En filigrane : Diombougou Ségala 59 vaches foudroyées

0
Du  jamais vu dans ce village ! L’éleveur a perdu 59 de ses vaches lors des orages du week-end dernier. C’est une scène de désolation. Des dizaines de vaches du fils du défunt imam gîsent au sol. Elles ont été foudroyées dimanche dernier non loin du prés de ce jeune agriculteur à Diombougou Ségala. Même si c’est une première de mémoire d’homme dans cette localité, ce genre d’événement arrive souvent. Un malheureux épisode survenu  en raison des orages. Les animaux n’étaient rentrés sous leur abri. Elles aiment bien y aller. Le problème, c’est qu’ils sont foudroyés sur le moment.
La pluie est tombée fort, un violent coup de foudre est tombé. Pourquoi les vaches ont plus de risques d’être foudroyées ? Soit la foudre tombe directement sur la vache, comme sur un humain, et elle est foudroyée directement. Soit la charge tombe sur le sol et remonte par les pattes. Chez l’humain, la foudre rentre par une jambe et ressort par l’autre, sans passer par un organe vital. Chez la vache, quand la foudre rentre par les pattes avant et ressort par les pattes arrières
, par exemple, elle passe par le cœur, d’où le foudroiement.
 Bougouni :
Kodougou pleure Madouba
L’une des figures marquantes de la médecine traditionnelle à Kodougou, Madou Diakité communément appelé Kodougou Madouba, non moins chef de ce village distant de 10 km De Bougouni, est mort des suites d’une longue maladie, chez lui, samedi dernier et inhumé le même jour. Avec ses dons ésotériques, Il avait comme ambition de venir en aide à ceux qui sont dans la souffrance. Tôt le matin, des personnes faisaient le pied de grue attendant le début des consultations. Tout le monde était sur le même pied d’égalité. Assis Madou Diakité écoutait, transmettait et donnait des médicaments ou préconisait des bains. Il lui arrivait de ne pas se faire payer. D’une grande simplicité, il connaissait bon nombre de parents de malades mentaux. Connu, reconnu, respecté de tous pour son don de soi exceptionnel, il était l’un des plus grands guérisseurs dans la pure tradition culturelle malienne.

Dans ce village de Kodougou auquel il était très attaché, Madou Diakité avait gardé en lui cet amour de l’autre, de la solidarité. Une foule nombreuse lui a accompagné à sa dernière demeure.

Nombreux Maliens ont recours à la médecine traditionnelle, et ce pour diverses raisons. Que ce soit le coût des médicaments dits modernes, mais aussi pour les éléments culturels, la nécessité d’avoir une autre approche. Certains guérisseurs utilisent donc des techniques divinatoires pour déterminer si la maladie vient d’un envoûtement, ou d’une offense faite aux ancêtres. Mais, il y a lieu d’admettre qu’il est parfois difficile de distinguer les vrais tradipraticiens des charlatans.

Tabakoto :

Deux présumés braqueurs arrêtés

D’origines ghanéenne et sierra-léonaise les deux hommes sont soupçonnés d’appartenir à un gang ayant commis plusieurs braquages dans la zone d’orpaillage, avant d’être appréhendés par les jeunes de Tabakoto, un village situé à environ 15 kilomètres du centre-ville de Kéniéba. Les deux suspects spécialisés dans le braquage des motocyclistes sur principalement la route de Ségala ont été remis à la gendarmerie locale. Alertée de l’arrestation de ses présumés complices, une femme aurait pris ses jambes au cou. Des recherches sont lancées en vue de la retrouver. Cette arrestation témoigne de l’efficacité et de l’importance de la vigilance citoyenne dans la lutte contre la criminalité ainsi que de la collaboration avec la gendarmerie.

Route Kéniéba-Kayes :

Dans un piteux état

La route nationale 2 se trouve dans un piteux état.  Nids de poule, route défoncée, poussières constituent le décor de ce tronçon caillouteux et impraticable en saison de pluie. D’où son enclavement de Kéniéba. En effet, sur les 250 km qui le sépare du chef-lieu de région Kayes,  une grande proportion de la route est complètement dégradée, soit 160 km. Quelle que soit l’attitude du chauffeur et l’état du véhicule, il faut plusieurs heures pour parcourir ce trajet rendu aussi difficile par l’état de délabrement avancé des ponts responsable de nombreux accidents.

Les enjeux sont pourtant multiples : Les habitants de Kéniéba dépendent de cette route pour accéder aux services essentiels, tels que les hôpitaux et les écoles situés à Kayes. De plus, cette artère est vitale pour le commerce local, permettant le transport des produits agricoles et artisanaux vers les marchés de la région. Elle est un maillon essentiel du réseau routier transfrontalier reliant le Mali au Sénégal voisin. La dégradation de cette voie entrave non seulement les échanges économiques entre les deux villes, mais elle a également des répercussions sur la sécurité routière.

Mariage endeuillé à Mopti :

4 filles tuées

Après une sortie de route, une voiture faisant partie d’un cortège de mariage a terminé sa course dans un cours d’eau. L’accident s’est produit entre Mopti et Médina-coura  dimanche dernier. 4 filles ont perdu la vie. Une triste occasion de rappeler aux usagers les règles de sécurité au volant et de faire preuve de vigilance. Dès lors, quand la nouvelle de leurs décès est communiquée, c’est un véritable coup de  tonnerre dans le ciel de Mopti. Ces filles ont tout juste eu le temps de s’associer au bonheur du couple et  de paraître sur les photos. Dans leurs familles très pieuses, l’épreuve prend aussi un relief particulier. Nul  doute que Dieu en a voulu ainsi et Son esprit bienveillant accompagnera les jeunes mariés.

Perdre des êtres chers est une épreuve que la vie nous impose le plus souvent de manière brutale. Le deuil qui s’ensuit est un processus unique à chaque personne, tout en étant une expérience qui laisse de profondes cicatrices. Parce qu’il n’est pas toujours simple d’appréhender cette étape les familles trouveront dans la foi les ressorts qui les aideraient à gérer et à surmonter ce moment difficile.

Commentaires via Facebook :