C’est une facette des qualités de l’homme qui n’a jamais voulu une cassure au niveau du secteur privé malien. Il a passé tout son temps à demander à ses souteneurs de ne jamais avoir des écarts de langage ou de comportement. Cela colle avec l’éducation de cet homme, courtois, honnête et conciliant. Au vu de toutes ses qualités, le secteur privé saura compter avec lui à l’avenir.
Jean Claude Sidibé, président de la Fédération malienne de basketball
Elu à la faveur du 27ème conseil national de la Fédération Malienne de Basket-ball tenu du 3 au 4 mai 2014, Me Jean Claude Sidibé a su imprimer le respect de la transparence dans la gestion des fonds de la Fédération. C’est l’un des piliers de son mandat au cours duquel il enchaine de bons résultats, dont le dernier est la victoire du Mali, la quatrième consécutive, de l’équipe féminine U-16 de basket -ball à Madagascar. Espérons qu’elles inspireront les garçons qui joueront devant leur public pour le championnat d’Afrique U-16.
Mouhamed Albachar Touré, Dg du FAFPA
Les bons résultats enclenchés par le jeune DG du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (Fafpa) sont à saluer. Non seulement il fait preuve d’innovation, mais en plus, il a su réconcilier le Fafpa avec le secteur privé qui avait presque tourné le dos à cette structure. Avec Mouhamed Albachar , le Fafpa affiche des ambitions qui feront de cet établissement public un modèle dans la sous-région, voire en Afrique. Il appartient maintenant aux entreprises de se rapprocher du Fafpa pour bénéficier des nombreux services qui les y attendent.
EN BAISSE
Issaka sidibé, président de l’Assemblée nationale du Mali
L’occupant du perchoir de l’Assemblée nationale se distingue actuellement, et beaucoup plus, par ses nombreux voyages que par sa capacité à gérer l’Assemblée nationale souvent transformée en une cour de récréation d’écoliers lors des séances publiques. En plus, il y a de nombreux griefs à son encontre dont le dernier, la contestation de la nomination d’une de ses nièces pour représenter l’institution parlementaire au sein des neufs sages de la Haute autorité de la Communication. Eh bien, la nièce n’est connue ni de l’Assemblée nationale ni du milieu de la communication.
La Police, la Justice et la Mairie
Classés respectivement 1er, 2è et 3è des secteurs les plus touchés par la corruption. C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par «Mali-Mètre» de la Fondation Friedrich Ebert, du 18 au 25 mai 2015. Cette enquête d’opinion a concerné 1803 individus tous âgés d’au moins 18 ans. Elle a touché le district de Bamako et toutes les capitales régionales, excepté Kidal. Les résultats de l’enquête révèlent que plus de 2 citoyens sur 3, soit 67%, estiment que le niveau du fléau est élevé (23,8%) ou très élevé (43,2%). Les secteurs les plus concernés par la corruption sont la police (52%), la justice (44,4%), la mairie (36,8%). Les douanes occupent la 4ème position (34,5%), suivies de la santé (32%) et l’école (30). Ce sont donc les secteurs clés de la vie nationale qui sont affectés par la corruption. Nous savons qu’il y a d’honnêtes gens qui y travaillent, mais comment distinguer la bonne graine de l’ivraie !
Source: Actualite-économique