Dioungani : 4 militaires maliens perdent la vie dans une explosion de mine

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Patrouille militaire mixte de soldats de l'armée malienne et d'ex-combattants des groupes armés, Gao le 23 février 2017. © AFP

Le samedi 30juin, aux environs de 11 heures, un véhicule de l’armée malienne (Fama) a sauté sur une mine entre Dioungani et Duna dans le cercle de Koro. «Avec les préparatifs de la présidentielle, les Fama multiplient les patrouilles dans ce cercle à tension à cause des conflits intercommunautaires», a affirmé le gouverneur de la région de Mopti, le général Sidi Alassane Touré. Et d’ajouter : «C’est un véhicule de liaison faisant la navette et les reconnaissances ; il a sauté sur un engin explosif à forte intensité, causant la mort de 4 soldats, tous de la Garde nationale, plus 2 blessés graves». Dans la zone de Koro, certains notables affirment que les terroristes ont commencé à poser des mines partout. «Il y a deux semaines lors des examens de fin d’année scolaire, un tricycle transportant des enfants a sauté sur une mine, on a perdu 3 enfants», affirme Adama Togo, éleveur de chevaux. «D’ici à chez nous, à Bayi, vers la frontière, les terroristes ne font que mettre des mines partout. Selon Koundjou Nantoumé, planton du préfet de Koro, la situation se dégrade : «Nous avons tous peur d’aller à Bandiagara parce qu’il y a des mines.» Au niveau du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, le ministre général Salif Traoré affirme que la sécurité sera renforcée partout : «Il y aura une montée en puissance des hommes partout, parce qu’il faut sécuriser toutes les zones. Certains jeunes policiers seront déployés sur l’ensemble du territoire». Le ministre ajoute aussi que des recrutements au niveau de la police sont actuellement en cours.

À vous de voir !

Sacré Maliba !!! L’exemple bête est le cas d’un étudiant qui veut valider son examen de fin d’étude. Il se présente le jour de l’examen sans savoir comment remplir l’entête simple de la fiche d’examen. Qu’est-ce que cet étudiant fera en recevant les sujets d’examen? Et lui aussi souhaite être admis !!! Si c’est le problème de caution financière qui bloque un candidat à l’élection présidentielle, on pouvait comprendre cela, mais des erreurs administratives à ce niveau de responsabilité. Dire que ce sont des hommes pareils qui voulaient diriger le Mali et qui ont même déjà dirigé des structures d’État. Maintenant qu’on laisse la Cour constitutionnelle en paix avec ces histoires de délai et de week-end.

IBK à Sévaré

Suite à l’attaque du vendredi 29 juin, le président IBK s’est rendu le samedi 30 juin à Sevré. «Je suis venu pour apporter mon soutien à la Force conjointe du G5 Sahel dont le Quartier Général a été la cible d’une attaque terroriste et meurtrière», a déclaré IBK dès son arrivée sur les lieux de l’attaque. IBK a ensuite échangé avec quelques officiers du commandement du G5 Sahel sur place. «Il y a eu 3 morts et 8 huit blessés, les terroristes étaient au nombre de 6. Ils ont utilisé un pick-up avec des plaques et le sigle du CICR. On compte également parmi les blessés, un militaire malien et deux nigériens, tous du G5», a déclaré le gouverneur de la région, Sidi Alassane Touré. Le gouverneur n’a pas non plus oublié de mentionner les 4 suspects qui ont été arrêtés. Le président de la République a rendu visite aux blessés. À la fin de sa visite, IBK a déclaré : «cet attentat lâche ne nous détournera pas de notre objectif. Nous allons traquer les terroristes jusque dans leurs derniers retranchements».

4 morts dont 2 militaires 

«Nous avons demandé au commandant du G5 Sahel sur place, il dit que son effectif est au complet, à part les deux morts», confie le général Sidi Alassane Touré, gouverneur de la région de Mopti. La déflagration a été très forte et les échanges de tirs très directs. «Sous les décombres, on ne sait pas trop. Mais, pour le moment, nous enregistrons 4 morts, 2 morts (amis), 2 assaillants dont le kamikaze et 4 soldats blessés», a-t-il ajouté. «Déjà nous avons arrêté 4 suspects suite à cette attaque ; ils seront remis à la gendarmerie pour enquête. Nous restons sur les dispositions actuelles de ratissage jusqu’à l’aube», a déclaré le gouverneur, le général Sidi Alassane Touré.

