, Tiémoko Sangaré et Soumeylou B. Maïga.

Rentrée syndicale : La Coses sabote la rentrée scolaire

Pour marquer sa rentrée syndicale, la Coordination des syndicats de l’enseignement secondaire a invité tous ses militants à une assemblée générale d’information le 3 octobre, jour même de la rentrée scolaire.

Objectif : stratégies à prendre pour l’arrêt et le remboursement des sommes prélevées au titre de l’Assurance maladie obligatoire (AMO). Cette assemblée, prévue à 8 heures, début des cours dans presque tous les établissements, va fortement perturber la rentrée scolaire.

Rentrée scolaire : ATT impose son référendum et les élections de 2012 comme première leçon

Face aux grandes questions de la nation qui font l’unanimité, les autorités choisissent des thèmes que les enseignants dispensent comme première leçon dans toutes les classes. Le dernier en date est celle de la célébration du cinquantenaire (symboles de la République, figures emblématiques de l’indépendance, etc.). Le thème de cette année est mal apprécié par ceux chargés de dispenser le cours.

Malgré la fiche pédagogique, ils pensent que la politisation dont on veut lutter à l’école revient sous une autre forme. Surtout que rien n’est encore clair pour ces deux consultations. Ils s’interrogent pourquoi uniquement dans les classes de 12ème année pour les lycées.


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