Démarrage du 2ème semestre à l’ENI : Les bus jamais à l’heure !

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Les cours du 2ème semestre ont débuté le lundi dernier et les emplois du temps provisoires sont connus. Les résultats des classes de 1ère année été proclamés le vendredi 10 juin 2011, mais certains étudiants subissent toujours les séquelles de la grève de l’année dernière.

A l’Ecole Nationale d’Ingénieurs, les réalités s’apparentent souvent à celles de la FAST. En effet, l’antre de nos ingénieurs en herbe se trouve confronter à un problème d’identification de ses protégés. Car il y évolue maintenant deux classes de 2èmes années de niveaux différents. Le premier niveau comprend les étudiants redoublants de 2009-2010 qui ont entamé leur  2ème semestre alors que le second se tient avec la 1ère année de 2009-2010 dont les résultats ont été proclamés la semaine dernière. Ils ont commencé leurs premiers cours en début de semaine et se trouvent eux aussi en 2ème année comme leurs ainés. L’on s’inquiète aussi du sort des redoublants qui n’ont pas encore composé.

Par ailleurs, les apprenants souffrent également de l’irrégularité des bus qui ne sont jamais à l’heure. Cette défaillance met la plupart des étudiants en retard par rapport aux heures de cours et sont souvent mis à la porte par les profs pour les mêmes raisons. « Les bus viennent à 7 heures 45 mn au lieu d’une heure plus tôt, et j’ignore pourquoi ! », se demande un étudiant. Ils ne se soucient pas beaucoup des bourses et trousseaux.

Au regard de ces différents points soulignés, il serait mieux que les responsables compétents en charge de notre système d’éducation se mettent en action pour classer ces problèmes dans les oubliettes. « L’état des toilettes est abominable, il faudrait qu’elles soient curées », revendique un autre  étudiant.

SOS « quittance » à la FSEG

Les inscriptions prennent fin aujourd’hui !

La Faculté des Sciences Economiques et de Gestion traverse une nouvelle période de « mini-crise » qui berne le boycott des résultats définitifs pour lesquels une solution relative semble être trouvée.

Si ces derniers temps la FSEG s’était illuminée du manifeste des étudiants contre les résultats d’examen, aujourd’hui cela n’est plus d’actualité. Car l’administration a décidé de revoir la situation des étudiants notés à zéro (0) point. Cette procédure consistait à faire passer ceux qui avaient hérité d’un zéro et retenus ceux qui en avaient plus. Elle aura permis à 18 étudiants de se retrouver en classes supérieures de tous niveaux confondus. Les autres poursuivent l’aventure dans des larmes et continuent de « négocier » leur admission. Les inscriptions, commencées le mois dernier, doivent prendre terme le 15 juin conformément à la lettre N° 610/UB-R/SG du Rectorat datant du 8 juin 2011. Cette décision est non adéquate à la réalité des pensionnaires de la fac des économistes. Car non seulement la majorité n’est pas inscrite, mais aussi ceux qui affluent le devant des guichets d’inscription en sont trop souvent contraints pour faute de quittance servant de garantie. Dans ce sens il y a lieu de se demander si c’est l’Etat qui confectionne les quittances. Certains étudiants ne croient pas non plus à la date limite comme délai de rigueur. « Ce délai est une façon de mettre la pression sur les retardataires et pour neutraliser les boycotteurs de résultats », soutiennent-ils. Mieux, les cours se déroulent lamentablement pour manque de matériels : bancs, microphones dans les amphithéâtres entre autres. « Les étudiants s’arrêtent même souvent pour suivre les cours et ceux qui ne supportent pas cela apportent leurs propres bancs de la maison », nous a confié un groupe d’étudiants.

 

Les étudiants de la FLASH déçus

L’absentéisme de certains profs agace !

Chaque jour le désordre gagne une place dans les locaux des archéologues en puissance de l’UB. Aux problèmes des omissions de bourses, de trousseaux et de bus, s’encombre la non-assiduité de certains professeurs en classe qui prive certains étudiants d’apprentissage.

