Après plusieurs ajournements successifs plus ou moins justifiés – et dont le dernier s’expliquait par le processus de validation de ses nouveaux textes statutaires, une lueur s’annonce finalement quant à la tenue des assises tant attendues par les militants de la Ruche. Le Comité exécutif, lors de sa réunion, la semaine dernière, en a donné les signaux en décidant d’un nouveau calendrier qui fixe la date du congrès du mouvement national des jeunes du parti au 09 octobre prochain et celui des femmes au jour suivant. Quant à l’événement qui capte toutes les attentions, le sixième congrès ordinaire des Abeilles en l’occurrence, il est annoncé pour les 16 et 17 octobre 2021, selon le communiqué véhiculé sur les réseaux sociaux par le secrétariat à la communication du PASJ. A noter que les multiples reports ne semblent pas avoir changé grande chose dans les enjeux desdites, qui résident dans le choix du président et le contrôle des structures de l’Adema en perspectives de l’élection présidentielle.
Chato arrache la distinction de femme politique dynamique de AWA
En attendant le dénouement de son combat héroïque pour la présidence du parlement panafricaine, la vice-présidente sortant de cette institution peut savourer les fruits de la bravoure de candidate féminine. Le 27 novembre prochain, en effet, la native de Bourem se rendra aux États-Unis, précisément à Washington DC, pour recevoir le prestigieux trophée hors catégorie de femme politique la plus dynamique dans le domaine humanitaire. La distinction lui a été décernée par Media2Arica, une télévision en ligne dédiée au rayonnement et à l’épanouissement du continent africain à travers la visibilité des actions d’illustres personnalités à travers Africa Awards (AWA). Aux yeux des membres de la commission d’organisation de la Sixième édition du trophée, Mme Haïdara Assaita Cissé aura mérité sa consécration par ses prouesses de Présidente du réseau des femmes parlementaires du G5 Sahel, de vice-présidente sortante du parlement panafricain et candidate à la présidence, fonctions au cours desquelles elle aura incarné par ses actions la défense des droits des femmes africaines et leur promotion.
Michel Sidibé à l’œuvre et à la manœuvre
Parmi les dossiers en passe d’être examinés par les limiers anti-corruption figure la
rocambolesque problématique des fonds Covid. Il s’agit notamment de mannes de diverses multiples provenances dont l’utilisation s’est opérée avec Michel Sidibé comme ministre de la Santé. L’ancien ministre d’IBK, selon nos sources, semble hors de portée depuis le coup d’Etat et a renoué de plus belle avec ses amours à l’international. Il serait constamment entre deux avions avec son bâton de pèlerin pour plaider la cause du continent. Selon nos sources, l’ex-ministre de la santé consacre désormais ses efforts à l’autonomie et à la souveraineté sanitaire de l’Afrique d’un continent fortement dépendant des autres en la matière. Pour inverser la tendance, il est question de concevoir une Agence Africaine des Médicaments, une idée qui aurait germé, selon nos sources, d’une expérience malencontreuse que l’ancien patron de l’Onusida a personnellement vécu dans le cadre de la passe sanitaire à l’extérieur. Bien qu’étant vacciné, Michel Sidibé, confie-t-on, en transit par un pays européen n’a pas eu droit aux égards que devrait lui conférer ses documents sanitaires du Covid. Depuis, il s’est lancé comme défi de rendre le continent moins dépendant des normes édictées par d’autres, à travers une agence continentale susceptible de combler les besoins en vaccins et autres. Il semble qu’une quinzaine de pays membres de l’IA ont déjà adhéré à l’initiale.
Ça ne vaccine pas dans l’armée
On aurait dû s’attendre à une ruée beaucoup plus significative vers les doses de vaccin anti-Covid dans les rangs de porteurs d’uniforme. Mais c’est manifestement tout le contraire puisqu’il nous revient, de bonne source, que l’armée, tous corps confondus, se caractérise par beaucoup moins d’entrain pour la vaccination. En tout cas, rien ne semble la différencier des autres catégories socioprofessionnelles et même des citoyens lambda généralement rétifs à la prévention contre le Coronavirus, à cause notamment des nombreux préjugés qui l’entourent. Et paradoxalement, la hiérarchie et les décideurs politiques des FAMa semblent moins convaincus par les vertus du vaccin que par celles des mesures-barrières – dont l’enjeu résidait dans les commandes conséquentes de matériels de protection contre la propagation du virus. Nos sources indiquent, toutefois, que c’est pour inverser la tendance que le clairon avait retenti un peu partout dans les casernes, il y a un deux mois, dans le sens d’une vaccination massive des hommes de rangs. Pour ce faire, il avait été envisagé de rapprocher les agents vaccinateurs des cibles, mais l’alerte n’a été apparemment guère suivie d’une mobilisation effective des équipes encore moins des bénéficiaires. Le vaccin demeure ainsi sans preneur dans l’armée comme chez les civils alors que la menace de la pandémie persiste à travers le monde.
Rassemblées par la Rédaction