Malgré l’arrivée des FAMa à Farabougou le jeudi dernier, la population de cette localité peine à retrouver toujours le cours normal de la vie. Selon studio Tamani, la population se dit toujours inquiète et beaucoup de personnes restaient encore terrées chez elles, le vendredi 23 octobre 2020 : « L’arrivée des Fama dans la localité nous a procuré joie et espoir, mais nous sommes toujours inquiets, car on n’a pas la certitude que nous sommes libres de nos mouvements» a indiqué habitant du village joint par studio Tamani. L’aspiration de certains habitants, est selon studio Tamani, l’intervention de l’armée pour déloger ces terroristes, car des coups de feu sont fait entendre dans les environs du village selon des habitants. L’attaque du village de Kouroumankoubé, situé à 7 kilomètres de Farabougou, dans la soirée par des hommes armés se réclamant djihadistes. Cette attaque serait « l’œuvre des présumés djihadistes » qui « a été repoussée par les chasseurs dudit village », ont assuré certaines sources de Studio Tamani. Si un autre contingent de l’armée a été déposé dans le village le vendredi, il faut noter que les militaires étaient encore à leur base, pendant que le village est toujours encerclé par les présumés jihadistes.
Mandé : les femmes et les jeunes promettent d’abandonner la coupe abusive de bois
À l’occasion de la semaine de la diplomatie climatique européenne, une délégation de l’Union européenne s’est rendue dans la commune de Mandé mardi dernier.
À cette rencontre, les femmes et les jeunes de cette commune du Mandé, dans la région de Koulikoro, ont affirmé avoir abandonné la coupe abusive du bois.
Cela parce que la population a bénéficié plusieurs activités génératrices de revenus grâce au Programme de Gestion décentralisée des Forêts (GEDEFOR), un programme financé par la Suède à hauteur de 12 milliards de FCFA.
Au cours de cette visite, le coordinateur du GEDEFOR a rappelé que « la situation des forêts reste inquiétante » dans la zone.
Kangaba : Le maraîchage devient une activité prisée des femmes
Pour subvenir au quotidien, beaucoup de femmes du cercle de Kangaba pratiquent le maraîchage. Selon Studio Tamani, cette activité contribue à l’autosuffisance alimentaire des populations du cercle. Cependant, selon studio Tamani, ces femmes maraîchères sont confrontées à beaucoup de difficultés liées notamment au manque d’eau et à l’invasion des rongeurs.
C’est pourquoi ces femmes n’ont pas manqué à demander de l’aide des autorités ainsi qu’aux personnes de bonne volonté.
AMALDEME : les déficients mentaux en besoin de soutien des personnes de bonnes volontés
Selon studio Tamani, la prise en charge des enfants atteints de déficience mentale appelée «AMALDEME» connaît d’énormes difficultés aujourd’hui. Une préoccupation présente au niveau des responsables de cet établissement qui ont souligné que depuis quelque temps, la structure ne reçoit plus la part de prise en charge de l’état malien qui est estimée à 12%.
Rassemblées par la Rédaction