Rien n’annonce pour l’heure une situation financière meilleure à celle de l’exercice précédente. Néanmoins, les autorités financières du pays sont en train de mettre les bouchées doubles pour inverser la tendance et conjurer le mal. La solution retenue, selon nos sources, c’est l’inévitable élargissement de l’assiette fiscale. Mais la principale motivation tient d’un paradoxe, en l’occurrence la baisse drastique du niveau des prélèvements fiscaux courant l’exercice écoulé. Sur plus de 800 milliards F CFA prévisionnels, en effet, à peine 650 milliards ont été recouvrés pendant la période, soit plus de 25% en deçà des objectifs annuels, expliquent nos sources. L’énormité de l’écart n’a d’ailleurs pas échappé à la vigilance des partenaires financiers du Mali, lesquels ont fait remarquer que la pression fiscale du Mali est la moins forte de toute la sous-région. Quoi qu’il en soit, un élargissement de l’assiette fiscale – en vue d’atteindre un objectif qui avoisine les 1000 milliards cette année – n’est pas sans conséquence sur les affaire et par ricochet sur l’accès des consommateurs à certains produits et services.
Le ministre des Finances remonte les bretelles à l’opérateur Doucouré
Bien connu à Ségou pour son exhibitionnisme outrancier, cet opérateur économique se croyait jusqu’alors le nombril de la terre avant d’être ramené de ses hauteurs par le ministre des Finances. Il se trouve, en effet, que l’intéressé depuis quelques temps se soustrait impunément au paiement de ses impôts. Il en doit pourtant à en croire nos sources pas moins de 2 milliards qu’il refusait de régler, profitant de ses amitiés dans les hautes sphères de l’Etat. Il s’agit des mêmes relations lui ayant permis d’être l’heureux attributaire du marché d’approvisionnement d’engrais, au détriment des fournisseurs les plus agréés. Nonobstant, il a fallu l’intervention énergique de l’hôtel des Finances pour qu’il accepte de céder, non sans la menace de fermer ses structures pour non paiement d’impôt. Ce n’est pas tout. L’indélicat opérateur ne s’est acquitté selon nos source que d’une partie de ses obligations fiscales. Une échéance lui a été par conséquent accordée pour le paiement du restant, faute de quoi…, le ministre Boubou Cissé pourrait être intraitable.
La Rédaction
Ce ministre portier de la banque mondiale et son chef n arrêtaient pas de chanter que la croissance malienne est la 3e de l’Uemoa .A qui profite cette croissance? Ou est elle cette croissance?le mensonge d Etat ne peut pas prospérer.A moins q elle profite au ministre et a ses deux patrons.
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