«Le gouvernement malien doit mettre fin à tous liens à la fois publics et privés avec la Gatia, un groupe de milice armée qui ne contribue pas ramener la paix dans le nord du Mali ». Les propos sont de Paul Folmsbee, Ambassadeur des Etats-Unis au Mali. Le diplomate américain a tenu ces propos lors d’une conférence de presse, le mardi 27 septembre dernier. Dès lors, les réactions des Maliens ne se sont pas fait attendre à travers les réseaux sociaux. En effet, ils sont nombreux les citoyens maliens à exprimer leur colère contre le diplomate américain en poste à Bamako.
Pour certains, il s’agit là d’une «influence flagrante », alors que d’autres accusent M. Paul Folmsbee d’avoir lui-même «des liens douteux avec des membres de la CMA ».Vrai ou faux ? En tout cas, l’ambassadeur des Etats-Unis est actuellement au centre des critiques et même d’accusations. C’est la toute première fois qu’un diplomate américain se trouve au centre des critiques dans notre pays.
Nord du Mali (2): Anéfis sous contrôle du Gatia
Il y a de cela quelques semaines, les combattants du Groupe d’autodéfense des Imgads et alliés (Gatia), membres de la plateforme, ont conquis (à nouveau) la localité d’Anéfis (Kidal). Depuis 2012, cette localité était aux mains des groupes armés de la CMA. La reconquête d’Anéfis, selon nos sources, s’est effectuée sans grosse difficulté. En effet, les combattants de la CMA avaient fui les lieux. Aussi, les autres groupes ethniques (certains étaient affiliés à la CMA) auraient indiqué qu’ils ne livreraient pas de combat contre leurs «frères » du Gatia. Ils auraient clairement manifesté leur volonté de ne prendre part à des affrontements entre les Iforas et les Imghad.
Aujourd’hui, la localité d’Anéfis et plusieurs autres localités de la région de Kidal sont totalement contrôlées par les combattants du Gatia. Cependant, l’objectif final du Groupe est la libération de Kidal qui reste aux mains de la CMA.
La rédaction
Bonjour,
La déclaration de l’ambassadeur des États Unis va dans le sens de l’accord de paix mais il doit veiller à l’équilibre entre parties prenantes au risque de créer une incompréhension et une insatisfaction généralisées, il est judicieux :
– de ne pas faire porter tout le tort au Gouvernement Malien qui n’est qu’une partie prenante à l’accord de paix qui exige un compromis sur tous les sujets entre les parties prenantes et
– d’adopter une attitude à équidistance entre les parties prenantes, en particulier entre les groupes armés Maliens non terroristes.
Félicitations pour le soutien des États Unis au processus de mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.
En effet, l’Ambassadeur des États Unis au Mali, au nom du Gouvernement des États-Unis, a réaffirmé son plein soutien au processus de mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger et a appelé toutes les parties à respecter scrupuleusement leurs engagements et les assure de leur détermination à appuyer leurs efforts dans ce sens.
Les États Unis sont dans le même cas que l’État Malien, ce dernier, en plus d’être partie prenante, doit aussi veiller, dans ses prises de position ou dans ses agissements, à l’équilibre entre la CMA et la Plateforme sauf si un de ces regroupements ou au moins un de ses membres a commis des dérives avec des conséquences négatives sur la mise en œuvre de l’accord de paix ou sur la sécurité des populations ou du pays.
Juste par la présence de GAMOU dans l’armée Malienne et chef de la communauté Imghad constituant à majorité le GATIA, le soupçon du lien de l’État Malien avec le GATIA peut être fait.
C’est ainsi que l’État Malien doit faire attention à deux attaques :
– celle de ceux qui l’accusent, comme les États Unis, ou pourront l’accuser d’être en relation avec le GATIA : il doit, donc, éclaircir sa position par rapport au GATIA (arrêter cette relation si elle existe pour plus de crédibilité), et
– celle de ceux qui pourront l’accuser de ne pas bien jouer son rôle de garant de la mise en œuvre de l’accord de paix ou que les fruits de cet accord ne soient pas visibles sur la résilience des populations Maliennes, des régions, des communes et du pays, face à l’insécurité et à la prise en charge de leurs problèmes.
Ce n’est pas parce qu’un acteur, ici les États Unis, faisant partie, d’ailleurs, de la médiation internationale, a pris une position sans complaisance (à eux de justifier leur position si le Mali en fait la demande) par rapport à une partie prenante (cas de l’État Malien) qu’il faille arrêter toute collaboration avec lui : d’autres acteurs diront ou insinueront la même chose compte-tenu de la position de GAMOU (dans l’armée Malienne et en liaison avec sa communauté Imghad créatrice du GATIA).
Dommage que les États Unis n’aient pas pris de position par rapport à la CMA.
Actuellement, il ne s’agit plus de savoir qui supporte ou pas l’accord de paix mais comment s’unir, indépendamment des bords politiques, autour de la mise en œuvre de cet accord pour résoudre les problèmes du Mali.
Avec les dernières déclarations des uns et des autres (ONU, médiation internationale, CSA, Président IBK et Etats Unis), cet accord sera mis en œuvre très bientôt et les responsabilités des uns et des autres seront engagées.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et sécurité
TEL 00223 95 58 48 97
Le Mali est toujours interesant .il y a des actes de fait et de droit .L’etat du mali peut integrer la Gatia ds son arme s’il sait leur competence pour le pays .
Qu’il s’occupe dès racisme dans son payés. il n’est qu’un semple ambassadeur il n’a pas content qu’il retourne aux usa
Comrades as you all know I do not place great value on what members of the US government acknowledge that include the president. You see about 50 years ago shortly after the death of my father the government of the US President Lyndon B. Johnson(LBJ) convinced my mother to agree to conditions concerning me her 8 year old child plus America. The irony of it all for me is while African Americans were focussing on civil rights actvists the USA government were focus on me. In fact the place I lived had only two ways into it. They acknowledged it was good security. During Johnson term as president everything went fine however, post Johnson presidency not one American president kept the agreement including Obama. You see they all seem to have taken the position of “I did not make the agreement so it is not mine to keep” but at the time the agreement was made it was the government of the USA thus obligating all coming post LBJ to the office of the president to keep the agreement. I do not speak of agreement except now to acknowledge it once existed. Thanks to my Uncle Howard “Bully” Cooper I have not made the ultimate error plus the world number one “hunt would would” ability still belong to the Buntu by way of me. A conditions which amaze me is Americans when they approach me in search of “hunt would would” agreement they tend to act as if we did not have agreement plus they broke it. It is the cause I many years ago made deal with China plus I know China know my pledge is credible. May we be comrades forever. Very sincere, Henry Author Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan.
Courage Gatia, il faut tout faire de libérer Kidal, puisque l’état malien est incapable
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