C’est le samedi 30 juillet 2011 que le professeur Dioncounda Traoré non moins président de l’Adema-PASJ a été investi candidat à l’élection présidentielle 2012. La cérémonie solennelle a eu lieu au cinéma Babemba. Outre les membres du CE Adema, plusieurs militants et sympathisants du professeur ont pris part à ladite cérémonie.
La candidature du professeur Dioncounda Traoré doit être prise au sérieux pour la simple raison que c’est au cinéma Babemba, un nom historique évocateur que le professeur a été investi. Un immeuble qui porte le nom d’un brave résistant à la pénétration coloniale.
Reste à savoir si le professeur pourra résister d’ici 2012 à ses adversaires abeilles belliqueuses.
L’UNTM dit niet aux réformes institutionnelles
L’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) a animé une conférence de presse à la Bourse du Travail. Au centre des débats, la reforme institutionnelle en cours dans notre pays. Siaka Diakité, toujours égal à lui-même, a été très clair : pas question de reformer la question. Son coût 9 milliards de francs FCFA. Alors qu’en cette période de crise financière, l’UNTM réclame une augmentation de salaire depuis belle lurette.
Selon les dires du secrétaire général, la centrale syndicale mettra tout en œuvre pour bloquer la tenue du referendum. Toutes les couches sociales ont rejeté la reforme institutionnelle au motif que les pouvoirs du président seront renforcés. Mais ATT, un président sortant, ne voit pas les choses sous cet angle là.
A bon entendeur salut !
Et la radio libre Patriote paya pour sa témérité
Pour avoir «kiosqué» dans leur rubrique, le journal des journaux en langue bambara notre une : Cherté de la vie (Vivre à Bamako devient difficile paru dans l’«Inter de Bamako» N°320 du lundi 25 juillet 2011), nos confrères de la radio libre Patriote reçurent la visite des agents des Impôts de la Commune I.
Heureusement, ils n’avaient rien à se reprocher, sauf que d’avoir suffisamment informé le peuple sur les vraies raisons de la cherté de la vie.
Code des personnes et de la famille ne sera pas voté à l’hémicycle
Renvoyé devant les députés pour une seconde lecture, le projet de loi portant adoption d’un nouveau Code des personnes et de la famille ne sera pas voté. Et pour cause : le maintien en bonne place du mariage religieux.
Sur la question, la représentante du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Djourté Fatimata Dembélé, avocat à la Cour, interrogée par nos confrères de l’ORTM à l’émission Question d’Actualité dit n’avoir pas reçu cette information et préfère prendre attache avec son ministère.
Du coup, on peut présager un rejet du code quand on sait que celles qui se battent pour la promulgation d’un nouveau code sont signataires de régime monogamique avec son corollaire de mariages religieux célébrés par leur époux.
Réforme institutionnelle en cours : la Commission Loi de l’Assemblée nationale dans l’œil du cyclone
Avant le vote du projet de loi sur les reformes institutionnelles, la Commission loi à Bagadadji a procédé à des écoutes de toutes les couches sociales du pays. Il ressort de ces écoutes un niet catégorique. Malgré tout, la présidente de la Commission, une député Mpr, n’en a cure. Cela est compréhensible car l’héritier de son Mpr, la défunte Udpm a fait fi des doléances du peuple en 1974 pour passer au referendum sa constitution.
Quant aux autres députés, ils sont contraints au vote du projet de loi portant reforme institutionnelle. Et pour cause : l’Adema a son candidat, l’Urd va présenter Soumaila Cissé qui doit son poste à l’UEMOA à ATT, le Rpm présentera Ibrahim Boubacar Keita, Sadi a son candidat, le Cnid aura Mountaga comme candidat, Codem et Pdes soutiennent le camp présidentiel.
Enfin le Mpr reste et demeure favorable à ATT. Quant à la présidente de la Commission Loi, pure et dure MPR, nièce de l’ex-PDG de la SONATAM, le projet de loi passera comme lettre à la poste.