Suite au maintien par la CEDEAO de l’embargo sur le Mali, après le renversement du pouvoir par les militaires, des responsables de ressources made in Mali, ferment eux aussi leurs robinets.
Dans un communiqué publié, le vendredi 21 aout 202, la filière bétail viande du Mali a suspendu toute exportation de bétails vers les pays membres de la CEDEAO.
Dans le communiqué, on note, « le président de la filière bétail viande du Mali, honorable Aboubacar Ba vous engage à prendre toutes les dispositions pour empêcher tout chargement, tout convoyage de bétails en direction des pays de la CEDEAO », et d’ajouter que les responsables de tous les marchés à bétails de Kayes à Mopti, prendront des dispositions pour empêcher les commerçants de bétails ressortissants de pays membres de la CEDEAO de venir s’approvisionner sur le marché malien.
Pour suivre l’application correcte de cette mesure, les responsables de cette filière ont aussi demandé aux services techniques des ministères de l’élevage et du commerce de ne délivrer aucun certificat d’exportation de bétails jusqu’à la levée de l’embargo sur le Mali.
Gao : le retour au calme
Lesaffrontements survenus entre jeudi et vendredià Gao n’ont pas empêché la population de vaguerà ses occupations le samedi. Tout a commencé le jeudi soir au quartier Aljanabandja, avec l’assassinat de deux jeunes par des hommes armés non-identifiés. Mais le samedi matin, tout est revenu à la norme, que ça soit les marchés ou les boutiques. Les militaires ont pris le relais.Ce qui a permis de baisser la tension, selon des sources. Des véhicules militaires sont encore stationnés devant les bâtiments administratifs. Les FAMa, avec ses partenaires internationaux, ont vite stabilisé la ville avec des patrouilles terriennes comme aériennes. Les leaders religieux et légitimités traditionnelles ont appelé au calme et à la retenue. Selon le service de santé, deux personnes ont perdu la vie et neuf autres blessés suite aux violences du jeudi et vendredi. Tous causés par des armes à feu.
Ansongo: braquage à main armée
Des hommes armés non identifiés ont braqué une pharmacie de la place dans la nuit du jeudi 20 août 2020. Le gérant a été privé de 50 mille francs CFA, mais heureusement il n’y a pas eu de perte de vie. Ces braqueurs ont raté pas mal de personnes au cours de cette nuit.
Niger : les habitants d’Ayorou s’inquiètent des conséquences de la fermeture des frontières avec le Mali
Les habitants d’Ayorou, depuis l’annonce de l’embargo de la CEDEAO contre le Mali, s’inquiètent, car il observent déjà les effets de la fermeture de la frontière avec le Mali, rapporte RFI.
Selon les Nigériens, tous les camions sont bloqués au niveau de la douane à Ayorou parce qu’il n’y a ni d’entréeni de sortie. La situation devient de plus en plus inquiétante pour les habitants d’Ayorou, car pour eux les échanges avec le Mali sont nécessaires.Surtout concernant les produits alimentaires qu’ils exportent comme le thé, les pâtes alimentaires et le sucre.Si les frontières sont fermées, ces produits vont certainement hausser de prix.
D’autres effets sont aussi soulignés par les habitants d’Ayorou.C’est surtout le fait que la fermeture des frontières complique leur déplacement pour rendre visite aux villages voisins qui se trouvent au Mali. Et le fait de ne pas savoir combien de temps la fermeture des frontières va durer inquiète davantage les habitants d’Ayorou.
Yorosso : le prix des denrées alimentaires a augmenté
Depuis le début du mois d’août 2020, les denrées alimentaires ont connu une augmentation de prix dans la commune de Yorosso. Le sac de mil dont le prix était à 15000F pour le sac de 100kg est désormais à 19000F. Le maïs et le sorgho dont le sac de 100kg était vendu à 9000F et 10000F sont désormais vendus à 12500F. Cette augmentation du prix des denrées alimentaires est due au manque des produits, selon les acheteurs.
Koulikoro : les habitants ne respectent pas le couvre-feu
Selon des sources, les jeunes de Koulikoro ne respectent pas le couvre-feu qui a été instauré. Ces jeunes veillent dans les rues et cela presque dans tous les quartiers de Koulikoro même avec les patrouilles de la police. Néanmoins aucun signe de vol ni d’incident n’a été signalé après l’instauration du couvre-feu.
Les frontières étant fermées, on ne pouvait pas les exporter de toute façon.
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