En toute franchise : rnLes loubards : ces tueurs à gage déguisés

0

Bamako est une ville où il est fait plus en plus recours au service de ces colosses appelées «loubards». S’il est vrai que chacun doit protéger sa personne et ses biens d’une éventuelle atteinte extérieure, certains individus en mal de personnalité et de dignité s’offrent aujourd’hui le luxe de mettre des loubards aux trousses de paisibles citoyens pour leur faire la peau. Ils sèment la terreur et la désolation à travers la ville. Cette situation est symptomatique d’une certaine antipathie. Il est un principe de droit qui affirme que nul ne doit rendre justice à soi-même. Il est évident que ce principe est aujourd’hui ignoré et piétiné. Il n’est guère surprenant que ces loubards ne  comprennent pas cela, car chez eux la corpulence a phagocyté la matière grise.

rn

            Le constat est triste et donne des frissons ; des familles endeuillées, des espoirs brisés. Ce phénomène est une plaie ! Si elle n’est pas pansée, le risque d’infection serait réelle.
rnOumar KANOUTÉ   

rn

 

rn

Education non formelle :

rn

Alphabétiser au moins 50% de la population communale d’ici 2012

rn

 

rn

Les rideaux sont tombés, samedi après midi, au centre International de conférence de Bamako sur le séminaire-atelier portant sur le « Bilan de Programmation et d’organisation du partenariat autour de l’éducation non formelle ». Six jours auront  permis aux participants de faire une synthèse nationale de toutes les activités d’éducation non formelle.

rn

 

rn

Cette synthèse fait ressortir des insuffisances, sur les plans de la gestion, de la formation et du financement des activités de l’éducation non formelle. Ces insuffisances ont pour noms : la non identification de tous les partenaires évoluant dans le secteur ; le manque de coordination entre les actions de différents intervenants ; l’absence d’indicateurs cohérents et stables ; l’absence d’une banque centrale fiable de données informatisées, etc… A l’issue des communications et des débats qui ont suivi, des panels de travail ont été organisés.

rn

Les participants ont formulé d’importantes propositions en rapport avec les thèmes et consignes traités notamment : alphabétiser au moins 50% de la population communale (enfant et adultes) d’ici 2012 ; initier des campagnes d’alphabétisation de masse et rendre l’alphabétisation obligatoire à tous les niveaux ; ériger le CNRENF en une Direction Nationale de l’Alphabétisation et des Langues Nationales ; mettre le TIC au service de l’ENF et inciter les bailleurs de fonds à investir dans le non formel. Notons que les travaux de l’atelier ont été sanctionnés par un chapelet de recommandations : le respect des règles de transcription des langues nationales au niveau de tous les secteurs de la vie ; accès des néo-alphabètes à la formation qualifiante ; mise en adéquation de la formation avec les réalités du milieu ; création d’un corps de volontaires de l’alphabétisation et la dynamisation des commissions locales de concertation du  PISE dans les régions, cercles et communes.
rnNous osons espérer que cet atelier rendra l’Education non formelle plus novatrice et  performante.
rnOumar KANOUTÉ 

rn

 

Commentaires via Facebook :