‘’Aux obsèques du chef des Griots de Bamako, un ami et compagnon de longue date du chef de l’Etat dont a hissé la dépouille au rang d’Officier de l’Ordre national, le Grand Officier des Ordres a omis de mentionner, dans sa proclamation solennelle, que c’est à titre posthume que l’illustre défunt Modibo Koïta accède à cette distinction.’’
On ne peut décorer un défunt qu’à titre… posthume .
Toujours dans le Témoin du 20 Février 2017, le confrère écrit.
‘’Au lieu d’être lâché, c’est ATT qui lâche. Au lieu d’être victime de l’âchage, c’est lui qui en est fautif. En effet, depuis qu’il s’est tiré d’affaire par une spectaculaire disculpation, ATT se comporte avec ses anciens soutiens politiques comme s’ils étaient des citrons qu’il a fini de presser. Plus aucun signe, moins de contact également avec les milieux qu’il entretenait naguère afin qu’ils tiennent la dragée haute aux partisans de sa poursuite pour haute trahison. Pis encore, il semble aussi que plus un seul rotin ne tombe plus de sa poche et n’est plus acheminé de Dakar vers Bamako.’’
N’importe quoi !
Dans l’aube du 20 Février 2017, C. H Sylla écrit
‘’Alors, face à la situation préoccupante du pays, il faut des mesures d’urgence qui passent forcément par, entre autres, la tenue régulière du conseil des ministres, d’un conseil de défense hebdomadaire, présidé par le chef suprême des armées (IBK), ainsi que l’organisation des états généraux de la défense et de la sécurité. En clair, « à situation exceptionnelle… », le Mali a impérativement besoin « de mesures exceptionnelles ». ‘’
No comment !
Toujours dans l’aube du 20 Février 2017, le confrère écrit
‘’Depuis des semaines, des rumeurs de remaniement ministériel circulent avec instance dans les milieux politico-administratifs de Bamako. Chacun y va avec ses commentaires et autres supputations. La presse aligne régulièrement les noms de « premier ministrable », dont certains sont suscités à dessein. Pour le moment, le président Ibrahim Boubacar Kéïta semble avoir d’autres soucis….
Cependant, le chef de l’Etat doit agir vite. Et pour cause, le pays est arrêté à cause des rumeurs de remaniement.’’
‘’Le pays arrêté à cause des rumeurs’’ ?
Arrêtez cher confrère !
Dans le challenger DU 20 février 2017, le confrère écrit
‘’Comme pour faire mentir les cassandres, le RPM et l’ADEMA-PASJ, se sont engagés à œuvrer ensemble pour contribuer au renforcement de la sécurité, de la gouvernance et à donner plus de visibilité et de lisibilité au bilan du mandat du Président de la République, à travers un portage politique beaucoup plus dynamique. Le RPM et l’ADEMA-PASJ se sont accordés sur la nécessité de créer les conditions d’amélioration de leurs relations et, au-delà, de travailler à la réunification au sein d’une seule grande famille politique.’’
Faut pas rêver !
Toujours dans le challenger DU 20 février 2017, Gaoussou Madani Traoré écrit
‘’Génériquement, la colonisation peut se définir comme l’occupation par un autre peuple, d’un espace préalablement occupé par un peuplement. C’est une relation de rapport de force par laquelle, l’occupant (le colonisateur) soumet les colonisés (considérés comme sous-développés et non civilisés) de gré ou de force. Dans le cadre de la colonisation française en Afrique, la quasi-totalité des territoires ont été occupés de force par l’armée coloniale française. Ce qui permit de constituer, pendant plusieurs siècles, une administration coloniale.’’
Cette vieille d’histoire n’intéresse personne !
Dans le 22 Septembre du 20 février 2017, le confrère écrit
‘’Donc, tout semblait être fin prêt pour commencer la mise en place en place des autorités par Kidal. Des moyens raisonnables (cinq « petits » millions) ont été remis au gouverneur de Kidal pour organiser la fête. Ce dernier, nous a-t-on dit, est rentré à Kidal pour la première fois depuis sa nomination parce qu’il siégeait à Gao. Il a été accepté par les kidalois, suite à une sensibilisation des responsables de la CMA. Celui-ci a ensuite mis une commission d’organisation pour nettoyer les bureaux et accueillir la délégation gouvernementale attendue samedi dernier. Il a même égorgé dans la nuit du vendredi 17 février des chameaux, des bœufs, des béliers et des poulets (rare à Kidal) pour célébrer la mise en place des autorités intérimaires prévue le lendemain.’’
Des chameaux, des bœufs, des béliers et des poulets égorgés pour célébrer une fête à Kidal ? Seigneur ! Il ne doit plus rester que des boucs dans la localité.
Dans le nouvel Horizon du 20 février 2017, Daba Ballo Kéïta écrit
‘’Le mercredi 15 février 2017, dans la cour de l’Office National des Transports (ONT), un malien en train de passer son examen de passage au permis de conduire pour voiture est tombé sous l’œil vigilant des inspecteurs et d’autres candidats.’’
‘’L’œil vigilant’’ n’aura donc servi à…rien ?
Boubacar Sankaré