Enseignement secondaire : Près de 500 professeurs «flottent» à la Rive droite

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Barthélémy Togo
Kénékouo dit Barthelemy Togo

Le ministère de l’éducation nationale, après l’organisation des différents examens de fin d’année scolaire, envisage de procéder à un redéploiement des cadres, notamment ceux du corps professoral. Une décision devant répondre à l’impérieuse question de la mobilité  des fonctionnaires. Une mission du département a récemment séjourné dans certaines localités de la région de Koulikoro pour s’entretenir avec des responsables de l’administration scolaire sur la question de l’affectation des professeurs. La même mission a fait le tour des établissements publics de l’enseignement secondaire du district. Selon des sources proches du ministère, le constat est amer et rappelle une certaine injustice à l’endroit des enseignants recrutés pour servir à l’intérieur du pays ; mais qui font tout pour ne jamais s’éloigner de la capitale. Tel est le cas d’un professeur muté à Banamba et qui refusa net de quitter son poste à Koulikoro. Sans qu’aucune sanction ne lui tombe dessus alors même qu’il devait seconder l’unique professeur d’une discipline. A la rive droite du district, ce sont quelques 500 professeurs qui touchent un salaire sans pratiquement travailler. En somme, il y a là pléthore d’enseignants. Par exemple, rapportent nos sources, dans un lycée de la rive droite, le ratio est de 2 heures de cours, par semaine et par professeur. Alors qu’ailleurs, on a besoin d’enseignants. C’est ce à quoi veut s’attaquer le ministre Togo. Le réussira-t-il dans un contexte où les gens sont installés dans de vieilles habitudes ? Nous ne saurons le dire.

 

Logements sociaux de Tabacoro : 200 maisons non attribuées pour…

 La Commission d’attribution des logements sociaux, désormais présidée par l’ancien maire Issa Guindo, a publié, il y a quelques semaines, la liste des “heureux” bénéficiaires. Dont la plupart ont d’ailleurs signé le document du contrat, la semaine dernière, avant de recevoir les clés des “villas” à louer avec l’Etat. Ce qui n’a pas été dit à l’opinion, c’est que près de 200 de ces logements de Tabacoro n’ont pas été attribués. C’est en tout cas ce que laissent entendre diverses sources. Pourquoi ce nombre aussi élevé de maisons sans propriétaires ? La question est essentielle d’autant que ce sont de centaines  de demandes qui avaient été adressées à la Commission. Une Commission dont nous n’avons pu avoir les contacts d’aucun membre pour édifier sur les raisons. Toutefois, les rumeurs laissent entendre que les logements non attribués le seront au bénéfice… de Tamasheqs, dans le cadre de la réconciliation prônée par les autorités. Mais qui a du mal à s’admettre par les populations blanches du Nord. Si cette raison tient, il y a lieu de se demander si nos frères Tamasheqs accepteraient de loger aussi densément à Bamako. Sait-on jamais ?

 La Rédaction

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1 commentaire

  1. AUTANT FAIRE LA MEME CHOSE DANS LA REGION DE KAYES , ET PRECISEMENT A SADIOLA (ECOLE DE LA MINE), OU LES ENSEIGNANTS PERCOIVENT UNE PRIME MENSUELLE PAYEE PAR LA SEMOS SA , ET MALGRE TOUT CA, ILS CHERCHENT TJOURS A SOUTIRER DE L’ARGENT AUX PARENTS D’ELEVES , COMME QUOI , ILS ORGANISENT LES COURS DE RATTRAPAGE POUR REHAUSSER LE NIVEAU DES ELEVES. ET GARE AUX PARENTS QUI REFUSENT DE S’EXECUTER , AUTREMENT LEURS ENFANTS FERONT LES FRAIS , CAR ILS N’AURONT TOUJOURS QUE DE MAUVAISES NOTES.
    ET CES MEMES ENSEIGNANTS SONT HEBERGES PAR LA SOCIETE SEMOS SA, OU ILS ONT L’EAU COURANTE AUSSI BIEN QUE L’ELECTRICITE GRATUITMENT. MAIS HELAS!
    SI TOUTFOIS MONSIEUR LE MINISTRE POUVAIT FAIRE QUELQUE POUR CA, CE SERAIT VRAIMENT UN SALUT NON SEULEMENT POUR LES PARENTS D’ELEVES AUSSI BIEN QUE POUR LA SOCIETE.

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