Après quatre ans d’interruption, le Festival international du Triangle du Balafon de Sikasso a repris avec l’organisation de sa 8ème édition. En effet, du 9 au 11 février 2017, la capitale du Kénédougou a vibré au rythme du balafon, espace de brassage des peuples et facteur d’intégration. La mobilisation était au comble.
A cette occasion, les ministres de la République ont fait leurs valises et pris leurs bâtons de pèlerins pour se diriger vers la cité verte du Mali et manifester la solidarité gouvernementale en faveur de leur collègue de la Culture, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo. Mais, derrière cette solidarité gouvernementale, se cachait une récupération politique qui ne dit pas son nom.
Sikasso, qui constitue un véritable parc à bétail électoral, semble aujourd’hui échapper au parti présidentiel, le RPM. Si la ville avait a été d’un apport capital pour la victoire du RPM à l’élection présidentielle de 2013, force est de rappeler que les récentes élections communales ont prouvé le contraire. Pour la petite histoire, le RPM se faisait battre à la régulière par le candidat de l’ADEMA, en l’occurrence Kalfa Sanogo, actuel locataire de l’Hôtel de Ville de Sikasso. C’est dire que le RPM ne tire plus les rênes à Sikasso.
L’occasion était donc opportune pour les Tisserands de mettre à profit ce festival pour reconquérir l’électorat que l’Abeille solidaire et ses alliés lui ont arraché. D’où la présence de la panoplie de membres du Bureau politique national du RPM à Sikasso à l’occasion du festival. La bataille de la récupération politique s’est déroulée tout au long de celui-ci.
Chaque partie estime être à la base de cette forte mobilisation de la population sikassoise. Le ministre de la Culture, qui avait tant charmé l’électorat de Sikasso, est aujourd’hui dans une mauvaise posture dans le Kénédougou. Elle comptait profiter de ce festival pour redorer son blason. C’est pourquoi les militants rivalisaient dans le stade aux couleurs du parti du Tisserand, certains avec même des banderoles à son nom.
Section V CODEM :
Quand le Secrétaire général décide d’enterrer le parti de Poulo
Incroyable mais vrai. Le Secrétaire général de la section V de la CODEM, Adama Sall, ne compte plus sur les jeunes dans sa commune. Les jeunes qui sont la colonne vertébrale de toute formation politique sont laissés pour compte. Conséquence, la plupart de ces jeunes ont claqué la porte du parti et ont porté leurs bagages dans le parti d’Oumar Ibrahima Touré, l’APR.
Les jeunes de la CODEM déplorent l’’autoritarisme et l’orgueil du Secrétaire général de la section, qui va jusqu’à leur dire qu’il ne compte pas sur eux. A cela s’ajoute le mécontentement de certains qui, après des années de militantisme, ne bénéficient ni de stages ni d’emplois.
Cette situation a poussé une grande partie de la jeunesse à démissionner le mois dernier pour rejoindre l’APR. Certains ténors du parti ont également préféré se retirer du parti dans la commune. Ce qui occasionne une division entre des membres restants de la section en clan Sall et anti Sall.
Autre problème, c’est que depuis un bon moment le parti n’a plus de siège, faute de paiement des loyers. Cette crise dans la section a fait que, lors des communales, le parti de la Quenouille n’a même pas pu obtenir un conseiller. Ce qui déshonorant pour un parti classé 4ème force politique sur l’échiquier national.
Selon certains jeunes, le maître mot de Sall, c’est «je n’ai rien à perdre, ma vie est bien assurée et l’avenir de mes enfants aussi». En réalité, selon nos sources, Sall serait en train de venger du Président du parti pour l’avoir relevé de son poste de DFM du ministère des Sports. Depuis ce jour, il cherche par tous les moyens à abattre politiquement Housseini Amion Guindo. A bon entendeur salut!
Assemblée nationale: Issa Kéita nommé Chef de cabinet
Le Président de l’Assemblée nationale a porté sa confiance le 30 janvier dernier sur Issa Kéita pour remplacer Tacko Niambélé au poste de Chef de cabinet de l’Assemblée nationale. C’est un proche de la famille du Président. Jusqu’à sa nomination à ce poste, Issa Keïta était Chargé de mission à l’Hémicycle. C’est un homme disponible, courtois et toujours à l’écoute de ses collaborateurs. Ce sont des atouts qui lui seront indispensables pour gérer les relations publiques de son patron. Titulaire d’une maitrise en droit, Issa ne manquera pas de compétences pour s’affirmer dans le cabinet du Président de l’Assemblée nationale. Il est le Coordinateur général de l’association «La Voix du Peuple», créée par la fille du titulaire du Perchoir.
Il a également à son actif des stages à l’agence INPS de la Commune IV, à la Direction générale de la BNDA et au Tribunal de la Commune III. Il a aussi enseigné pendant 3 ans à l’école de Darsalam, en tant que professeur d’histoire, de géographique et d’ECM. Jusqu’au 30 janvier dernier, il était chargé de mission dans le même cabinet, et ce depuis le 4 février 2015. Nous lui souhaitons bon vent dans cette nouvelle mission, où beaucoup de gens ont déjà laissé des plumes.
2017: une année électorale très chargée
2017 sera une année électorale très chargée pour notre pays. En effet, le Mali s’apprête à organiser pas moins de 4 élections. Il s’agit d’abord des élections communales partielles, qui seront couplées avec celles des Conseils de cercle, prévues pour le 28 mai prochain sur toute l’étendue du territoire national. Ces élections concerneront les15 communes où aucun parti politique n’avait présenté de candidatures et 44 autres dans lesquelles les élections du 20 novembre n’ont pu se tenir pour des raisons diverses.
Les scrutins à venir concerneront également le référendum et les élections des membres des Conseils régionaux et sont prévus pour le 19 juillet prochain.
Au cours d’une rencontre, mardi dernier, les partenaires de notre pays ont réaffirmé leur volonté d’accompagner le Mali dans le cadre de l’organisation de ces consultations. Ils se sont engagés à apporter leur appui au PAPEM pour la réussite des élections.
Affaire du supposé «scandale sexuel » à l’Assemblée nationale
L’association des secrétaires en sit-in ce matin pour soutenir leur camarade
L’association des secrétaires de notre pays entend manifester sa solidarité avec leur camarade, injustement accusée par un journal «d’être pris en flagrant délit avec le Président de l’Assemblée nationale dans son bureau ». Les responsables de cette association monteront au créneau ce matin au cours d’un sit-in devant l’Assemblée nationale pour dénoncer cette fausse accusation. Ce sit-in intervient après la marche des femmes de Koulikoro pour soutenir le Président de l’Assemblée nationale. Les secrétaires de notre pays passeront des messages de soutien à l’endroit de leur camarade dans ces moments difficiles qu’elle traverse. En effet, depuis la parution de cette information, la secrétaire du Président de l’Assemblée nationale vit des instants les plus pénibles de longue carrière de secrétaire. Elle est complètement attristée par cette nouvelle. A la voir, elle donne l’impression d’une personne traumatisée. Ce soutien vient donc au bon moment.