Les agents de l’Ecole nationale de police sont persuadés qu’ils sont les parents les plus pauvres de leur corps. Et pour cause, par ses temps particulièrement pénibles d’hivernage, ils sont dépourvus de tout abri dans la grande institution de Tomikorobougou.
Il ne s’agit guère d’élèves policiers en épreuves d’aguerrissement, mais bel et bien d’agents enrôlés pour les besoins de l’Ecole nationale de police.
Régulièrement affectée audit service, ils ne disposent du moindre endroit où se mettre à l’abri des intempéries. Conséquence : c’est naturellement le sauve-qui-peut à la moindre alerte pluvieuse, au risque de s’en sortir littéralement trempé. Faute de solution administrative à leur problème, les sans-abris de la Police nationale ne tarissent pas d’astuces à leur propre niveau. La règle la plus répandue consiste à prétexter souvent d’empêchement les jours où les prévisions météorologiques sont défavorables. Bonjour l’absentéisme !
Feu rouge :
Karim Wade, escroc ou ‘’prisonnier politique’’
Karim Wade, fils de l’ex-président sénégalais Abdoulaye Wade accusé d’enrichissement illicite et en détention préventive depuis 16 mois, a comparu jeudi devant une cour spéciale à Dakar, se présentant comme un «prisonnier politique» au premier jour de son procès. Il retourne à la barre aujourd’hui. Cette audience inaugurale a connu plusieurs suspensions et a été marquée par des débats de procédure entre la défense et l’accusation puis peu avant 18H00 (locales et GMT), le président de la cour, Henri Grégoire Diop, a annoncé l’ajournement des travaux jusqu’à lundi. A l’ouverture du procès, jeudi matin devant une salle comble du Palais de Justice, Karim Wade, 45 ans, visiblement en forme, tout de blanc vêtu, avait décliné son identité à la barre et s’est qualifié de «prisonnier politique».
Grain de sel :
Le ,ministre de la Communication en rajoute aux aigris
«Dommage pour les aigris…». Cette rhétorique puérile figure pourtant dans le registre d’un célèbre ministre de la République. Il s’agit du ministre le la Communication, Mamadou Camara, qui a eu recours au genre de langage pour tenter de rendre la monnaie à ceux qui s’interrogeaient récemment sur l’avion présidentiel. En effet, l’ancien Directeur de Cabinet d’IBK, faisant ses choux gras de la remise en service de l’appareil, s’est littéralement vengé des mauvaises langues, estimant qu’il rend ainsi service au président de la République. Ce faisant, le l’illustre confrère, non seulement se ravale aux ras des pâquerettes mais il oublie que ceux qu’il appelle jaloux détiennent des parts dans l’avion présidentiel en tant que contribuables. IBK a visiblement plus besoin de boussole que de bouclier.
La dissidence du Cm-Fpr aux petits soins du Mnla
Désemparée et de guerre las contre le l’actuel dirigeant incontestée du CM-FPR, la dissidence des Mouvements patriotiques de résistance, menée par M. Kontao, n’a eu d’autres choix que de se blottir dans les bras du Mnla. Pour ce faire, une forte délégation composée par les adversaires de Me Harouna Touréh, le leader confirmé du CM-FPR, a pris soin de se rendre jusqu’à Ouaga pour prendre langue avec les Séparatistes. Au motif, doit-on, que des «enfants du même territoire doivent se parler». La démarche semble avoir brassé du vent car les dirigeants du Mnla ont aussitôt perçu dans le caractère superficiel de leurs propos une démarche plus motivée par l’esprit de dissidence que par une volonté réelle de rapprochement. Ils se disent en effet persuadés que Kontao et compagnons veulent ouvrir à travers le Mnla la brèche d’entrée dans les négociations qu’ils n’ont pu s’offrir par le biais de leur mouvement d’origine.