Ecole : Des enseignants toujours absents

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Gao, le directeur de l’académie rassure que plusieurs enseignants ont répondu présents à leur appel. Le premier responsable de l’académie de la région, Sadou Abdou, appelle ceux qui ne l’ont pas encore fait à regagner leurs postes. Selon lui, des sensibilisations sont en cours à travers les syndicats et les médias afin d’inciter leurs camarades à rejoindre leurs postes.
« Il faut qu’ils reviennent car un jour viendra où la loi va s’appliquer. Donc je pense que nos collègues enseignants qui sont au niveau du sud qu’ils comprennent et qu’ils reviennent avant qu’il ne soit trop tard » ajoute-t-il.

Dans le centre du pays, à Mopti, plus d’une dizaine d’enseignants concernés ont regagné leurs postes, déclare le Directeur de l’académie de Mopti Daouda Doumbia. Avant de préciser que « des dispositions ont été prises par les Directeurs des Centres d’animation pédagogique en relation avec les maires, au niveau de l’enseignement secondaire pour faire des avis de communiqué et des appels téléphoniques ». Daouda Doumbia indique que cette action a permis à de nombreux enseignants de regagner leurs postes.

Le syndicat des enseignants signataires du 15 octobre appelle aussi ses militants à ne pas faire de cette crise sécuritaire un alibi pour manquer à leurs devoirs. Cependant, Amadou Coulibaly, secrétaire général du syndicat national de l’éducation de base (Syneb) et membre des syndicats signataires du 15 octobre 2016 déclare « qu’il n’acceptera jamais que l’Etat les envoie dans les zones d’insécurité ou dans les zones où il n’y a pas du tout l’autorité. Mais quelque part aussi, nous n’accepterons jamais qu’un enseignant profite de cette question d’insécurité pour prendre l’argent de l’Etat et le manger gratuitement », a-t-il conclu.

Cette fermeture des écoles concerne presque tout le pays, mais particulièrement les régions du Centre, du Nord et une partie de Koulikoro et Sikasso

 

 Ansongo :

Braquage du centre de santé de Bentia

Le centre de santé de Bentia situé à quelques km d’Ansongo a été braqué, le mardi dernier, par des hommes armés non identifiés venus à motos. Selon des sources locales, il n’y a pas eu de perte en vie humaine ni de blessé. Cependant les mêmes sources indiquent que les assaillants sont repartis avec la moto tricycle du Centre de santé.

 

Transport :

Inauguration du 2e pont de la ville de Kayes

Le Premier ministre Moctar Ouane a procédé, le samedi 27 février, à l’inauguration du 2e pont de la ville de Kayes. Long de 541,30 mètres, cet ouvrage a été réalisé par la Société Malienne de Froid, d’Electricité et de Construction (SOMAFREC) tandis que ses voies d’accès (16,7 km) ont été exécutées par l’entreprise chinoise (COVEC).

Le coût des travaux y compris le contrôle et la surveillance, s’élève à 58 milliards FCFA (88,4 millions EUR) financés par le budget national.

En plus de participer au désenclavement de la « cité des rails », cette infrastructure, élément essentiel du corridor Bamako-Sénégal, permettra entre autres d’assurer une liaison pérenne entre la capitale malienne et le port de Dakar, par lequel transite une grande partie des importations et exportations du Mali.

Rappelons que le 1er pont de Kayes a été construit en 1997 et mis en service en 1999. Il a joué un rôle important de relai dans l’approvisionnement du Mali en denrées de première nécessité pendant la crise de 2002 qu’a connue la Côte d’Ivoire.

 

 

 Dire 🙂

Abondance des mangues dans les marchés du cercle

Depuis quelques jours, les marchés de Diré sont « bien » approvisionnés en mangue. Selon des sources locales l’abondance de ce fruit est une opportunité pour les femmes qui s’adonnent à sa commercialisation. Selon elles, les bénéfices tirés de la vente de la mangue, leur permettent de faire face aux petites dépenses quotidiennes de leurs familles.

 

Dire :

Baisse du prix de la pomme de terre sur le marché

Le prix de la pomme de terre connaît depuis quelques jours une baisse à Diré. Le Kilogramme qui était vendu à 500 F CFA en février est cédé aujourd’hui à 350 F CFA. Selon les vendeurs, cette baisse s’explique par l’abondance de ce tubercule sur le marché à cause des récoltes en cours. Les consommateurs se réjouissent de cette baisse et souhaitent son maintien jusqu’au mois de carême.

 

Mali –Maroc :

Bamako salue le rôle de Rabat dans l’accompagnement du processus de transition

Le vice-président Assimi Goïta, a salué, jeudi dernier à Rabat, le rôle du Maroc dans l’accompagnement du processus de transition au Mali. M. Goïta a été reçu par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, dans le cadre de sa visite de travail dans le Royaume. Le vice-président a mis en avant l’action menée par le Royaume du Maroc dans l’accompagnement du processus de transition dans son pays, soulignant les liens forts qui unissent le Maroc et le Mali. Lors de cette rencontre, les deux responsables ont évoqué la coopération bilatérale dans plusieurs domaines.

 

 Or :

La production industrielle d’or a déjoué les pronostics

Selon les statistiques du ministère des Mines présentées le 2 février 2021, la production industrielle d’or au Mali a connu en 2020 une deuxième année consécutive de hausse. Contre toute attente, elle est passée de 65,1 t en 2019 à 65,2 t l’année dernière.

Si cette légère augmentation peut paraitre négligeable, elle représente une belle surprise pour les acteurs de l’industrie. Selon les autorités, la production industrielle aurait en effet dû baisser de 8,3 % pour atteindre 59,8 t, en raison notamment de l’épuisement des réserves de mines comme Sadiola ou Morila. Seulement, apprend-on, les compagnies minières auraient réalisé de bonnes performances qui ont permis d’éviter cette déconvenue.

Notons que la production artisanale reste dans sa moyenne annuelle de six tonnes, ce qui porte la production totale d’or au Mali en 2020 à 71,2 t. Si les données sur les prévisions pour 2021 ne sont pas encore disponibles, la production industrielle devrait encore augmenter, portée notamment par le renouveau de la mine d’or Morila.

 

Or :

Cora Gold veut forer jusqu’à 35 000 mètres au projet aurifère Sanankoro

Au Mali, Cora Gold a choisi Capital Drilling, filiale locale de la société de services miniers Capital Limited, pour mener une vaste campagne d’exploration à son projet aurifère Sanankoro. C’est l’annonce faite le 1er mars par la junior minière qui précise qu’il s’agit de 22 000 mètres de forages à circulation inverse (RC) et de forages au diamant (DD), qui peuvent être étendus jusqu’à 35 000 m prévu pour s’achever d’ici juillet 2021, ce programme de forages se concentrera notamment sur la conversion des ressources inférées déjà identifiées en ressources indiquées, une catégorie beaucoup plus précise. Une nouvelle déclaration de ressources devrait intervenir au bout du processus.

« Ce programme de forage sera le plus grand que Cora ait jamais réalisé. S’il est étendu à 35 000 m, il représentera quasiment le double des travaux de forage entrepris sur le permis de Sanankoro au cours des deux années précédentes [18 000 m environ en 2019 et 2020 Ndlr] », a commenté Bert Monro, PDG de la compagnie.

Pour rappel, une étude exploratoire publiée en janvier 2020 donne à la mine d’or Sanankoro une capacité de production annuelle de 45 000 onces. L’évaluation omet néanmoins des détails que devraient fournir les prochaines avancées au niveau de l’exploration.

Rassemblées par la Rédaction

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