Focus : Amadou Haya Sanogo infiltré par la police politique du FDR ?

Le jeune capitaine, qui avait conquis en si peu de temps le cœur des Maliens pour  avoir déposé le régime corrompu du général ATT, aurait été infiltré par la police politique du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR).

L’ancien directeur de la Sécurité d’Etat, membre fondateur de l’Adema, aurait réussi a infiltré le jeune capitaine par ses services. Toujours selon nos sources, le capitaine résisterait à tout sauf l’argent. Dieu seul sait que le FDR est le regroupement des cadres milliardaires du Mali.

Cette vénalité du jeune capitaine Amadou Haya Sanogo surprend la directrice de «L’Inter de Bamako» pour qui connaît les caractéristiques des porteurs du patronyme SANOGO.

Le directeur de l’ORTM avait censuré le reportage sur la plainte du Parti SADI contre la CEDEAO

C’était mal connaître le Parti SADI. Les vieilles habitudes ont la vie dure, dit-on. Le tonitruant directeur de la boîte à images vient encore d’étaler son inculture sur la place publique  en censurant le reportage sur la plainte formulée par le Parti SADI contre la CEDEAO sur le petit écran.

Selon des sources concordantes, le ministre de la Communication, porte parole du gouvernement, rapporte les propos du DG de l’ORTM en ces termes : «Baba Daga dit avoir peur de la réaction de la CEDEAO parce que le Mali est membre fondateur de l’organisation sous régionale». Et  M. Touré ordonne au directeur général Baba Dagamaïssa de faire passer l’élément. Ce qui fut fait  le lundi 6 août 2012.

Encore une fois, nous disions qu’il faut faire la différence entre un intellectuel et un homme cultivé. A peine nommé, le DG de Bozola est à sa deuxième faute professionnelle grave. La première, c’est d’avoir marché avec la presse privée contre l’agression de Saouti Haidara. La seconde est la censure des reportages des partis politiques qui s’élèvent contre les agissements de la CEDEAO au Mali. Or qui dit démocratie parle de majorité et d’opposition.

Chut ! Le D.G des Eaux et Forêts reprend des ex-rebelles de retour dans ses services

Depuis le coup de force du 22 mars, certains responsables de l’administration publique s’adonnent  à des pratiques peu orthodoxes. C’est le cas de ce directeur général qui serait en passe de reprendre ses agents rebelles touaregs de retour dans ses services moyennant un peu de fric (Mahmoud, Mohamed Salek…).

Le ministre de la Justice membre du FDR ?

Nous serions tentés de répondre par l’affirmative tant les faits tranchent. La marche du lundi 6 août, organisée par Yèrèwolo Ton, a été sévèrement réprimée par les forces de l’ordre. Résultat : des  marcheurs arrêtés puis déférés à la prison centrale  de Bamako.

Le téléphone du ministre de la Justice serait resté fermé toute la journée. On ignore la raison principale. Mais il ne faut pas se tromper, en parlant le vrai langage : la vérité sur la politisation de la justice depuis l’avènement de la démocratie. Les juges et les magistrats sont divisés entre deux syndicats, celui du Syndicat autonome de la magistrature (SAM) et le Syndicat libre de la magistrature(SYLMA).

L’actuel ministre de la Justice est un ancien membre du SYLMA. Et le SYLMA est uniquement composé d’anciens de l’AEEM, c’est-à-dire les enfants du FDR.

Le CNRDRE inexpérimenté ou myope ?

Si le gouvernement et le CNRDRE ne se ressaisissent pas rapidement pour modifier radicalement le cap, s’ils n’ont pas le courage de changer les hommes et les femmes qui étaient aux commandes sous ATT, alors le Mali dérivera vers un scénario Jerry Rawlings, c’est-à-dire une crise institutionnelle qui peut se traduire par l’enrichissement de ceux qui occupent une bonne place et la perte d’emploi pour ceux en avaient une mauvaise. Enrichissement des uns, appauvrissement des autres vont créer des déséquilibres intolérables : crise, blocage, révolution.

D’une façon ou d’une autre, ça va craquer. Aujourd’hui, la gendarmerie est formée d’hommes et de femmes des régimes ADEMA et ATT. L’actuel directeur de la gendarmerie est un pur produit de ces deux régimes.

Vive la répression alors !

Rue Marne : Villa n°34 hantée par des esprits ?

La villa n°34, sise à la rue Marne à l’Etat major des armées, serait- elle hantée par des esprits mal saints ? Tenez-vous bien tous ceux qui ont habité cette villa ont fini soit par la prison ou par une maladie handicapante. Ce sont successivement : Bakary Coulibaly, Mamadou Mariko, Mohamed Kéita, Charles Samba Sissoko et Hamidou Sissoko.

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