Bande Sahélo saharienne : Bouthou, le fraudeur public n°1
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Les actions de déstabilisation en cours dans la bande Sahélo saharienne sont déclenchées par une horde de trafiquants soutenus et protégés en haut lieu dans certains pays de cette bande, dont l’Algérie en première ligne.
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Ainsi, un redoutable chef de réseaux du nom de Bouthou, installé à Tamanrasset (Algérie) serait très actif dans le vaste trafic transfrontalier sévissant dans cette région.
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Bouthou n’est pas un inconnu des services de sécurité des pays concernés. Fraudeur devant l’éternel, il avait fui son pays dans les années 1990 et s’était installé au Niger. Sur demande des autorités de son pays, il est arrêté en 1992 au Niger avant d’être extradé vers l’Algérie, où il séjourna en prison de 1992 à 1998. A sa libération, Bouthou a repris ses activités frauduleuses. Pour cela, il sillonne régulièrement les pays de la sous région dans lesquels il aurait implanté ses réseaux. Il est par ailleurs présenté comme étant le messager et l’homme à tout faire d’un responsable islamiste Algérien.
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Hama Ag Sidi Mohamed, ancien président de l’Assemblée régionale de Kidal est devenu aujourd’hui le porte-parole du groupe de bandits dirigé par Ibrahim Bahanga. Mais, ce que beaucoup de personnes ignorent, ce sont les liens entre les deux hommes. En effet, Hama est le beau père de Bahanga, qui il y a quelques années a épousé une des filles de son actuel porte-parole. Aujourd’hui, retranchés dans les collines vers l’Algérie, les deux hommes mènent un même combat. Outre son rôle de porte voix de son gendre, Hama Ag Sidi Mohamed dont l’épouse est française est chargé d’établir le contact entre la rébellion et certains médias occidentaux via son épouse qui disposerait de réseaux occultes dans la sous région et en France.
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L’Algérie, on le sait, a des visées sur le Nord Mali à cause des indices constatées ces deux dernières années dans les recherches pétrolières.
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Pour éventuellement profiter du pétrole malien, l’Algérie, à travers sa société pétrolière (Sonatrac) vient de s’installer confortablement dans le septentrion malien. En effet, la semaine dernière, cette société algérienne spécialisée dans la recherche et l’exploitation du pétrole a acheminé à Taoudenit (région de Tombouctou), plusieurs tonnes de matériels à bord d’une centaine de véhicules. C’est dire que les Algériens ne veulent visiblement pas perdre de temps. Et pour cause…
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Après la formation du gouvernement et les passations de service, la reprise du travail dans les ministères doit être effective aujourd’hui. Le Premier ministre, Modibo Sidibé qui n’entend pas prendre davantage de retard, a donné des instructions fermes pour que tous les départements commencent à travailler dès ce jour.
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Suite à la constitution du nouveau gouvernement, certains anciens ministres ont eu la baraka d’être reconduits. Par contre, d’autres ont été tout simplement remis à leurs anciennes occupations d’avant leurs responsabilités de ministres de la République. Parmi ceux-ci figure celle qu’on donnait pour une «dame» de fer, Me Fanta Sylla. Ayant su par anticipation qu’elle ne fera pas partie du nouvel attelage gouvernemental, Me Fanta aurait depuis le début de la semaine dernière commencé, au grand étonnement de nombre de ses collaborateurs, à arranger ses affaires et à terminer certains rapports en vue certainement de faciliter le travail de son successeur.
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Depuis qu’elle trônait sur le ministère de la justice, Me Fanta Sylla, de l’avis de certains de ses anciens collaborateurs, ne s’était jamais arrêtée devant certains bureaux du département. C’est pourquoi la semaine dernière lorsqu’elle était passée bureau après bureau pour remercier ses anciens collaborateurs de la qualité de leur collaboration, beaucoup ont vite compris. Quelques temps après, à la faveur d’une cérémonie informelle qu’elle a organisé, l’ancienne garde des Sceaux a informé les travailleurs de son départ du gouvernement. Beaucoup, sous le coup de l’émotion, n’ont pu s’empêcher de verser des larmes.
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