Fin de mandat du général président :Démystification du pouvoir et de l’armée

ATT ne sait- il pas que le pouvoir est un don de Dieu qui renferme bien des mystères ? Pourquoi se comporte- t-il comme un n’importe qui du lumpen prolétariat ? Pourquoi s’est-il transformé en animateur de radio et de la télé comme seul Djéli Baba Sissoko pouvait le faire ?

Si aujourd’hui le déficit d’autorité circule sur toutes les lèvres, c’est que ATT l’a voulu ainsi. Dans le bon vieux temps, il suffirait d’avoir le grade de lieutenant ou être ministre pour se faire attirer tous les regards. Aujourd’hui la situation est tout autre. Alors, que faire ?

Attendons de voir !

Prétendant à la Primature :

Des larmes aux yeux !

Croyant que son heure est arrivée d’être Premier ministre, ce sexagénaire a été pris de cours. Alors, pour manifester son mécontentement, il n’a eu que des larmes aux yeux. Finalement, il s’en est remis au bon Dieu grâce à qui malgré ses accointances avec le régime dictatorial, il occupe un poste de rang de ministre et jouit des avantages de la démocratie. Alors qu’à un certain moment à Korofina, sur le toit de sa maison, il disait de tuer ces fils de pauvre qui s’agitent (les élèves et étudiants – AEEM). Nous étions en plein dans la lutte pour la démocratie (1991). Don tè wélé dona (les jours se suivent ne se ressemblent pas). Merci Allah !

Poste de ministre :

Juteux ! Papa au secours

Annoncé comme un des premiers partants, notre ministre est finalement resté. Il a changé de portefeuille. Pour atteindre cet objectif, il aurait fallu l’intervention du vieux père très écouté. Qui, malgré la distance de 600 km de Bamako, se serait déplacé pour rencontrer le boss de Koulouba. C’est face à cette prière, qu’en homme très respectueux que le Général aurait décidé de lui retirer l’affaire qui l’avait propulsée au ministère pour lui offrir un poste moins juteux. C’est bon pour le moral.

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