En reportant sine die le référendum sur la révision constitutionnelle, initialement prévu pour le 9 juillet 2017, l’on avait naïvement pensé que le président IBK était à la recherche d’une porte de sortie, au vu de l’ampleur de la contestation (à l’intérieur et à l’extérieur) contre ce projet qui divise le pays et qui fait planer de graves menaces sur la stabilité du Mali.
Cependant, tout porte à croire que le président IBK est loin de renoncer à son projet. Le report entre dans une stratégie savamment planifiée afin de laisser « passer la tempête » ou de casser le mouvement par tous les moyens.
Ainsi depuis quelques jours, le pouvoir multiplie les manœuvres en vue de contrer la forte mobilisation qui gagne le pays sous l’impulsion du mouvement « An Tè, A Bana ! Touche pas à ma constitution » ! Pour ce faire, les moyens de l’Etat et tout l’arsenal étatique sont mobilisés.
Aussi, le président IBK, visiblement coincé entre son opinion et la communauté internationale, compte sur l’usure de la contestation, pour organiser son référendum et s’offrir des pouvoirs monarchiques d’ici la fin de son mandat. Mais, la stratégie du pouvoir est décelée par le mouvement «An Tè, A Bana » ! » qui entend maintenir la pression avec la multiplication de ses activités à l’intérieur et à l’extérieur.
Santé :
L’hôpital du Point-G se meurt !
Depuis quatre ans, le chaos s’installe progressivement dans presque tous les établissements sanitaires du Mali, à cause du manque de ressources financières et de la vétusté du matériel.
Ainsi, à l’hôpital du Point-G, depuis 2 ans, il n’y a pas de scanner, pas de radio depuis 7 mois, le laboratoire est en rupture permanente de produits. Même le simple savon manque. Selon des agents, le laboratoire du plus « grand hôpital » du pays ne fonctionne plus que grâce à la bonne volonté et au dévouement du personnel.
A l’hôpital Gabriel Touré, c’est presque la même situation qui prévaut. Le Manque de ressource et bien d’autres maux menacent l’existence de cet hôpital. Gabriel Touré est le centre hospitalier le plus fréquenté de la capitale.
Mais cette situation dramatique au niveau de nos hôpitaux traduit en fait l’état de déliquescence même du Mali. En effet, depuis l’arrivée de IBK au pouvoir, le pays, à cause de la mauvaise gouvernance sur fond de détournement de derniers publics, s’enfonce dans le gouffre.
Aujourd’hui, tous les secteurs socio-économiques sont en panne. Où va l’argent du pays ? Et les importantes ressources financières octroyées au Mali par les partenaires ?
En attendant, les hôpitaux, les écoles, les infrastructures routières se dégradent chaque jour, sans qu’aucune mesure ne soit prise pour y remédier.
Pendant ce temps, les gouvernants se rendent fréquemment à l’extérieur pour des contrôles médicaux de routine et/ou des soins aux frais du contribuable.
Attaque de Ménaka
8 corps de militaires retrouvés
Le dimanche 9 juillet, un convoi des Forces armées maliennes est tombé dans une embuscade à Inkadogotan, localité située entre Ménaka et Gao. Le bilan ? 10 morts, 4 véhicules enlevés avec leurs occupants et plusieurs soldats portés disparus.
Après une semaine, les responsables militaires ont affirmé avoir retrouvé huit corps.
Selon les informations, le lundi dernier, huit corps de soldats ont été découverts dans une toute petite localité située à une soixantaine de kilomètres au sud de la ville de Ménaka. Les victimes sont : le Sergent-Chef Diby Ag Intabindalt ; le 1er cavalier Djigui Camara ; le 1er cavalier Aly Ag Mohamed ; le 1er cavalier Aboubacar SM Diaby, le Sergent Abachar Ag Almou; le soldat de 1ere classe Djibrila Abdrahamane ; le soldat 2eme classe Mahamadou Alassane et enfin le 2eme classe Seydou Issa Maïga.
Les militaires tués faisaient partie d’une mission de sécurisation des biens et des populations.
Deux soldats rescapés de l’attaque contre le convoi des 29 militaires avaient regagné leur base à Ménaka et avaient donné des informations sur l’attaque. Pour l’instant, on ignore le sort du reste des membres du peloton.
La Rédaction
Prions pour le repos des tués et soutenons nos centres de santé en dénonçant les travers du parti état
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