Le dieu vivant d’IBK, le parrain des parrains

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le parrain des parrains  IBK sait pourquoi les Maliens ont voté pour lui. Il ne cessait de rabâcher nos oreilles qu’il a été élu par tous les Maliens, et qu’il n’est le président d’aucune force politique, religieuse ou financière. Et à chaque occasion, il affirme qu’il agira comme Allah l’aura voulu. Mais personne ne savait qu’IBK avait son «dieu vivant» sur cette terre qui lui fait tout, y compris acheter des habits. En principe, le président malien devrait être soutenu par tout le monde en cette période difficile. Cela ne sera pas le cas au regard du fait qu’il a du mépris pour tout le monde : il ne respectait plus personne et ne voit aucun Malien au-dessus de lui, comme si le Mali a commencé par lui. Oubliant que la gestion du pays est une affaire de tout le monde, IBK ne peut s’en prendre à personne dans la mesure où il a foulé au sol les principes élémentaires de la démocratie. Il s’est refusé à un exercice démocratique qui consiste à présenter ses biens ; il refuse de changer de gouvernement après la rentrée parlementaire et échange peu avec l’opposition. Alors qu’il sait qu’il n’a pas de cadres valables pour faire avancer les choses.

 

 

Une information surprise

Quand les Maliens ont appris à travers le communiqué de la présidence de la République qu’IBK va porter plainte contre le journal Le Monde, c’était le calme plat dans certains milieux de la capitale malienne. Certains responsables que nous avons joints au téléphone étaient dépassés, même s’ils comprennent la volonté du président IBK de vouloir se défendre. Dans les grins, on ne parle plus que de cette affaire. Il fallait être à Hamdallaye l’ACI 2000 pour sentir le coup de froid qui s’est emparé des gens surtout dans les lieux de rencontre des cadres du pays, comme à la Colline parfumée, les jardins et espaces verts. La plupart des clients de ces endroits, barons du régime, ont brillé par leur absence.

 

 

Orphelin

Le Premier ministre a présidé samedi 29 mars le lancement de la campagne d’insémination à Tienfala. Oumar Tatam Ly était accompagné du seul ministre délégué à l’élevage. Il n’y a pas eu une grande mobilisation. On ne sentait aucune ambiance particulière de fête. La presse et les membres des différentes associations d’éleveurs étaient plus nombreux que les habitants de la localité. Oumar Tatam Ly était comme un berger sans troupeau. Est passée par là la guéguerre entre lui avec Karim Keïta, le fils d’IBK. S’y ajoute la bataille qui rogne le Rassemblement pour le Mali (Rpm). À croire que le ministre Tereta aurait demandé aux ministres Rpm de boycotter les activités présidées par le Premier ministre. En effet, ça fait quelques semaines qu’on ne voit plus beaucoup de ministres dans les activités présidées par le Premier ministre. En tout cas, s’il ne fait pas attention, il risque de retrouver carrément esseulé.

 

 

Pilotage à vue

Ça fait plus de six mois que le président IBK est au pouvoir. Et personne ne connaît son programme encore moins sa vision pour le Mali. Tout se limite à son slogan de campagne : «Pour le bonheur des Maliens, l’honneur du Mali». Un slogan sans contenu. En plus, le Premier ministre peine à présenter sa déclaration de politique générale, ce qui devrait l’engager à produire des résultats. Cet exercice démocratique est devenu difficile pour le Premier ministre qui semble être dépassé par les événements. Au même moment, le président de la République se lève et fait ce qui lui passe par la tête. En plus de tout cela, on ne sent aucune volonté de faire changer les choses de la part du gouvernement, dont certains membres sont invisibles, alors que d’autres sortent pour des randonnées inutiles, le tout sur fond d’absence de programme gouvernemental.

 

 

Kidal aux oubliettes

La priorité, la raison pour laquelle 77% de Maliens ont voté pour IBK est aujourd’hui passée aux oubliettes. À commencer par le président de la République, qui n’en parle même plus. Pendant que les Maliens veulent savoir ce qui se passe à Kidal sous les yeux impuissants des militaires, des policiers et gendarmes maliens. Même pour dresser un constat, c’est la police islamique qui le fait au lieu de la police nationale. La police malienne est limitée dans ses patrouilles et très souvent escortée par la Minusma. Aujourd’hui, les Maliens veulent savoir si Kidal reste dans le giron malien ou le contraire. Les Maliens ne comprennent pas le déficit de communication autour de la question de Kidal. Ils sont au désarroi de constater que le  ministre en charge de la Réconciliation nationale et du Développement des régions du nord se contente d’organiser des rencontres sans impacts réels pour la réconciliation. Comme celle qui est actuellement en cours à Tombouctou.

