Focus – Bonnet d’âne ADEMA-PASJ : ils appellent ça la continuité

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Nouveau bisbille Alpha Oumar Konaré Modibo Sidibé. Modibo Sidibé après son limogeage par ATT de la primature, est bien décidé à briguer la magistrature suprême avec ce qui reste du parti fondé par Alpha Oumar Konaré. Pour cela, bien que Modibo Sidibé ne soit pas militant de la ruche, il envisage de ratisser large dans les rangs de l’Adema et de l’Urd.

Déjà Bintily communication une agence de communication proche de l’ex-couple présidentiel est en marche sur le face book.

La vague des révisions constitutionnelles : ATT partira, partira pas ?
Le général Amadou Toumani Touré a été présenté comme le tombeur principal de Moussa Traoré. A ce titre, il est un héros de cette extraordinaire révolution du 26 mars 1991. Il sera à la tête d’une Transition démocratique au terme de laquelle il vaquera à ses affaires, avec l’élection d’Alpha Oumar Konaré à la tête de l’Etat.

Comme dans un conte de fées, le même ATT revient aux affaires en 2002, cette fois-ci avec la bénédiction du même Alpha Oumar Konaré. Et que n’a pas dit ATT ? «Je viens pour seulement cinq ans», je viens pour mettre la classe politique d’accord».

Au lieu d’un seul mandat, il en est à deux aujourd’hui. Et on lui prête le vœu bien secret  de vouloir modifier les textes pour rester là ou il est, car il s’y sent tellement bien qu’il veut y construire son mausolée. Tous les regards sont tournés vers ce fameux referendum, à un moment ou les dates des élections présidentielles et législatives ne sont pas fixées et la ville de Mopti doit abriter la prochaine biennale artistique.

Litige foncier à Lafiabougou Bougoudani : l’association des jeunes pour le développement de leur quartier sur pied de guerre
La mairie après avoir démoli les constructions sises à Bougoudani  pour en faire un marché veut utiliser les parcelles à d’autre fin. D’où la colère des jeunes de Bougoudani pour sauver le site des mains des spéculateurs fonciers. La mairie, le gouvernorat et certains hauts cadres sont cités parmi les heureux bénéficiaires de ces lots au détriment de ceux dont les maisons ont été démolies à Bougoudani. La tension est très électrique entre les jeunes du groupe Albert Ouattara et les élus communaux.

A en croire les jeunes de l’association (AJDB créée en 2001) le maire Moussa Mara serait dans le coup monté par certains élus prédateurs contre les habitants de Bougoudani. De leur coté ils affirment ne pas se laisser déposséder de leur site de marché, morcelé et cédé à d’autres individus.
L’affaire serait peut être restée une histoire de déguerpissement certes pas banale mais non inédite si l’ex-gouverneur de Bamako, Ibrahima Féfé Koné n’avait pas borné les lieux ; la mairie ayant prévu la construction de 96 boutiques et encaissée le prix de 150 demandes de lots à usage d’habitation. Or elle l’est. Du coup, les vieux démons sont réveillés. Trop de versions sont proposées.

La sociologie entre pour expliquer que ce genre d’incident est le lot courant des pays à fort taux d’urbanisation. La politique ne reste pas, elle non plus en marge. Témoin : les prises de position des conseillers municipaux pour laquelle cette affaire vient confirmer que le Mali n’est plus pour le pauvre. Ce qui  se passe à Bougoudani est une injustice criarde, elle demande réparation car les élus communaux ont fait trop de mal à leurs électeurs.

Si le général médiateur de la crise centrafricaine ne se saisit pas de ce dossier brûlant de l’heure ça va craquer en commune IV pour embraser tout Bamako. Les populations n’en peuvent plus monsieur le président.

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