A la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines, les cours se déroulent en mi-figue mi-raisin. Si le souci de certains professeurs est de dispenser le programmes à satisfaction afin de bomber les étudiants d’une connaissance certaine, d’autres ne se préoccupent que de signer les cahiers de texte pour pouvoir gagner leur « fin de mois ». En effet, ces derniers ne présentent pas normalement en classe pendant les heures de cours. Le manque des trousseaux et bourses arrache aux étudiants toute condition de clémence. « Ici aucun étudiant n’a reçu ni bourse ni trousseau », confie un flashard. « Comment voulez-vous qu’on étudie dans de telles situations où il est difficile de s’acheter un document ? », S’interroge-t-il.

Ce qui est encore incompréhensible, est que même les frais de mémoire n’ont pas été donnés. Cette amertume a conduit un étudiant du nom de Balla Konaté, N° Mlle KOBA0000840500, en Maîtrise géographie aménagement, à aller travailler pour gagner ses frais de mémoire (nous disait-on), mais hélas il a rendu l’âme par suite d’accident de travail le 5 juin 2011 !

Au-delà de cette douleur, ceux qui prennent cours aux centres Azar et Cheick Hamed Zayed se plaignent des incommodités des structures et n’arrivent pas à s’acquitter des frais de parking qui sont le double de ceux des facultés.

Par-dessus tout, si une solution n’est pas prise pour atténuer les maux, rien n’empêcherait les étudiants qui sont déjà victimes de tout sauf de l’aisance académique d’aller à l’assaut des dirigeants universitaires pour convertir les dérives en leur faveur.

L’année hors du commun se prolonge à la FAST

Les bacheliers de 2010 n’ayant pas validé le S1 et ceux de 2008 de la FMPOS invités à s’inscrire avant le 17 juin !

La fac des mathématiciens est toujours sous les travers de l’année « 2009-2011 ». Les chosent y bougent à « la Malienne », et les nouveaux étudiants commencent à sentir peu à peu le parfum des torts estudiantins maliens !

Les nouvelles en provenance de la FAST n’ont pas muées par rapport à celles de nos précédents numéros. Mais l’année qui dépasse tous les commentaires se poursuit ! En plus, cette semaine, l’on peut retenir que les « nouvelles premières années » ne se soucient plus de rien sauf que de leur argent pour pouvoir se « documenter ». Ils se jouissent de l’assiduité des profs à dispenser les cours, même si les conditions sont le plus ou moins déplorables à certains niveaux. Les étudiants n’ayant pas validé le premier semestre ainsi que les bacheliers de 2008, victimes du numerus clausus de la FMPOS sont invités à s’inscrire avant la date limite de dépôt des dossiers prévue pour ce vendredi 17 juin.

Les TD tirent vers leur terme à la FSJP

Les juristes en herbe pensent aux examens !

Si la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques était réputée par sa violence, aujourd’hui elle est un temple d’exemple pour les autres écoles d’un point de vue stabilité. On s’y apprête à clore l’année en cours au moment même où les autres peinent à amorcer la leur.

« Notre fac était la plus turbulente, mais actuellement elle est la plus stable », se réjouit un groupe d’étudiants en 2ème année Droit. Justement, ils ont raison d’être heureux parce les cours, commencés depuis janvier, tirent vers leur fin avec les travaux dirigés à l’appui. Aucune date officielle n’est encore prévue pour les examens, mais des sources indiscrètes nous informent que ce serait en mi-juillet. A travers cette accalmie exemplaire, les terminalistes du Droit Privé pensent déjà à la fête de leur promotion (2007-2011). Pour cela deux candidats Mamadou Bah dit « Patcha » et Papis se disputent pour en être le président. Les étudiants n’affluent plus les cours magistraux et les TD devraient connaître leur épilogue dans deux semaines avec les « Grands devoirs » en ligne de mire.

Enfin, le club des étudiants pour l’épanouissement du droit en Afrique (CEEDA) a confié sa présidence à Mlle Néma Dao en 2ème année Droit. Alors en nous réjouissant de ces nouvelles, nous souhaitons une meilleure présidence à Néma pour qu’elle attise le Flambeau du Droit.

YAYA S. GUINDO/ SAMBA KEITA

 

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