Double attaque

Le 29 juin 2018, le poste avancé de Ganda-Izo, situé à la sortie Nord-est de Gao à une quinzaine de kilomètres de la ville, a été attaqué. Bilan provisoire : six combattants blessés, un véhicule emporté et tout leur armement emporté aussi. Le même vendredi 29 juin, un officier du Gatia est mort. Il s’agit du Lieutenant-colonel Hanou Azarante Ag Madidou et d’un enfant suite à l’attaque de leur village à Tinkorazeyna (commune Intililt) vers 10h par des hommes à motos (6).

Soutien à IBK

La réunion du Conseil de l’Internationale socialiste s’est tenue à Genève, du 26 au 27 juin 2018. Le Conseil de l’IS reconnaît les progrès réalisés au Mali au cours des cinq ans de mandat du président Ibrahim Boubacar Keita, rappelant qu’il a été élu alors que son pays traversait une crise multidimensionnelle. Cette crise a provoqué l’effondrement de l’État malien à la suite de l’invasion des régions du nord du pays par les rebelles et les forces djihadistes, ainsi qu’un coup militaire. Au cours des cinq dernières années, le gouvernement malien a répondu aux priorités de paix et de réconciliation en concluant un traité avec les groupes rebelles armés, il a renforcé les forces de sécurité dans la lutte contre le terrorisme, relancé l’économie, encouragé l’égalité entre les femmes et les hommes et la participation des femmes dans la société, amélioré les conditions de vie des Maliens et fait reculer la pauvreté. Le Conseil de l’IS exprime tout son soutien au président Keita alors qu’il se présente pour un nouveau mandat le 29 juillet 2018. Le Conseil a pleinement confiance dans les mesures mises en place par le gouvernement malien pour garantir la transparence et la crédibilité du processus électoral, y compris l’adoption d’une nouvelle loi électorale en avril dernier, avec le soutien de la majorité et de l’opposition.

Affaire Gassama…

Un guide religieux musulman sénégalais affirme que le Douahou de Gassama est la preuve que sa maman n’a jamais forniqué encore moins commis d’adultère. Pour ce guide religieux, lorsque l’on fait des sacrifices pour les enfants d’une telle femme, le résultat est toujours probant et le monde entier le voit. La bénédiction de ce jeune n’est en vérité pas un hasard, la vie, la démarche de sa maman y est pour beaucoup. Certains jeunes de nos jours ont du mal à s’en sortir parce que leur maman mène une double vie. La bénédiction d’un enfant est l’affaire de la démarche de sa maman, a-t-il conclu. (Franck Bi Ballo Zoro)

Que feriez-vous ?

«…Si IBK est élu dès le premier tour. C’est impossible. Il y a cinq ans, il avait obtenu 39% des voix avec le soutien de l’administration, de la junte, des grands leaders religieux, de pays étrangers et une opinion publique plutôt favorable. Aujourd’hui, la junte n’est plus au pouvoir, les religieux ne le soutiennent plus et l’opinion publique est contre lui. IBK a été obligé de reculer sur sa réforme constitutionnelle. Il ne pourra pas l’emporter au premier tour. Sauf s’il fraude, mais les Maliens ne l’accepteront pas. Redoutez-vous une crise postélectorale au Mali ? C’est le danger le plus grave qui menace notre pays. Pendant que les gens se chamaillaient à Bamako en 2012-2013, les jihadistes sont arrivés à Konna. S’il y a une crise postélectorale, Dieu seul sait où cela va nous mener… Voilà pourquoi j’ai demandé une certification des résultats de l’élection à l’ONU afin qu’il y ait un «arbitre» pour garantir les résultats. J’attends toujours une réponse. Par ailleurs, nous avons montré que nous étions non violents. Nous avons fait plusieurs marches avec plus de 500000 personnes sans casser une branche d’arbre ou un feu rouge. Pourtant, le gouvernement a violemment réprimé notre marche le 2 juin. Toute la communauté internationale l’a condamné. Nous avons pu marcher une semaine après. Et une fois de plus, 500 000 personnes sont sorties dans la rue sans aucune violence.» Je me retiens de toute analyse au fond mais que veut dire les propos mis entre griffes.

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