Des experts des Nations-Unies, sur le régime des sanctions au Mali, dans nos murs

2

Un groupe d’experts des Nations-Unies, sur le régime des sanctions contre les individus ou entités qui entraveraient la mise en œuvre de l’Accord de paix, sont dans nos murs depuis le dimanche 11 février 2018. Selon nos sources, ils ont commencé leur travail au ministère des Affaires Etrangères en «auditionnant» des responsables du département sur la mise en œuvre de l’Accord. Le travail s’est poursuivi avec les autres départements ministériels et les services publics impliqués dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.  Et, ce n’est que le jeudi 15 février que leur visite a été officiellement annoncée. Cela, à travers l’audience que le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga leur a accordée. Le groupe est composé de Ruben de Koning, des Pays Bas, chargé des questions de défense et coordinateur du groupe, Marc André Boisvert du Canada, chargé des questions régionales, Aurélie Lioca de la France chargée des groupes armés et Hole Makwaia de la Tanzanie, chargée des affaires humanitaires. Le groupe d’experts était venu rendre une visite de courtoisie au Premier ministre et lui expliquer l’objet de leur mission au Mali.

Notons que le groupe d’experts est chargé de récolter les informations nécessaires sur le terrain et de produire un rapport à l’attention du comité des sanctions du Conseil de sécurité. Il appartient à ce comité de sanctions, composé d’Etats membres, de décider de sanctions ciblées contre les individus et entités qui entraveraient la mise en œuvre correcte de l’Accord.  Rappelons enfin que c’est la Résolution 2374 du 5 septembre 2017 qui a institué le régime de sanctions contre les individus ou entités qui entraveraient la mise en œuvre du processus de paix. Cela à la demande du gouvernement du Mali. Ce régime de sanctions ciblées, pour ce qui concerne le Mali, court jusqu’en septembre 2018, soit treize mois, et peut être renouvelé.

*******************

1ère session ordinaire de l’Assemblée de la Confédération générale des Transporteurs terrestres et fluviaux du Mali

 

La salle de Conférence du CNPM a servi de cadre le samedi 17 février 2018 à la tenue de la première session ordinaire de l’Assemblée de la Confédération générale des transporteurs terrestres et fluviaux du Mali (CGTTFM). Présidé par M. Dadié dit Amadou Sankaré, président de ladite confédération, cette session s’est ouverte en présence des nombreux opérateurs du secteur des transports du Mali.  Cette assemblée avait à son programme  la lecture et l’adoption du règlement intérieur, le remembrement du bureau et l’adoption du rapport d’activités 2016-2017 et du budget 2018.

A l’ouverture des travaux, le président de la CGTTFM, M. Dadié Amadou Sankaré, indiquera que c’est fort d’une vision proactive d’un développement économique probant et efficient que la Confédération, à l’entame de son mandant en  2016, s’est évertuée à un double objectif. Celui de l’organisation et de la mise en place des structures locales et de la programmation de l’acquisition de parc automobile adapté à l’exercice de sa profession, pendant cette première année. Il dira que pour le   premier objectif, le bureau a mis en place les coordinations locales dans toutes les régions du Mali, excepté Kidal, Taoudenit et Ménaka. «Dans une perspective proche, ces structures seront mises en place dès que les conditions seront favorables» dit-il. Quant  au programme de renforcement du parc des transports, M. Sankaré révèlera que des contacts et rencontres d’échanges ont eu lieu entre le bureau et les partenaires comme SERA, CFAO équipement, HPA-Belge, Shandong WEICHAI et Kamaz. « Cette session sera l’occasion de débattre de cette question pour apporter une solution à l’accélération du processus», ajouta-t-il. Au département de tutelle, le président de la CGTTFM signifiera que les mesures d’accompagnement relatives à la mise en œuvre des dispositions communautaires de facilitation, notamment le Règlement N° 14 et la directive N°8, restent un gage certain de la réalisation de cet objectif et de la préservation des réseaux routiers.

Notons que cette première session a été l’occasion d’évaluer le parcours et de faire des propositions pouvant accélérer la marche vers un progrès efficient. Ainsi, on constate dans le rapport d’activités 2016-2017 que l’année 2017 a été marquée par la tenue des réunions statutaires.  Aussi, pour une meilleure organisation du trafic, par décision du 26 octobre 2016, la Confédération a créé un bureau de fret qui permettra d’améliorer l’appairage entre l’offre et la demande de transports. Cela pour une planification efficace des moyens de transports. Par ailleurs, soucieuse de l’amélioration des conditions de vie des chauffeurs, la Confédération a tenu des rencontres avec le SYNACOR sur les perspectives d’emplois de conducteurs routiers et marque son accord pour le processus de négociation en cours au niveau du CNPM sur la convention collective des chauffeurs et conducteurs routiers.

«L’évolution actuelle du secteur face à la concurrence grandissante dans la sous-région, nous oblige à aller à une vision novatrice. C’est pourquoi, nous estimons que la tenue des Etats généraux des Transports routiers en préparation au niveau du CNPM doit se faire rapidement» reconnait le président de la CGTTFM, M. Dadié Amadou Sankaré. Il a enfin invité les autorités à œuvrer pour la sauvegarde du fleuve Niger pour le transport fluvial.

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. L’Etat malien ne se voit pas concerné par ces sanctions que l’ONU brandit après avoir reçu les rebelles sans la présence de l’Etat malien. Le ministre hubert Coulibaly s’inscrit dans ce sens. Ces sanctions ne concernent l’Etat malien comme le ministre l’a expliqué. Maintenant si l’ONU veut sanctionner l’Etat malien qu’elle le fasse mais pas avec le prétexte que l’accord n’est pas respecté car ce sont les rebelles qui ne veulent pas de cet accord.

Comments are closed.