Fichier électoral : ATT se tient coi !

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Nombre de Maliens accusent le président de la République d’être quelqu’un de très cachotier. L’homme après avoir distillé quelques réflexions sur ce qui divise aujourd’hui les partis politiques, s’est muré dans un silence inquiétant. Du moins, il n’évoque plus le sujet du fichier électoral en attendant peut-être le 8 juin, date anniversaire de son investiture et de sa traditionnelle conférence de presse (Ndlr : qui aura finalement lieu le 11 juin prochain). 

Pour  l’instant, il se tient coi. Toute chose qui alimente les médisances les plus acerbes. Les uns le voient flirter avec les autres, les autres avec les uns. Mais pour qui roule-t-il réellement ? Personne, parbleu ! L’homme semble prêcher pour sa propre chapelle : une prorogation inespérée de son mandat. Car tout nous emmène vers cela.

Ce qui fait dire à un de nos confrères qu’ATT joue à la fois au pyromane et au pompier. Et pour cause : il dirait aux uns de se battre pour un fichier électoral tiré du Race (recensement administratif à caractère électoral), et aux autres de militer pour un fichier biométrique à partir du recensement administratif à vocation d’état civil. Et au gouvernement de jouer au dilatoire en réunissant indéfiniment les partis politiques sur la question, tout en donnant l’impression d’être pour le Race versus amélioré.

Entretemps, le temps fait son sillon et ouvre la perspective de retarder les échéances… Sacré ATT !

Les nouveaux ministres suivent les brisées de leurs prédécesseurs

Visite de chantier ou d’infrastructure, tout est bon pour nos nouveaux ministres et même les vétérans, pour se faire valoir, astakfurllah, se faire voir.  La séance de "m’as-tu vu à la télé" a le vent en poupe, n’en déplaisent aux téléspectateurs de l’Ortm.

On ne les compte plus ces ministres du gouvernement Sidibé Mariam Kaïdama Cissé, qui suent sous le soleil pour se faire des frais de mission.

La plupart d’entre eux sont à leur troisième ou quatrième visite de chantier ou d’échafaudage. On aurait dit que leurs bureaux les démangeaient, selon une indiscrétion qui nous est parvenue.
Mais ça vaut mieux que bailler aux corneilles dans les bureaux feutrés des départements ministériels. Qui va leur en vouloir là où le ministre de l’Equipement et des Transports s’est arraché l’estime du cousin haut perché.

D’ailleurs certains de nos collaborateurs soutiennent qu’ils ne font rien d’autre que de la paperasserie, quand ils ne sont pas en train de voltiger avec nos deniers sous le regard complice de leurs directeurs des finances et du matériel.

Alors, laissez-les se dégourdir un peu les jambes, et donnez leur l’occasion de nous raconter quelques balivernes. Tant pis, si ça laisse des trous béants dans nos caisses !


Koumba Sira déverse sa bile par ricochet sur Oumou Diata Keït
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Le comportement d’Oumou Diata Keïta échauffe la bile de Koumba Sira, qui qualifie l’émission Tounkaranké de "n’importe quoi". Cette dernière a applaudi des deux mains quand  à New York, des ambassadeurs ont boudé une soirée financée par madame M’Bèye. Les diplomates ont tout simplement refusé de se déplacer.

Selon l’inquisition de Koumba Sira, Mme M’Bèye croit que le Mali lui appartient, et que nos ambassadeurs doivent courir pour répondre à son appel parce qu’elle est proche du couple présidentiel. Alors qu’elle ne fait que sa promotion. Le hic, c’est qu’elle avait promis des dons en espèces sonnantes et trébuchantes et en nature (vêtements) ; elle n’a fait rien de tout cela. Et Oumou Diata dans tout ça ? Elle a prêté le flanc à cette mascarade.  En a-t-elle eu pour son porte-monnaie ? On n’est pas complice du diable pour rien. D’où cette diatribe de Koumba Sira : quelle honte ! Elle conclut : Oumou Diata doit reviser son émission Tounkaranké, sinon elle va avoir le dos au mur.

Que faisait Tékété à la fonction publique ?

Avec le départ du ministre Badi Ould Ganfoud, il a perdu un peu de son poids et de son emprise sur les recrutements à la fonction publique. Par la même occasion ses affaires ont pris du plomb dans l’aile. C’est du moins ce qu’on dit d’un certain Tékété, membre de la société civile et qui serait également dans les affaires des droits de l’Homme.

Il avait, dit-on, déménagé au ministère de la Fonction publique lors du passage de Badi Ould Ganfoud. Avec la complicité de l’attaché de cabinet de ce dernier, il recrutait à tour de bras -dans des conditions très obscures– à la Fonction publique…contre espèces sonnantes et trébuchantes. À l’époque, l’actuel ministre de la Justice Maharafa Traoré était secrétaire général dudit département et ne faisait qu’apposer sa signature sur des «bons à signer». C’est du moins ce que nous ont rapporté des membres de la société civile malienne furieux contre le Tékété en question. Car, disent-ils, il agissait en leur nom et faisait ses affaires sur leur dos. Ce sont donc des centaines de personnes qui ont été recrutées par lui, l’attaché de cabinet d’Ould Ganfoud avec la complicité de ce dernier à travers des documents signés par le secrétaire général de l’époque, qui n’avait visiblement pas son mot à dire.

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