En hausse : Cheick Oumar Sacko président du Synacodem

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Cheick Oumar Sacko, president du SYNACODEM
Cheick Oumar Sacko, president du SYNACODEM

Cheick Oumar Sacko, patron du Syndicat national ddes commerçants détaillants du Mali (Synacodem) et vice-président chargé du commerce de détail au Cnpm, vient d’être élu président de la toute nouvelle Chambre de commerce et d’industrie du district de Bamako, en surclassant son adversaire du jour, Mamadou Baba Sylla. Il a du mérite si l’on sait que les nouvelles dispositions mises en place dans le cadre de l’organisation des élections consulaires, visaient à évincer les commerçants détaillants jugés encombrants au niveau de l’institution consulaire. Un procès qui s’adresse beaucoup plus à la Coordination des commerçants détaillants du Mali dirigé par Hama Cissé et dont le principal tort a été de constituer la base de Bittar actuellement voué aux gémonies, à tort ou à raison. Ce qui est le contraire de Sacko resté opposé à Bittar jusqu’à maintenant. Mais son activisme dans la défense des intérêts des commerçants détaillants lui a surtout valu cette récompense.

 

Sékou Tangara, journaliste à Africable télévision

Une fois n’étant pas coutume, que l’on nous permette de saluer les performances d’un confrère. En effet, Sekou Tangara a laissé une très bonne impression face au président de la République, à l’occasion de l’anniversaire de l’An II d’IBK au pouvoir. Le jeune Tangara a porté haut les couleurs de la jeunesse lors de la grande interview du président de la République du Mali, où il a fait preuve de maturité et sagesse.  Avec son confrère de l’ORTM, Sékou Tangara n’a laissé aucune porte de sortie au président IBK qu’il a d’ailleurs beaucoup servi en lui permettant de bien s’expliquer sur des questions brûlantes de l’actualité. En effet, ses questions, aussi poignantes les unes que les autres, ont porté sur l’équipement de l’armée, l’insécurité du nord au sud en passant par  le centre du pays, la corruption et la démolition des maisons de Souleymanibougou. Bravo Sékou.

 

EN BAISSE

 

La Convention de la majorité présidentielle

A l’occasion de la commémoration des deux ans de l’investiture d’Ibrahim Boubacar Keïta à la tête de la Magistrature suprême, la Convention des partis politiques de la majorité présidentielle (CMP) a  vraiment raté l’occasion de remettre en selle, après une si longue hibernation qui fait d’ailleurs douter de l’engagement réel à soutenir IBK. Elle avait décidé de tenir un meeting géant. Mais, composée de plus de 65 formations politiques, la CMP s’est montrée incapable de remplir la salle de 1000 places du Cicb. La cérémonie d’ouverture prévue pour 10 heures n’a finalement commencé qu’à 12h 20 mn, faute de militants dans la salle. Ce n’est pas un bon signe politique pour une majorité présidentielle. Est- ce à dire que le label IBK ne mobilise plus, hum…

 

Abdoulaye Idrissa Maïga, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation

Depuis quelques temps, des voix s’élèvent  au sein des états-majors de partis politiques pour demander le report des élections communales et régionales, en raison de l’insécurité qui sévit au nord et au centre du pays. Mais aussi, pour permettre de prendre en compte la nouvelle donne introduite par la signature de l’Accord pour la paix et la stabilité. Le ton a été donné par les maires après une concertation entre eux. De commun accord, ils ont demandé au  Ministre le report du scrutin. Même la majorité présidentielle souhaite le report, demandé suite à une réunion de son Secrétariat permanent. Mais le Ministre reste sourd et tient à opérer un forcing.  Ancien directeur de campagne du candidat IBK, il doit s’inscrire dans la démarche de la classe politique et même de la société civile qui estiment, à l’unisson, que les conditions sécuritaires ne sont pas favorables  à l’organisation des élections sur toute l’étendue du territoire nationale.

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