Difficile de répondre. En effet, le nombre des syndicats est élevé au point qu’on en oublie volontiers. A l’enseignement public fondamental, on peut compter la FEN, le SNEC et leurs dissidences, le SYLDEF, le SYNEB… A l’enseignement secondaire, en plus des Syndicats mères, on dénombre le SYPSES et autres. Au supérieur le SNESUP. Au niveau des écoles privées, il n’existe aucun syndicat d’enseignant, mais des associations des promoteurs AEPAM. Le comble est que, certains syndicats ne suivent pas les autres dans leurs agitations. Pendant que la FEN déclenche une grève, les autres enseignants membres d’autres syndicats continuent de travailler au sein de la même école. Mais au cas où il y a avantage à tirer, ils en bénéficient tous. Ils suivent tous aussi les mots d’ordre de l’UNTM… C’est l’Etat qui est donc considéré comme le dindon d la farce ?
Circulation routière : le téléphone au volant, un phénomène récurrent !
Ces derniers temps, ce phénomène connait une recrudescence qui ne dit pas son nom. Tenez-vous bien : des conducteurs des motos décrochent leur portable sous la barbe des flics de la CCR en pleine circulation, sans ralentir, et communiquent comme bon semble. Ils conduisent avec une seule main souvent avec quelqu’un derrière. Nos braves agents font profil bas. Quant aux chauffeurs des voitures, n’en parlons pas ! De ce fait, bon nombre de citoyens pensent que la loi interdisant le téléphone au volant a été abrogée tellement que le phénomène est récurrent. Or, il est taxé à 15000F CFA. Au lieu de s’accrocher au port de casque, n’est-il pas mieux de prévenir les accidents ? Le non respect des piétons Cas particulier des non-voyants !
Le non-respect des piétons est un phénomène fréquent au Mali.
Un aspect qui est l’une des causes de la circulation routière. Les voyants peuvent éviter certains drames contrairement aux non-voyants qui marchent grâce à leur intelligence et leur canne-banche. Ces personnes vivant avec le handicap physique sont tout le temps victimes de la voie routière. Pire, ils sont souvent victimes de la destruction de leur canne et d’insultes.
Banques maliennes : promoteurs d’écoles privées : le clash ?
La plupart des écoles privées de la capitale, notamment au niveau de l’enseignement fondamental, secondaire général et professionnel vivent à travers des crédits issus des banques de la place. Ces derniers temps, bon nombre de promoteurs crient à la trahison des argentiers. Car l’échéance convenue entre les deux parties s’épuisent pendant que le crédit n’est pas remboursé. Car les écoles aussi dépendent des subventions octroyées par l’Etat, qui tardent à tomber. En la matière, les banques pénalisent fort. Et dès que les subventions tombent, les banquiers raflent tout, plongeant les promoteurs d’écoles privées dans un autre trou béant. Pas d’avancée ! D’où un éternel recommencement. Vont-ils mettre un terme à leur collaboration ?
Assemblée Nationale : le Cri des femmes ignoré par les autorités
! Il y’a environ deux semaines, à l’ouverture de la première session de l’Assemblées Nationale, les femmes réunies autour de Wildaf-Mali ont fait une descente à Bagadadji pour protester contre l’acceptation des élus rebelles, (bandits violeurs). Pour la circonstance, notre reporter était de la partie. Les autorités semblent pourtant négliger cette action et pensent à tort que ce n’était qu’une propagande. Or, les activités vont bien continuer comme l’a promis la présidente de Wildaf, Bintou Founè Samaké. Pour ces dames, c’est « tolérance zéro » aux violeurs et fripouilles issus des rangs des bandits armées du nord.
Gouvernement du régime IBK : la précipitation dans l’air !
Investi en septembre dernier, en moins de 6 mois, le président IBK a envie d’aller très vite au point qu’on sent la précipitation dans la gestion des affaires. Des accords de prêts par-ci, des renouvellements de coopération par-loi, des décisions prises à la hâte. On pourrait croire qu’il n’avait pas un programme cohérent. La plupart des citoyens commencent à retrousser les babines ou à se prendre la tête.
Propreté des voies publiques : les mairies filent du mauvais coton !
Dans le souci de rendre la ville de Bamako plus propre et coquette, les autorités ont donné la responsabilité des voies publiques à des agences de nettoyages, pour leur entretien. Mais force est de reconnaitre maintenant que ces agences n’exécutent pas bien leur travail. Dans certaines de zones, les routes ne sont jamais balayées. Dans d’autres cas comme l’Avenue de l’OUA, on la balaie, mais les ordures ne sont jamais ramassées. Les poussières et les ordures sont couvrent la piste cyclable et la voie principale. Ce qui peut faire tomber des conducteurs d’engins à deux roues. Ainsi, les agences en charge de ces voies ainsi que les autorités sont interpellées à tout mettre en œuvre pour redresser la situation. Car, une capitale doit être toujours propre. Les voies publiques sont les vitrines de la ville. Elles doivent donc être entretenues continuellement.
Rassemblées par Alimatou Djénépo Adja et Aminata Sanogo
C’est l’état même qui a crée ces syndicats pour diviser et régner la confusion au sein des travailleurs de l’enseignement. puis le sort de l’enseignement n’intéresse personne au Mali, un jour ou l’autre ce sont les pays voisins qui viendront travailler à notre place.
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