Élection présidentielle : Le PDES engage ses primaires

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Le Parti du Développement Economique et de la Solidarité(PDES), qui  réclame l’héritage politique d’ATT, fait appel à candidature, depuis lundi, dans le cadre des primaires pour la désignation du candidat à la candidature du parti pour l’élection présidentielle de juillet 2013. Les têtes d’affiche annoncées sont : le président du parti lui-même Ahmed Diané Séméga, qui revient juste d’un exil politique d’un an, la députée de Bourem, Aïssata Cissé Haïdara dite Chatto et le dépité de Goundam, Oumar Touré dit Billy. La liste n’est pas close et la compétition sera rude entre les différents candidats. Le président Séméga aura fort à faire face à ses rivaux. Son long asile politique dakarois l’a éloigné du parti. Ce qui a laissé la voie libre à d’autres personnalités qui ont eu le temps de travailler leur image au sein du parti.

 

Dioncounda à  Mopti

Absence remarquée du Ministre de l’action humanitaire

Le président de la transition, le Prof Dioncounda Traoré a fait le déplacement de la région de Mopti avec six ministres de la République, mais sans son ministre de l’action humanitaire, de la solidarité et des personnes âgées, le Dr Mamadou Sidibé. Pourtant, la présence de ce dernier, qui assure la tutelle de l’action humanitaire du gofernement, était nécessaire aux côtés du président de la transition ne serait-ce que pour l’édifier sur la distribution des aides humanitaires de l’appareil exécutif dans la région de Mopti. Cette absence du Ministre Sidibé ne s’explique-t-elle pas par ses rapports, qu’on dit pas au beau fixe, avec le couple présidentiel ? En tous les cas, la première dame semblerait mécontente de la manière dont l’aide humanitaire est distribuée aux déplacés de guerre.

 

Capitale des Askia

Les troupes guinéennes à l’œuvre

Des troupes guinéennes ont été déployées dans la capitale de la 7ème région administrative du Mali. Ce déploiement qui s’est effectué dans le cadre de la MISMA est un acte très important pour l’accélération de la sécurisation dans la région de Gao. Rappelons que les troupes guinéennes se sont jointes aux contingents sénégalais, nigérien, tchadien, aux forces du Serval et aux troupes maliennes dans la cité des Askia. Il y a lieu de préciser que la mission de la MISMA s’arrête le 1er juillet 2013, sa relève sera assurée par les casques bleus de l’ONU. La quasi-totalité des troupes de la MISMA sera reconduite dans le cadre des forces de stabilisation et de maintien de la paix des Nations-Unies.

 

Les FRCI à Bamako

Un important contingent des forces républicaines de la Côte d’Ivoire (FRCI) a regagné notre capitale, le week-end dernier, en provenance de la RCI. Leur intervention s’effectue dans le cadre de la MISMA. Ces bidasses y-voient-rien se chargeront du ravitaillement régulier des troupes de la MISMA sur le terrain. Il s’agit d’hommes aguerris, bien entraînés au combat contre la guérilla. Leur présence est très rassurante pour le Mali qui se voit aider, dans la difficulté, par ses plus proches voisins. Comme dit l’autre, mieux vaut tard que jamais.

 

Réfugiés de retour au bercail 

L’appui du Mahspa

Le vendredi 3 mai 2013, a eu lieu dans la cour de la maison des aînés une donation de vivres aux populations réfugiées de Bobo Dioulasso qui sont rentrées au Mali. La donation a été effectuée par le Ministre de l’action humanitaire, de la solidarité et des personnes âgées, Dr Mamadou Sidibé. Elle a concerné 1 tonne de riz, 1 tonne de maïs, 5 sacs de sucre et 5 bidons d’huile. La donation symbolique a été faite par le Ministre au Président Alphadi Limame du Camp des réfugiés de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso), au profit des réfugiés de Bobo-Dioulasso de retour au bercail. Le Ministre a salué le retour des réfugiés et a assuré de l’accompagnement de l’Etat malien, chaque fois que les fils du terroir regagnent la mère patrie. Le Président Alphadi Limame pour sa part a réaffirmé l’attachement de tous les réfugiés du camp de Bobo Dioulasso à un Mali un et indivisible. Il dit que tous souhaitent regagner leur pays natal, une fois les conditions sécuritaires réunies.

 

Gao

Nouvel attentat suicide des Jihadistes

Dans un communiqué publié le 4 mai, le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Général Yamoussa Camara a informé les Maliens, que le samedi, une opération kamikaze a visé un détachement des forces armées maliennes à Hamakouladji, localité située à 45 kms au Nord de Gao. Vers 13h35, un groupe de trois jihadistes a tenté de faire exploser des pièces d’armes lourdes qui quittaient une séance d’exercice de tir, à Hamakouladji. Dans un 1er temps c’est un motocycliste qui avait fait son apparition sur le trajet de retour. Il est intercepté par le véhicule de tête des forces armées maliennes (FAMA) pour vérification d’identité. C’est au cours de cette vérification qu’un véhicule 4X4 bourré d’explosifs est apparu de nulle part et fonça sur le groupe (motard suspect + chef de bord Pick-up malien) en discussions. Il s’en est suivi une double explosion au contact du 1er véhicule militaire malien. Bilan: 2  militaires maliens ont trouvé la mort et leur véhicule  détruit. Les bidasses décédés sont le chef de bord (un sous-officier) et le chauffeur. Les 4 blessés militaires maliens blessés étaient embarqués à l’arrière du véhicule détruit. Trois terroristes kamikazes sont évidemment morts (deux dans le véhicule piégé et un sur moto). Le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants a présenté ses condoléances aux familles des militaires décédés et a souhaité prompt rétablissement aux blessés. Le ministre a rassuré les populations que les forces armées maliennes et leurs alliés poursuivent leur mission de sécurisation dans toutes les localités libérées au Nord du pays. Il a salué les populations pour leur soutien aux forces alliées et les a invité à plus de vigilance dans la lutte contre les terroristes.

