Droits de l’homme : Une commission d’enquête sur le Mali

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Les Etats-Unis ont mis lundi leur veto à une résolution de l'ONU condamnant leur reconnaissance unilatérale de Jérusalem comme capitale d'Israël, un texte approuvé par leurs quatorze partenaires au Conseil de sécurité. AFP / KENA BETANCUR AFP18/12/2017

Le secrétaire, général des Nations unies a procédé le jeudi  dernier  à la mise en place d’une commission d’enquête internationale sur le Mali. Cette commission sera chargée d’enquêter sur les violations des droits de l’homme et crimes commis depuis 2012 dans notre pays. Sa création, selon le Conseil de sécurité, est prévue par l’accord pour la paix et la réconciliation.

Les experts de cette commission vont enquêter sur les violations graves du droit international humanitaire et des droits humains commises depuis janvier 2012. Elle est chargée de soumettre un rapport au secrétaire général de l’ONU dans un délai d’un an.

Selon le conseil de sécurité, cette commission d’enquête a été créée à la demande des parties signataires de l’accord de paix.

En plus du soutien de la Mission des Nations unies dans la stabilisation, le retour de la paix et la justice au Mali, Antonio Guteress a indiqué que les investigations de cette commission feront aussi progresser la réconciliation et l’entente des Maliens. Il ajoute qu’elle viendra en appui et soutient aux énormes efforts des autorités maliennes dans la lutte contre l’impunité.

Cette structure composée de trois commissaires, le Mauricien Vinod Boolell, le camerounais M. Simon Munzu et la Suédoise Mme Lena Sundh, présidente de la commission. Cette dernière a occupé plusieurs postes d’ambassadrices, représentante spéciale adjointe du secrétaire général en République démocratique du Congo et Chef du Bureau du haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme au Népal.

 Accord de paix :

L’heure des sanctions à l’ONU ?

Le Conseil de sécurité des Nations unies a accordé mercredi jusqu’à fin mars aux parties maliennes pour montrer des avancées dans l’application de l’accord de paix signé en 2015 faute de quoi elles s’exposeront à des sanctions pour obstruction.

Les quinze membres du Conseil ont adopté une déclaration, préparée par la France, qui a “exprimé un sentiment partagé d’impatience concernant les retards persistants” dans la concrétisation de l’accord.

Ils ont “l’intention de surveiller la situation de près et de réagir avec les actions appropriées si les parties devaient ne pas respecter leurs engagements” d’ici fin mars.

Le Conseil de sécurité a évoqué “un besoin pressant de fournir aux populations du nord et d’autres régions du Mali des dividendes tangibles et visibles de la paix” avant les élections prévues cette année.

Lors de cette réunion à New York, l’ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’ONU Nikki Haley a affirmé au ministre malien des Affaires étrangères Tiéman Hubert Coulibaly que son pays se trouvait à un “moment charnière”.

Respecter l’accord de 2015 et mener des élections réussies est “crucial pour poursuivre la transition politique du Mali”, a indiqué la représentation américaine dans un communiqué.

Un régime général de sanctions a été adopté par le Conseil en septembre face au risque d’effondrement de l’accord de paix. De larges pans du pays restent en proie aux combats et les Casques bleus de la Minusma continuent d’être attaqués.

Le Conseil peut décréter une interdiction mondiale de visas et geler les avoirs de n’importe quel citoyen malien considéré comme entravant la paix.

G5 Sahel :

Le Japon va-t-il s’engagé ?

La ministre française de la Défense, Florence Parly, a appelé samedi le Japon à fournir une aide financière ou matérielle à la force conjointe antijihadiste du G5 Sahel, à l’occasion d’une visite à Tokyo. Les 250 millions d’euros nécessaires au lancement de la force conjointe ont été largement réunis. Outre les 10 millions fournis par chacun des États membres du G5, l’Arabie saoudite a promis 100 millions d’euros, les Emirats arabes-Unis 30 millions, l’Union européenne 50 millions et les Etats-Unis 60 millions de dollars (sous forme d’aide bilatérale). Un sommet aura lieu le 23 février à Bruxelles pour attirer de nouveaux donateurs.

 Cycle de violence à Mopti

Une semaine de carnage

Près de 40 personnes, dont plus de la moitié de civils, ont péri dans des attaques en l’espace de 24 heures, au moment où l’ONU donnait aux signataires de l’accord de paix de 2015 deux mois pour prouver leur bonne volonté.

La situation semble particulièrement se détériorer dans le centre du Mali, aux confins du Burkina Faso et du Niger, zone dans laquelle se concentrent les premières opérations de la force conjointe antijihadiste du G5 Sahel, organisation régionale regroupant ces trois pays, la Mauritanie et le Tchad.

Vingt-six civils, dont six femmes et quatre enfants, ont péri jeudi dans l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule, parti de Djibo, au Burkina Faso à destination de la foire hebdomadaire de Boni, dans le centre du Mali, selon un dernier bilan de la gendarmerie de Boni.

Un précédent bilan fourni par un habitant et proche des victimes s’élevait à 23 morts, mais le comptage et l’identification pour déterminer les nationalités se sont avérés difficiles, les victimes étant calcinées. Par ailleurs, l’armée malienne a annoncé avoir tué sept assaillants et perdu deux militaires en repoussant deux attaques jihadistes présumées aux premières heures jeudi. Egalement un  douanier m  a été tué mercredi un peu plus à l’ouest, à environ 200 km au nord de Bamako, dans une attaque qui a coûté la vie à l’un de ses auteurs, selon des sources de sécuritaires.

