Elle peut être considérée comme l’image de l’année : l’ancien président Ibrahim Boubacar Kéïta et son Premier ministre, Boubou Cissé, au milieu d’un groupe de militaires, les amenant à Kati. Ce n’est pas l’image de l’arrestation du président qui nous intéresse, principalement ; mais, celle de son Premier ministre, Dr. Boubou Cissé, qui a tenu, c’est le moins que l’on puisse dire, à l’accompagner jusqu’au bout. Fidèle jusqu’au bout, il a, nous-a-t-on dit, refusé de partir de chez le président malgré l’insistance de ce dernier. C’est de son propre chef qu’il s’est rendu à Sébénicoro, pour, a-t-il dit, «être avec le président jusqu’au bout, en toutes circonstances». Pas question, selon lui, de se dérober et d’abandonner son père et son président.
Les partis politiques observent la direction du vent
Depuis mardi 18 août 2020, nous vivons, au Mali, la rupture de l’ordre constitutionnel. Sous la pression d’un groupe de soldats, le président de la République a «quitté ses fonctions avec toutes les conséquences de droit. Le gouvernement, l’Assemblée nationale, toutes ces institutions sont, naturellement, dissoutes. Depuis que les militaires ont pris le pouvoir, on attendait une condamnation, en bloc, de ce coup de force de la part des partis politique, des leaders politiques et ceux de la société civile. Malheureusement, pour l’instant, on n’a entendu que le Parena, la Codem et, un peu plus tard, le RPM, condamner la prise du pouvoir par les militaires. Au-delà de ces trois formations, c’est le silence total. Certains comme l’URD ont presque soutenu le coup d’Etat. Aussi, tous se contentent de simples déclarations, personne n’ose prendre, publiquement, la parole. Comme on dit, ils font tous très attention : ils ne condamnent pas, ils ne soutiennent pas publiquement. Ils se positionnent, surveillent leurs arrières et préservent leurs intérêts, simplement.
Le colonel Assimi Goïta est le chef de la junte militaire au pouvoir
Suite aux événements du mardi 18 août, plusieurs noms ont été évoqués comme les potentiels cerveaux ou meneurs de la mutinerie qui a eu raison du pouvoir d’IBK. Ce n’était que des supputations. Le nouvel homme fort du Mali est le colonel Assimi Goïta. Il fait partie des cinq militaires apparus à la télévision nationale ce mercredi 19 août après la déclaration d’Ibrahim Boubacar Keita. Il a été nommé président du Conseil national pour le salut du peuple (CNSP) nom que s’est donné la junte actuellement au pouvoir, au Mali. De nouvelles fonctions que le Colonel Goïta exerce déjà. C’est lui qui conduit à l’instant la rencontre entre les putschistes et les secrétaires généraux des ministères au département de la Défense. Jusqu’à sa nomination à la tête du CNSP, Goïta était à la tête des forces spéciales dans le centre du Mali.
La Rédaction
C’est Boua le ventru IBK et son Boubou, rien d’etonnant car un Boubou n’est rien sans la personne qui le porte, n’est-ce pas? Boua est un nullard et un faineant et aussi son Boubou tous des voleurs du denier publique et champions de la surfacturations, aucune valeur morale, aucune vertu et comme on le dit tres souvent qui se ressemblent s’assemblent!
Je n’ai jamais aime le regime IBK.
Mais je souhaite que les militaires fassent des choses avec moderation, selon les valeurs de notre societe.
Non a l’humiliation.
Qu’on ne nous montre pa sune video des militaires entrain de conduire IBK et boubou a Kati comme des moutons.
Enfin boubou, j’ai de la peine pour lui.Comme les autres 1ers ministres de IBK, je ne pense pas que lui soit le probleme.
Il a cru servir un peuple en suivant un president.Lui n’est qu’un prestataire de service.
Il s’est battu sur tous les fronts.Mais a la fin c’est comme on sue sous la pluie.Travail pas reconnu.
Non le gros probleme de IBK c’etait son fils.
Seydou soyons honnetes et ne deplacons pas le probleme, Boua le ventru BK est un gros nullard et un vrai faineant qui passe le clair de son temps a dormir ou a jouir de ses privileges de president. Quand au Boubou de Boua le ventru IBK, il a ete insensible, aveugle et sourd car tous deux ont refuse d’ecouter le peuple Malien qui pleurait et mourrait tous les jours et avait faim. Boua et son Boubou ont humilie tout un peuple qui a perdu sous leur presidence 90% de son territorie national et qui a commence d’exiter comme Nation, c’est la lecon de leadership dans l’hymne du Wasulu. Alors humilier Boua et son Boubou ne peut qu’etre une joie pour le Mali et les Maliens.
@ KINGUIRANKE
VOUS NOUS POMPEZ L’AIR AVEC VOS COMMENTAIRES INSENSES SUR TOUS LES SUJETS. VOUS CROYEZ TOUT CONNAITRE ET VOUS AVEZ REPONSE A TOUT , COMME SI VOUS ETIEZ PLUS COMPETENT OU PLUS MALIEN QUE NOUS TOUS. EN TOUT ETAT DE CAUSE , APPRENEZ A ETRE HUMBLE ET A AVOIR PLUS DE DISCERNEMENT DANS VOS ANALYSES.
OUI , BOUBOU A ETE FIDELE ET LOYAL JUSQU’AU BOUT , CE QUI FORCE L’ADMIRATION DE TOUT HUMAIN NORMAL, SAUF VOUS QUI ETES TANT ANIME D’UNE HAINE TENACE. JE FELICITE BOUBOU ET LE REMERCIE VIVEMENT. IN CHALLAH, BOUBOU COMPTERA UN JOUR SUR L’ECHIQUIER POLITIQUE NATIONAL , N’EN DEPLAISE A UN CERTAIN KINGUIRANKE PRETENTIEUX ET A L’ESPRIT MALSAIN ,
Boubou a à sa solde la plupart des activités réseaux. ils tentent de lui donner une image, qui n’est que fausse. ils le disent fidèle en le comparant à Karim et Moussa Diawara qui auraient fui. Ce qui est faux. Au moment de leur arrestation les Karim n’était ni en fuite ni caché. A 16h Boubou croyait encore maîtriser la situation par un communiqué en déphasage. Donc faire croire sur les réseaux que depuis 11h il savait le coup réalisé et qui se serait rendu chez IBK en disant “s’il tombe, je tombe avec” est une façon de présenter une lapalissade. un coup d’Etat ne va pas laisser un Pm en place. Ils partent obligatoirement ensemble dans des cas pareils surtout que finalement c’était le départ de Boubou qui a été refusé et conduit à l’impasse. Il était avec le Président pour traiter de la mutinerie, à défaut de pouvoir réunir un conseil, et le Président a décidé de se rendre au moment où les mutins sont venus. Ils étaient ensemble. Ce n’est pas un acte héroïque de Boubou.
Très bonne clarification !
J’ai toujours dit que Boubou Cissé était une grande supercherie durant le régime IBK.
Je constate avec regret que, malgré la fin de l’ancien régime, certains s’acharnent toujours à faire passer Boubou Cissé pour un agneau, alors que cet individu a mis le Mali et les enfants du pays à terre, et conduit avec lui son maître en enfer.
Je demande quelles considérations se trouvent à la base de ces messages d’intoxication. Sont-elles familiales, ethniques ou régionalistes ?
En tout cas, elles sont tout sauf politique et toute cette manipulation sent très mauvais.
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