 

Kidal

Enfin un Goferneur

Comme s’il a la certitude d’une présence imminente de l’armée malienne à Kidal, le conseil des ministres du jeudi 2 mai 2013 a nommé au poste du Goferneur de la Région de Kidal, le Colonel Adama Kamissoko. Il était jusqu’ici Haut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministère de l’Action humanitaire, de la Solidarité et des Personnes âgées. Le Colonel Adama Kamissoko fut dans le passé Préfet du cercle de Nioro du Sahel et de celui de Ménaka. C’est la première fois qu’il occupe le poste de Goferneur de région.

 

Ber enfin l’armée malienne est là

Selon une dépêche de l’AFP, la localité de Ber, à 60km au nord de Tombouctou est en proie à un climat de défiance. Les communautés arabe et touarègue s’accusent mutuellement de se livrer à des violences. Les hommes du MAA (Mouvement des Arabes de l’Azawad) continuent de contrôler la ville : ses combattants s’en sont retirés, mais ils surveillent. Les communautés arabe et touarègue de Ber sont au moins d’accord sur deux points. Le premier, c’est que la ville est calme. Pour le moment, rien ne se passe. Ensuite, aucun soldat malien, français ou burkinabé en poste à Tombouctou ne s’est rendu à Ber pour le moment. Ce que confirment des sources militaires. Les deux parties demandent pourtant aux soldats de venir sécuriser la ville, et les forces armées assurent depuis le début des affrontements qu’elles vont venir. C’est enfin depuis hier que les bidasses maliens et burkinabés sont intervenus pour mettre de l’ordre et ramener les choses à leur juste mesure. Les forces burkinabé sont retournés à Tombouctou laissant leurs frères d’armes maliens s’acquitter de leur mission et devoir de sécurisation de Ber. Mieux vaut tard que jamais.

 

Arabes et touaregs s’accusent mutuellement

Un représentant de la communauté touarègue a affirmé à l’AFP que des animaux appartenant à des éleveurs touaregs ont été égorgés par des combattants arabes, dans le courant de la semaine. ” Mensonges “, répond le chef du MAA, Mohamed el-Maouloud Ramadan. La communauté touareg de Ber affirme qu’elle n’a rien à voir avec les pillages et les agressions survenues dans les semaines passées contre des Arabes, notamment à Il Khalil, et demande à vivre en paix. ” Nous n’avons rien contre les Touaregs “, affirme le chef du MAA, ” mais nous chasserons le MNLA, là où il se trouve “. Selon lui, ce sont les combattants du mouvement indépendantiste touareg qui sont en cause. Quant au fils du marabout de Ber, un touareg enlevé le mois dernier par des combattants arabes, ses ravisseurs n’ont plus donné de nouvelles depuis près de deux semaines.

 

Al Karama prend corps dans le septentrion malien

Selon l’AFP, une nouvelle organisation regroupant des populations arabes du nord du Mali s’est “félicitée” samedi à Nouakchott du succès de l’intervention militaire française pour chasser les islamistes qui ont occupé cette région en 2012, et a exprimé son attachement à l’intégrité du Mali. “Al Karama” (la dignité en arabe), un cadre réunissant des Arabes membres de tribus et d’autres organisations du nord du Mali, “se félicite du succès de l’opération Serval” conduite par les troupes françaises au Mali, a déclaré son secrétaire général, Mohamed Ould Mahmoud, au cours d’une conférence de presse. Elle dit “condamner sans équivoque le terrorisme et le trafic de drogue” et a réaffirmé son “attachement à la recherche d’une solution inclusive, juste et durable à la question de l’Azawad dans le cadre du respect de l’unité et de l’intégrité territoriale de la République du Mali.

“Al Karama” a été créée en 2012 en Mauritanie par des Arabes maliens qui ont fui la guerre au nord du Mali, déclenchée le 11 janvier par une coalition internationale dirigée par la France qui a quasiment chassé de cette région les jihadistes qui l’ont occupée pendant plusieurs mois en 2012. Mohamed Taher Ould El Haj, un notable arabe de Tombouctou, est actuellement son président par intérim. La nouvelle organisation salue “la mise en place de la Commission dialogue et de réconciliation” et affirme qu’elle “ne ménagera aucun effort pour contribuer à son succès”.

La Commission, créée début mars par le gouvernement malien, a pour mission de “rechercher par le dialogue la réconciliation entre toutes les communautés maliennes”.

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