Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Me Mountaga Tall, a présidé il y a quelques jours une réunion de restitution de la mission d’une délégation de la Banque mondiale, portant sur la mise en œuvre du projet d’appui au développement de l’enseignement supérieur au Mali, avec un accent sur le secteur privé.
Les différents représentants des cellules compétentes du département sur ces questions étaient présents.
Le projet se présente sous trois composantes. La première concerne l’appui aux institutions publiques d’enseignement supérieur. Le deuxième volet porte sur le soutien aux structures centrales de gestion et de qualité et à l’enseignement privé. La troisième composante est relative à la gestion du projet et au renforcement des capacités. « Nous sommes en face d’un grand malade, les remèdes doivent être administrés rapidement mais de façon prudente », a expliqué le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Me Tall a indiqué que la vision stratégique du gouvernement pour apporter des remèdes aux maux qui gangrènent l’enseignement supérieur se reportent notamment, à la Politique nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à la Politique nationale de l’emploi, à la Loi d’orientation du secteur privé et aux conférences nationales de 2008 et 2014.
Pourparlers d’Alger
La FENASCOH soutient le gouvernement
La fédération nationale des sociétés coopératives d’habitat du Mali FENASCOH-Mali) a décidé d’accompagner les actions du gouvernement pour une meilleure compréhension des pourparlers d’Alger. Lors d’une séance de restitution tenue le 7 août dernier, le président de la FENASCOH-Mali, Moussa Koné, a fait le point de la rencontre à Koulouba du président de la République avec les forces vives. Moussa Koné y a représenté sa fédération à cette rencontre au titre de la société civile.
Les discussions qui ont eu lieu à Alger ont permis de parvenir à « une Feuille de route et une déclaration de cessez le feu », a rappelé Moussa Koné. Les pourparlers entameront toujours dans la capitale algérienne, leur 2ème round consacré aux questions de fond avec l’espoir de signer un accord définitif le 24 octobre 2014 journée des Nations unies consacrée à la paix.
Si les débats de fond ne sont pas encore engagés, le président de la République a rassuré sur le respect de l’intégrité territoriale du Mali, la souveraineté du pays, le caractère laïc et républicain de la Nation. La sécurité du pays est assurée par notre armée qui est en formation et en équipements, a précisé Moussa Koné.
La FENASCOH va donc soutenir le gouvernement. Les participants à la journée de restitution ont compris et soutenu la démarche du chef de l’Etat, notamment son engagement absolu de préserver la constitution de la République, son attachement à l’intégrité territoriale, à cohésion sociale, à la paix entre Maliens.
« Le soutien des coopérateurs reste un acquis, eu égard aux actions menées depuis la transition, notamment les séances de prières et de sacrifices aux lieux de cuites traditionnels », a assuré Moussa Koné. Il a invité à donner une dimension culturelle aux négociations. « Les sociétés coopératives d’habitat par ma voix, réaffirment leur soutien inconditionnel au président de la République et au gouvernement pour le (…) retour définitif de la paix, de la sécurité et de la cohésion sociale. En avant pour le combat du développement, le seul qui vaille », dira-t-il en conclusion.
Yorosso
Le hameau de Goda sous les eaux
Dans la nuit du 5 août, le hameau de Goda a reçu plus de 95 mm de pluies. Les eaux du marigot passant à proximité de la localité ont débordé et envahi les habitations. 85 maisons se sont écroulées sous les assauts des flots laissant 302 personnes sans abri. Les eaux ont également emporté de nombreux animaux, une grande quantité de céréales et d’engrais et recouvert plus de 30 hectares de cultures.
L’alerte ayant été donnée, une délégation de Yorosso s’est rapidement rendue sur le site du hameau situé à 8 km de là. Elle était conduire par le préfet adjoint de Yorosso et comprenait le maire de la ville, le chef du service du Développement social et de l’Economie solidaire, le médecin chef, le chef de peloton de la Garde nationale, l’agent de la CMDT.
Le préfet adjoint a apporté aux familles sinistrées des moustiquaires imprégnées et une enveloppe symbolique pour marquer la solidarité du cercle. Le médecin a recommandé aux populations de javelliser systématiquement l’eau de consommation ou de s’approvisionner à la pompe.
Aussitôt après l’inondation, la solidarité locale s’est mise en branle. Les familles épargnées ont accueilli des « sans-abris » tandis que d’autres sinistrées étaient relogées dans les salles de classe.
Source (AMAP)