Diplomatie : Les instructions du Président IBK au Dr Oumar Kéita et Tiénan Coulibaly

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Le Président IBK a reçu en audience le lundi 03 novembre 2014 Dr. Oumar Keita, Délégué permanent du Mali auprès de l’Unesco, et Tiénan Coulibaly, Ambassadeur du Mali aux Etats-Unis d’Amérique. Le Dr. Oumar Keita est venu échanger avec le Chef de l’Etat à l’effet de recevoir ses orientations et ses directives dans le cadre de sa mission auprès de l’Unesco.        

IBK et son hôte ont également évoqué la situation générale de la culture dans notre pays. Dr. Keita a fait part au Chef de l’Etat du souhait de l’Unesco de prendre contact avec le Ministère de la Culture pour envisager une meilleure prise en charge de la culture dans notre pays. Quant au nouvel ambassadeur du Mali à Washington, Tiéna Coulibaly, avant de rejoindre son poste dans le pays de l’Oncle Sam, il est venu prendre conseil auprès du Chef de l’Etat. L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire aura pour juridiction les Etats Unis d’Amérique et le Mexique. Il sera aussi le représentant permanent du Mali auprès du FMI et de la Banque Mondiale.

Tiéna Coulibaly a remercié le Chef de l’Etat pour la confiance placée en lui, en le nommant ambassadeur. Il s’est engagé à jouer tout son rôle pour approfondir les relations entre le Mali et les pays qui relèvent de sa juridiction.

 

CHUTE DE COMPAORE 

Le Rpm et le Pnds satisfaits

Dans la sous-région ouest-africaine, beaucoup de leaders politiques sont contents de cette chute du président Compaoré. Si les Chefs d’Etat gardent le silence, ce n’est pas le cas pour les formations politiques. Le Rassemblement pour le Mali (RPM) du président Ibrahim Boubacar Keïta est satisfait après la chute du président Compaoré qui est resté 27 ans au pouvoir. Réaction également positive au Niger du parti au pouvoir, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme, par la voix de son secrétaire général adjoint, Hama Adamou Souley, appelle les Burkinabè à trouver un consensus pour aller vers la paix, sans pour autant condamner l’action de l’ex-président Compaoré. Comme quoi, Blaise Compaoré a fait du mal à presque tous les pays de la sous-région.

 

MAURITANIE 

Air France refuse toujours d’assurer ses liaisons

En Mauritanie, depuis deux semaines et demie, plus aucun avion d’Air France ne se pose à Nouakchott. La compagnie aérienne a décidé de ne plus assurer ses vols pour des raisons techniques, suite à un contentieux avec l’Agence nationale de l’aviation civile. Air France transporte entre 1 000 et 1 500 passagers par mois entre Paris et Nouakchott (Nouakchott étant une escale de la ligne Paris-Conakry). C’est la seule compagnie à assurer des vols directs entre les deux capitales. Du côté des gouvernements, on dit espérer que la situation se débloque rapidement mais de fait, le contentieux n’a toujours pas été résolu. Tout serait parti d’une rixe à l’aéroport de Nouakchott, courant octobre, entre douaniers et gendarmes qui se disputent leur zone d’influence respective.  Carte blanche à été donc donnée à l’Agence nationale de l’aviation civile.

L’Anac prend plusieurs mesures et instaure en particulier de nouvelles règles d’accès à l’aéroport.      Air France en fait les frais et n’a plus le droit d’opérer les fouilles des bagages et des passagers avant l’embarquement au pied de la passerelle de ses appareils. Or, la compagnie française estime que ce contrôle est indispensable.

 

LA CRISE LIEE AU VIRUS EBOLA 

Les budgets de développement en Afrique de l’Ouest épuisés

Le virus Ebola en Afrique de l’Ouest entrave les capacités des gouvernements de générer des recettes, augmentant les risques de faire flamber les dettes nationales et étrangères, ce qui pourrait accroître leur dépendance à l’égard de l’aide, selon la dernière étude sur l’impact socio-économique de la crise menée par l’agence de développement de l’ONU.

“Nous devons nous assurer que le virus Ebola ne provoque pas un effondrement socio-économique”, dit Abdoulaye Mar Dieye, Directeur du Bureau régional pour l’Afrique avec le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud).

“Cette crise grève déjà lourdement les budgets et réduit la marge de manœuvre dont dispose les gouvernements pour faire les investissements nécessaires dans des secteurs cruciaux tels que la santé et l’éducation des citoyens”, a-t-il indiqué, ajoutant que les conséquences de la crise liée à Ebola se feront sentir longtemps après que l’épidémie soit maîtrisée.

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