Entre ATT et un ancien ministre…
« Dieu ne dort jamais », a-t-ton coutume d’entendre dans nos sociétés. Entre l’ancien président Amadou Toumani Touré et certaines personnes auxquelles ils avaient rendu d’énormes services et qui se sont retournées contre lui, il y a une sorte de justice que seul Dieu est capable de rendre.
Passons sous silence les déboires de la bande à Sanogo qui croupit actuellement en prison. Ne parlons pas des malheurs actuels de certains hommes (politiques et militaires) qui ont tout bénéficié de l’ancien chef de l’Etat. Vous avez dit justice divine ? Elle vient (encore) de se manifester entre ATT et cet ancien ministre qui, la semaine dernière, a subit la plus grande humiliation de sa vie en se voyant conduire en prison pour « escroquerie et détournement de fonds ». Il était connu comme l’un des plus grands pourfendeurs d’ATT et de son régime. Mais ce que les Maliens ignorent, c’est que son animosité ou sa rancœur à l’encontre d’ATT avait une raison. En effet, il avait perdu un juteux poste diplomatique pendant que Touré était aux affaires. Mécontent à l’époque, il avait emporté tout le mobilier de sa résidence. Mais, il n’a jamais été inquiété pour cet acte qui pourrait être qualifié de vol. Aujourd’hui, cet ancien ministre s’est retrouvé en prison comme un vulgaire bandit.
Mauvaise gouvernance : Le régime face à des fronts
Décidément le régime d’IBK s’enfonce chaque jour dans de grosses difficultés, dont il est lui-même à l’origine. Incapable de solutionner les multiples problèmes des couches socio-professionnelles, le régime excelle dans la fuite en avant permanente. Conséquence ? Le Mali est bloqué.
Et le gouvernement fait désormais face à plusieurs fronts. Ainsi, pour la première fois, l’opposition a décidé de marcher pour protester contre certaines dérives du pouvoir en place : mauvaise gouvernance, incapacité d’assurer la sécurité individuelle et collective des Maliens, gestion catastrophique des affaires de l’Etat…
Cette manifestation est prévue pour le samedi 23 avril prochain. Cette marche constituera sans doute un test pour les partis de l’opposition face au pouvoir. De son côté, la confédération syndicale des travailleurs du Mali (Cstm) a décidé de battre le pavé le jeudi 21 avril prochain. Motif de cette manifestation des travailleurs ? Dénoncer les dérives du pouvoir…
Mopti : La localité de Boni attaquée
Au matin vers 04 heures, la localité de Boni (région de Mopti) a été attaquée par des hommes armés. Pendant toute la matinée, des combats acharnés ont opposé les forces armées et de sécurité aux assaillants. Selon les premières informations en provenance de cette localité, il s’agirait de djihadistes du mouvement d’Amadou Kouffa. Celui-ci s’active dans cette zone. Pour le moment, l’on ignore le bilan de cette attaque.
Bozola : En attendant les nouvelles directives de Sidiki
L’ex et nouveau directeur de l’Ortm, Sidiki N’Fa Konaté a pris fonction le lundi dernier.
Sidiki retourne dans le fauteuil directorial à Bozala, après l’avoir occupé 14 ans, et surtout après avoir été ministre de la communication dans le dernier gouvernement d’ATT.
Le retour de Sidiki est diversement apprécié à l’Ortm. Mais au-delà des commentaires, beaucoup d’interrogations se posent et au sein de la boîte et en dehors.
L’Ortm qui, selon les travailleurs de l’office, a déjà atteint tous les seuils de la déchéance matérielle, morale, et professionnelle, va-t-elle continuer à poursuivre sa descente aux enfers ?
Sidiki, nouveau militant du RPM (parti au pouvoir) est-il commis à des missions ? Lesquelles ? Sera- il capable de mettre son professionnalisme au-dessus des considérations politiques ? En attendant, à Bozala, les travailleurs attendent avec impatience les nouvelles directives du nouveau DG.
Nord du Mali : 3 soldats français tués
Le mardi dernier, trois soldats français ont trouvé la mort à Tessalit dans l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule blindé. L’un d’eux est mort sur le coup, et les deux autres ont succombé à leurs blessures.
Parti de Gao, le convoi (une soixante véhicules progressant lentement sur une route difficile) frappé se rendait à Tessalit pour rejoindre les quelques 250 soldats français régulièrement présents sur cette base opérationnelle du nord du Mali. Le blindé de tête a sauté sur une mine à quelques kilomètres du camp de Tessalit. Les victimes se trouvaient à bord de cet engin. Le soldat de 1er classe Mickaël Pao-Ting a été tué mardi sous le coup de l’explosion. Et le mercredi, le maréchal-des-logis Damien Noblet et le brigadier Michael Chauvin sont décédés dans la soirée à Gao, où ils avaient été évacués pour recevoir des soins dans une antenne médicale militaire française.
Ces nouveaux décès portent à 17, le nombre de soldats français tués depuis le début de l’intervention militaire au Mali, en juillet 2013.
La Rédaction
L'opposition aurait du marcher il y'a longtemps.De toute facon, pour la survie du Mali,il y'a un choix a faire entre le depart ou le maintien d'IBK du pouvoir car ne nous voilons pas la face, la seule catastrophe c'est LUI.
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