 

 

Le Mali sous tutelle

Pour partir dans les régions du nord du Mali, il faut l’autorisation de la Minusma. Surtout pour les voyages par avion. Les différentes activités qui y sont organisées tout comme les déplacements de nos autorités se font avec l’accord de la Minusma. Et depuis l’arrivée de la Minusma, la mention «région de Kidal» a cédé place à Kidal tout court dans les documents officiels. Idem dans les autres régions, où on assiste à une certaine disparition ou transformation des régions nord du Mali. Les autorités maliennes y assistent sans rien faire. Plus grave, des tonnes de matériels sont acheminées dans ces différentes régions sans aucun contrôle des autorités maliennes. Que contiennent ces centenaires en direction du nord ? Dieu seul sait ce que Serval et Minusma préparent dans la région de Tessalit. Des zones où les militaires maliens ne sont pas nombreux.

 

 

Un député à l’esprit retourné 

En plus d’avoir des députés rebelles en son sein, le Rpm compte aussi des députés fous. Illustration : le professeur Kalilou Ouattara élu en Commune III du district de Bamako par la Cour constitutionnelle, parce qu’il a été battu par Adama Sangaré. Voici un extrait de ces folies : «L’administration du Mali est à 80% dominée par les nordistes (finances, douanes, impôts, banques, armée, santé, éducation, administration territoriale etc.). Les nordistes sont à 80 % propriétaires des édifices à I’ACI, à la Cité du Niger. Sans oublier ceux du quartier Golf. Les régions du Nord ont un ministère spécial pour leur développement… Si réconciliation il y a à faire, ce n’est certainement pas entre les populations du sud et celles du nord. Ces dernières ont toujours été assistées, nourries par celles du sud. Le chômage est dans le seul rang des jeunes diplômés sans emploi du sud, puisque qu’on trouve toujours le moyen de caser ceux du nord qui sont recrutés hors concours selon un quota. Le label nord est en fait devenu un fonds de commerce. Où sont partis les milliards qui ont été injectés au nord ?» Et dire que ce monsieur est un député appartenant au parti présidentiel, un président élu pour le bonheur des Maliens !

 

Début des auditions

C’est le lundi 24 mars que le juge d’instruction Yaya Karembé a débuté les auditions des témoins dans l’affaire de la mutinerie du 30 septembre 2013. Cela fait suite à sa désignation comme juge qui doit mener les instructions sur la base du PV qui lui a été transmis par le procureur général de la République. Certains témoins ont commencé à passer devant lui, des civils comme militaires. Beaucoup de soldats sont déjà passés sans que cela fasse du bruit puisqu’il ne s’agit pas, pour l’instant, d’officiers de l’armée. Tout porte à croire que plusieurs gradés seront auditionnés à l’instar de Christophe Dembélé. Même les 32 militaires libérés récemment devront passer devant le juge d’instruction. Auquel ce dossier va permettre de faire la part des choses dans les deux dossiers.

 

 

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5 COMMENTAIRES

  1. Rachelle, je sais que tu es partisan d’IBK, mais fais une analyse sur ses 6 mois de parcours.

  2. Un président ça se respecte
    Un président a droit au respect
    Insulter un président ,c’est insulter le pays qu’il incarne
    Maliens soyons unis pour mieux travailler afin de sortir le pays du gouffre.Soyons unis pour mieux combattre les ennemis du mali
    Les présidents passent ,le Mali reste
    Le Mali ne sera que ce que les maliens feront de lui.
    Faisons travailler notre intélligence
    Réfléchissons avant de parler
    Réfléchissons avant d’agir
    Posons chaque jours des bons actes
    Le président seul ne peut pas faire avancer le pays même avec toute la volonté et le savoir faire du monde. Il a besoin de tous les maliens.
    Chaque malien a sa place au Mali
    Chaque malien a droit au bonheur au bonheur au Mali
    Le Mali c’est pour tous les maliens,c’est notre patrie à tous
    Le Mali c’est la terre de nos ancêtres, nous avons le devoir d’y prendre soins
    N’oubliez pas qu’on est jamais mieux que chez soit.

  3. pour vous dire que ibk n,est rien qu,un sale cretin corrompu qui a trahit tout ses electeurs….honte a doudouba et son minable ibk …..

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