Focus : Course à la présidentielle : Dioncounda Traoré, candidat de l’Adema en 2012

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La Commission de bons offices, mise en place le 22 juin, comme son nom l’indique, a évité une nouvelle cassure à son parti en désignant à l’unanimité le président du parti pour porter ses couleurs à la présidentielle de 2012.

Ainsi, ce choix met fin aux primaires au terme duquel un candidat devrait remporter la partie. 

A propos de l’approvisionnement de notre pays en lait, le ministre de l’Industrie et du Commerce trompe : lorsqu’elle dit qu’il existe beaucoup d’unités de transformation de lait
Entre 2004 et 2007, le prix du lait en poudre a augmenté de 86%, source Prodevalait. Le poids des importations en lait et produits laitiers est estimé à plus de 15 milliards de F CFA par an. C’est face à cette situation que le gouvernement a mis en place une stratégie de développement et de valorisation du lait cru local adoptée en 2008 ; dans un souci de promouvoir la filière lait.

Cette œuvre du ministère de l’Elevage et de la Pêche de concert avec tous les acteurs de la filière est réalisée à travers un projet appelé Projet de développement et de valorisation du lait local au Mali (Prodevalait).

Pour approvisionner le pays, Prodevalait a installé des bassins laitiers. Un bassin laitier est une zone de production et de collecte de lait pour approvisionner une unité de transformation.
Dans cette composante, il s’agit d’identifier dans un rayon de 50 kilomètres autour de chaque grande ville de consommation l’ensemble des exploitants dont la production laitière est collectée pour approvisionner les populations.

Pour 13 millions d’âmes reparties entre 8 régions, 49 cercles, 703 communes rurales et un district, le Mali compte 5 181 842 bovins avec 37 bassins laitiers dont 12 à Koulikoro et Bamako, 4 à Kayes, Sikasso 6, Ségou 6, Mopti 5, Gao 3, Tombouctou 1. Quand les ministres de la République ne sont pas bien informés, ils doivent se taire.

Qui bloque l’ouverture des télévisions privées au Mali ?

L’ordonnance 92-037 portant autorisation de création de services privés de communication audiovisuelle dans son article 1er pose le principe de la liberté : «il est autorisé la création libre de services privés de communication audiovisuelle» (ordonnance no92-037/P-CTSP du 14 Mai 1992.
Au Mali, la situation est assez confuse, car on distingue l’autorisation de création qui relève du ministère de la Communication et l’autorisation d’installation qui relève du ministère de l’Administration territoriale. Le blocage viendrait surtout du ministre de la Communication et porte parole du gouvernement qui ne souhaite pas que l’ORTM soit concurrencé.

En attendant, Africable émet en toute illégalité au su et au vu des plus hautes autorités. Pourtant, la télévision est un média attrayant plus persuasif. Elle consolide la démocratie. Elle permet de créer des centres de visionnage collectifs dans les localités arrosées. La télévision permet le développement et la promotion des industries culturelles. Son inconvénient serait le danger de former de nouveaux comportements en nous déviant de notre culture. Tentative pour les promoteurs de privilégier le maximum de programmes étrangers peu chers.


Pourquoi la Délégation générale aux élections a-t-elle été créée ?

Tirant les enseignements des élections de 1997, organisées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui ont été un échec et celles de 1999 organisées par le Ministère de l’Administration territoriale et des Collectivités locales (MATCL) qui ont montré leurs limites, les autorités de la IIIème République ont pris l’initiative de créer la Délégation générale aux élections (DGE). Celle-ci se caractérise, par sa neutralité avec comme objectif final la tenue d’élections libres et transparentes dans un climat apaisé. La DGE est dirigée par un délégué général nommé par décret présidentiel. Elle porte assistance à la CENI à la demande de celle-ci.

La DGE est chargée de l’élaboration et de la gestion du fichier électoral, de la confection et de l’impression des cartes d’électeur, du financement public des partis politiques. Les trois structures (MATCL-CENI-DGE) sont en réalité complémentaires bien que chacune d’elles ait des missions spécifiques.

Les missions de la CENI. La CENI et ses démembrements veillent à la régularité des opérations électorales à travers la supervision et le suivi desdites opérations, notamment :
– la révision et l’établissement des listes à l’occasion des élections générales ;
– la préparation et la gestion du fichier électoral : la confection, l’impression et la distribution des cartes d’électeur ;

– la mise en place du matériel et des documents électoraux ;
– le déroulement de la campagne électorale ;
– les opérations de délivrance des procurations de vote ;
– les opérations de vote ;


– les opérations de dépouillement des bulletins de vote, de déroulement des suffrages, de transmission des procès-verbaux, de centralisation et de proclamation des résultats.

Quand le patron d’une de ces structures confie à la presse qu’il n’existe pas de fichier électoral, il faut prier fort.

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