EN RELIEF – Les brèves de l'Indépendant

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Le départ de Alpha Oumar Konaré confirmé par son épouse

La Malienne Adama Ba Konaré a réaffirmé le week-end dernier à Paris la décision de Alpha Oumar Konaré, son époux, de quitter la présidence de la Commission de l’Union africaine en 2007.  "C’est une décision mûrement réfléchie. Il l’a prise après en avoir parlé à ses amis et à moi-même et je l’ai encouragé à partir. Je suis sûr qu’il ne reviendra pas là-dessus", a-t-elle affirmé lors d’une conférence publique prononcée au Musée Quai Branly. "Il ne jette pas l’éponge. Il va rebondir sur un autre terrain, celui de l’intégration africaine, qui a toujours été son combat. Je suis sûre qu’en grand militant de la cause africaine il ne disparaîtra pas", a ajouté l’historienne malienne.

L’ancien chef de l’Etat malien, qui dirige depuis 2003 la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA), avait annoncé en juillet dernier, lors du sommet de Banjul, sa décision de ne pas solliciter le renouvellement de son mandat en 2007.           

 Pana

                                                                              

PRESIDENTIELLE 2007 : IBK à Paris et à Lomé

Dans la plus grande discrétion, le président de l’Assemblée nationale et leader du Rassemblement pour le Mali (RPM, un parti de la mouvance présidentielle qui a basculé dans l’opposition), Ibrahim Boubacar Kéïta, alias IBK, a débarqué à Paris le 6 décembre. Au programme de sa visite : des contacts avec ses amis de l’Hexagone mais également avec les milieux diplomatiques et politiques. IBK entend prendre les derniers avis avant de se lancer dans la course à la présidentielle d’avril 2007.

 De retour de son sejour parisien, le président du RPM s’est envolé pour Lomé où il a assisté au congrès du RPT et s’est entretenu avec Faure Eyadema, le fils de son défunt ami Gnassingbe Eyadema.

 

Bientôt l’argent de Chavez à Bamako

Une banque vénézuelienne a décidé d’ouvrir une filiale au Mali, pays ouest africain qui entretient d’excellentes relations avec le Venezuela du Président Hugo Chavez, a appris Ouestafnews de source informée.

L’investissement prévu est de l’ordre de 10 millions de dollars US.  La succursale malienne de la Bandeas (Banque pour le développement économique et social) sera implantée à Bamako, selon son président Edgar Hernandez Behrens cité par les médias latino-américains.  Deux autres pays devraient aussi voir des succursales de la Bandeas sur leur sol, la Jamaïque et le Nicaragua.  Une délégation vénézuélienne a déjà été envoyée à Bamako dans le cadre du projet malien et y a achevé sa mission de prospection début décembre.

La délégation était composée de dirigeants de la banque et de représentants du gouvernement du Venezuela.  Les conclusions de la mission seront soumises au ministère des Finances et au président Hugo Chavez, selon Behrens.  Hugo Chavez, engagé dans un bras de fer contre le président George Bush, multiplie les initiatives économico-diplomatiques pour contrer l’influence des Etats unis dans le monde. Chavez avait déjà promis au Mali un programme d’assistance dans le domaine médical.

D’autres pays bénéficient déjà de ce programme grâce aux ressources financières générées par le pétrole vénézuélien.

Ouestaf News

 

Asile en Suisse : Maliens et Béninois exclus

Deux nations ouest africaines, le Mali et le Bénin, font désormais partie d’une liste de pays dont les ressortissants ne sont plus éligibles au droit d’asile et ne peuvent donc obtenir le statut de réfugié en Suisse à compter du 1er janvier 2007, a appris Ouestafnews de source informée. Le Bénin et le Mali font partie d’une nouvelle liste d’Etats dits "sûrs", à côté de la Croatie, de la Moldavie, du Monténégro et de l’Ukraine.  "Etats sûrs" veut dire dans le langage de la diplomatie helvétique que les ressortissants de ces pays n’ont plus de raisons de demander l’asile en Suisse, "à moins qu’il existe des indices de persécution", précise le site suisse "20-Minutes".

En Afrique de l’ouest, la Gambie, le Ghana et le Sénégal, figuraient déjà dans la liste des pays sûrs, qui a été mise à jour le 8 décembre par le Conseil fédéral suisse pour inclure les 6 nouveaux pays cités plus haut.  Pour figurer, sur cette liste, les Etats doivent respecter les droits de l’homme et appliquer les conventions internationales conclues dans ce domaine et dans celui des réfugiés.                                                                     

  Ouestaf News

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