 Bourem :

 Des mesures pour sécuriser la localité

Prendre les mesures adéquates afin de mettre fin aux attaques et enlèvements récurrents sur les axes de Bourem, c’était l’objectif d’une rencontre organisée ce  vendredi dans le cercle. Elle a regroupé les autorités administratives, politiques, le représentant des FAMA ceux des jeunes et des femmes. De nouvelles mesures de sécurité ont été prises et elles concernent le tronçon BOUREM- GAO.

Mopti :

Le lait infantile contaminé retiré du marché

Les autorités régionales se mobilisent pour prévenir les populations contre le lait infantile contaminé “Picot”. Le service vétérinaire a envoyé depuis jeudi  des équipes sur le terrain. L’objectif, est de vérifier si les différentes pharmacies de la place ne détiennent pas le lait incriminé. Selon elles, toutes les pharmacies qui avaient un stock du lait l’ont retiré du circuit.

 Armée :

Un soldat  mis aux arrêts pour la diffusion d’une vidéo

Un soldat a été arrêté dans le centre et transféré mercredi à Bamako. Selon une source militaire, le sergent Oumar Keita avait critiqué la hiérarchie militaire et le pouvoir dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Cet incident s’est produit en début de semaine après la désertion de 36 gendarmes au centre du pays. Mais, 24 heure après, un autre soldat a diffusé une vidéo sur les réseaux sociaux pour critiquer le processus  désarment envisagé dans le cadre de l’accord de paix. Pour ce soldat, les autorités maliennes n’envisageraient  de désarmer que 4 000 combattants sur les 20 000 repartis entre les différents groupes armés…

Energie :

La Côte  D’ivoire  augmente  son apport

La  Côte d’Ivoire prévoit d’augmenter, d’un tiers, son apport énergétique au Mali. C’est ce qu’a annoncé Thierry Tanoh, le ministre du Pétrole, de l’Energie et du développement des Energies renouvelables de la Côte d’Ivoire, lors d’une rencontre avec le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga.

« Nous avons augmenté à minima de 33%, par rapport à ce qu’on donnait auparavant. Nous avons également discuté de la collaboration qu’il pourrait y avoir entre la Côte d’Ivoire et le Mali par rapport aux échanges d’expériences. Nous allons voir dans quelle mesure nous pourrons accroître notre coopération, pour le développement efficient de la production énergétique, tant au niveau des énergies traditionnelles, que des énergies renouvelables », a affirmé le ministre ivoirien, lors de sa visite.

Actuellement, la Côte d’Ivoire fournit 45 MW d’énergie au Mali. Une capacité qui sera prochainement portée à 60 MW, avec une possibilité d’extension à 80 MW.

Coton :

Le Mali, leader en Afrique

Avec une production record cette saison, le pays confirme sa position de leader dans la production du coton malgré la menace qui pèse sur les terres cultivées.

Le Mali, nouveau champion du coton africain pour la saison 2017/2018. Avec déjà 721 000 tonnes de fibres récoltées, le pays est certain d’atteindre à la fin de la saison, au mois de mars, son objectif initial fixé à 725 000. Cette saison, le pays a profité d’une météo plus clémente que prévue, lui permettant de dépasser le Burkina Faso, ex-leader de la filière. Cette année, le pays n’atteindra que 563 000 tonnes de coton récoltées, il avait pourtant planté davantage de graines que son concurrent malien. Mais des conditions climatiques défavorables associées à des attaques d’insectes ne lui permettent de récolter que 333 kilos à l’hectare, son plus mauvais score depuis 22 ans.

 

Grève des enseignants :

Les écoles paralysées !

La grève dans le secteur de l’enseignement public n’en finit pas, malgré l’adoption d’une loi réclamée par les grévistes par l’Assemblée nationale. La société civile monte au créneau et appelle les enseignants à reprendre les cours.

La quasi-totalité des écoles publiques fonctionne au ralenti depuis le début du mois de janvier. Six syndicats ont entamé une grève pour réclamer des revalorisations salariales et une harmonisation de leur statut. Le vendredi 12 janvier, les députés ont adopté à l’unanimité le projet de loi réclamé par les grévistes. Mais entre les syndicats et le gouvernement le torchon brûle et la grève se poursuit, explique Adama Fomba, le porte-parole des organisations syndicales : « Le constat est que le gouvernement du Mali ne tient pas ses engagements. Nous avons vu des lois ici au Mali qui ont été promulguées, mais qui n’ont pas été appliquées. Nous avons exigé à l’Etat, le gouvernement malien, de nous donner tous les textes qui peuvent nous permettre d’aller à l’application. C’est ce que le gouvernement n’arrive pas faire. Notamment le décret d’application, l’arrêté interministériel qui fixera les modalités de transposition. S’il n’y a pas de malice, pourquoi l’Etat, le gouvernement du Mali, ne peut pas signer ces textes-là et mettre ça à la disposition des enseignants ?

Rassemblées par la Rédactions

 

 

 

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1 commentaire

  1. Les DH tout comme HRW sont des instruments de la domnation occidentale!
    Les DH des ManipulateurOccidentaux se sont bien fichu tout long de leurs occupations qui ont durées plusieurs siècles et dont ont ressent encore les multiples stigmates aujourd’hui!!!

    Ces occidentaux se fichent du droit international et des DH depuis des siècles!
    Pourquoi n’y ont-ils pas appliqué leur DH au cours de ces 2 derniers siècles au lieu de commercer et exploiter des esclaves?
    ils utilisent les massacres et les violations de leurs DH que quand ça les arrangent

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