La réunion du Cadre de concertation entre le ministre de l’Administration territoriale et des collectivités, Général Kafougouna Koné et les chefs des partis politiques, est prévue ce mardi dans la salle des conférences du Gouvernorat du district de Bamako. La problématique du fichier électoral serait au cœur des échanges entre le ministre et les responsables des formations politiques. Cette rencontre sera décisive dans le choix du fichier utilisé pour les élections de 2012.
Me Kassim Tapo :
‘’Rien ne justifie une dissolution de l’Assemblée nationale’’
Le 19 mai dernier, l’honorable Kassim Tapo a adressé une série de questions au ministre de l’Administration territoriale et des collectivités locales, Kafougouna Koné relative à l’organisation des élections de 2012, notamment la problématique du fichier électoral. Pour l’ancien président de la Ceni et non moins ancien vice-président de l’Assemblée nationale, il n’y a pas d’élection parfaite. A l’en croire, rien ne justifie le couplage des élections présidentielle et législatives. Et ‘’Rien ne justifie la dissolution de l’assemblée nationale.’’, a-t-il souligné.
Sur le choix du fichier électoral, Me Kassim Tapo ne va pas par quatre chemins. De l’avis de l’honorable Kassim Tapo, il faut écarter le Ravec au profit du Race. En plus de la révision annuelle des listes électorales, il propose une révision exceptionnelle pour permettre aux oubliés et autres omis de s’inscrire.
Écoles fondamentales
Silence, on vole les livres !
Les écoles fondamentales du district de Bamako notamment celles de la rive gauche sont subitement devenues la cible des voleurs. Des cas de vols sont constamment signalés à Lafia expérimental C, au Groupe scolaire Aminata Diop, à Jean Richard, dans des écoles de Djélibougou etc. Ces voleurs pas comme les autres défoncent les portes des directions pour s’en emparer des cartons de livres destinés aux élèves. Au milieu des enseignants, on a du mal à comprendre cette situation connue de tous, y compris les responsables en charge de l’éducation. A titre de rappel, l’Etat malien a investi plusieurs milliards dans l’achat de ces livres.